AccueilActualitĂ©A la uneUne nouvelle circulaire sur le financement des Ă©coles privĂ©es par les communes Education PubliĂ© le 29/08/2007 âą dans A la une, Actu expert Education et Vie scolaire, France Ma Gazette SĂ©lectionnez ce thĂšme et crĂ©ez votre newsletter personnalisĂ©e Une circulaire rĂ©gissant le financement par les communes de la scolaritĂ© des enfants rĂ©sidant sur leur territoire, mais scolarisĂ©s dans une autre commune, y compris dans le privĂ©, a Ă©tĂ© adressĂ©e aux prĂ©fets, rĂ©vĂšle le quotidien la Croix» du 29 aoĂ»t. Il sâagit de la nouvelle version de la circulaire annulĂ©e le 4 juin par le Conseil dâEtat, saisi notamment par le ComitĂ© dâaction laĂŻque Cnal.Le Conseil dâEtat avait invalidĂ© le texte prĂ©cĂ©dent pour des questions de forme. Aussi la nouvelle version reprend les termes du document prĂ©cĂ©dent, Ă lâexception de trois rectifications portĂ©es Ă lâannexe ».Texte dâapplication de lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004, la circulaire sera publiĂ©e le 6 septembre au ... [60% reste Ă lire] Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Club Ăducation et vie scolaire VOUS N'ĂȘTES PAS ABONNĂ© ? Testez notre Offre DĂ©couverte Club Education et Vie scolaire pendant 30 jours Jâen profite Nos services PrĂ©pa concours ĂvĂšnements Formations
Avecce contrat, les Ă©coles privĂ©es doivent accueillir tous les enfants sans distinction et suivre le programme d'enseignement officiel. En contrepartie, les salaires des enseignants sont intĂ©gralement pris en charge par l'Ătat. Les Ă©coles privĂ©es exigent nĂ©anmoins des frais de scolaritĂ©, Ă la charge des parents.
LâEnseignement privĂ© en France Quelle est la place de lâenseignement privĂ© en France ? LâEnseignement privĂ© compte approximativement 12 500 Ă©tablissements qui reçoivent environ 2 200 000 Ă©lĂšves, soit 17% de la totalitĂ© des effectifs scolarisĂ©s en France. Par niveau scolaire, la rĂ©partition sâĂ©tablit comme suit. Lâenseignement primaire privĂ© scolarise 900 000 enfants 320 000 en Ă©coles maternelles privĂ©es, 580 000 en Ă©coles privĂ©es Ă©lĂ©mentaires. Dans lâenseignement secondaire, nous comptons 670 000 Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans un collĂšge privĂ© et 320 000 dans un lycĂ©e privĂ© dâenseignement gĂ©nĂ©ral et technologique. Le solde des effectifs, soit 250 000 Ă©lĂšves, est intĂ©grĂ© dans les lycĂ©es privĂ©s professionnels et agricoles. Lâenseignement supĂ©rieur privĂ© est en proportion beaucoup moins important puisquâil ne propose une formation quâĂ 3% des effectifs totaux de lâenseignement supĂ©rieur, soit 85 000 Ă©tudiants. Les Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement supĂ©rieur sont principalement des lycĂ©es prĂ©parant Ă lâobtention du Brevet de Technicien SupĂ©rieur BTS, des classes prĂ©paratoires aux concours dâentrĂ©e des Grandes Ă©coles de commerce et de management, ou des Ă©coles dâingĂ©nieurs et enfin des UniversitĂ©s catholiques qui sont au nombre de 5 en France. Concernant les internats pour accueillir sur place au sein des Ă©tablissements, les Ă©lĂšves pendant leur scolaritĂ©, lâenseignement privĂ© propose une offre consistante et diversifiĂ©e. En effet, lâenseignement privĂ© reprĂ©sente le tiers de la globalitĂ© des places offertes en internat sur le territoire national. PrĂšs de 600 Ă©tablissements dâenseignement privĂ© disposent dâun internat, pouvant recevoir au total plus de 63 000 Ă©lĂšves. Ils existent pour tous les niveaux, Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es, supĂ©rieur et proposent des formules Ă la semaine ou en internat permanent. Comment est organisĂ© lâEnseignement privĂ© ? Lâenseignement privĂ© est principalement gĂ©rĂ© par lâenseignement catholique qui reprĂ©sente 85% des Ă©tablissements privĂ©s des niveaux primaires et secondaires. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de lâEnseignement Catholique gĂšre indirectement via les Directions DiocĂ©saines de lâEnseignement Catholique une par Ă©vĂȘchĂ© et sous lâautoritĂ© de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France, reprĂ©sentĂ©e par le ComitĂ© National de lâEnseignement Catholique, les 7 500 Ă©tablissements privĂ©s catholiques. Le solde des Ă©tablissements privĂ©s est donc en majoritĂ© laĂŻc, bien que lâon compte Ă©galement environ 300 Ă©tablissements privĂ©s de confession juive et une trentaine dâĂ©tablissements privĂ©s musulmans. Comment est rĂ©gi et contrĂŽlĂ© lâenseignement privĂ© par le MinistĂšre de lâEducation Nationale ? La crĂ©ation dâun Ă©tablissement privĂ© dâenseignement est libre, et ceci est garanti par la Constitution Française. Cependant toute ouverture dâun nouvel Ă©tablissement dâenseignement privĂ© est soumise Ă une dĂ©claration, mais qui ne constitue pas une autorisation prĂ©alable. Un contrĂŽle est exercĂ© Ă postĂ©riori par les autoritĂ©s officielles pour veiller aux respects au sein de lâĂ©tablissement des lois de la RĂ©publique et pour prĂ©venir toute activitĂ© sectaire ou dâendoctrinement. Un Ă©tablissement dâenseignement privĂ© peut demander au bout de 5 ans dâexercice de son activitĂ©, a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun contrat dâassociation avec lâĂtat. Celui-ci consiste Ă un engagement pour lâĂ©tablissement dâenseignement privĂ© de suivre les programmes scolaires de lâEducation Nationale et pour lâĂtat de financer les salaires des personnels enseignant. Ce rĂ©gime de contrat dâassociation a Ă©tĂ© mis en Ćuvre en 1959 par la loi DEBRE. Les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© peuvent conserver leur caractĂšre propre, en particulier la libertĂ© de conscience, mais ils ne doivent faire preuve dâaucune discrimination dans lâadmission des Ă©lĂšves pour leur origine, leurs opinions ou leur croyance. La quasi-totalitĂ© des Ă©tablissements privĂ©s catholiques sont sous contrat dâassociation avec lâĂtat Les Ă©tablissements hors contrat dâassociation, ne reprĂ©sentant que 15% des Ă©tablissements privĂ©s, se trouvent principalement dans lâenseignement primaire ou bien dans lâenseignement supĂ©rieur. Ils sont soumis Ă©galement Ă inspection pour contrĂŽler les titres des directeurs et professeurs, les respects de lâobligation scolaire et des bonnes mĆurs, de lâordre public et de la prĂ©vention sanitaire et sociale. Le Financement de lâenseignement privĂ© Pour les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© sous contrat, comme nous lâavons vu, les professeurs sont directement payĂ©s par le MinistĂšre de lâEducation Nationale. Pour les personnels pĂ©dagogiques et dâencadrement, les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© bĂ©nĂ©ficient Ă©galement dâune prise en charge Ă 100% sous forme dâun forfait dâexternat » dont le montant a Ă©tĂ© fixĂ© par un arrĂȘtĂ© du 15 octobre 2009. La gestion de ce forfait a Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e par lâĂtat aux collectivitĂ©s locales, respectivement les Communes pour les Ă©coles primaires privĂ©es, les DĂ©partements pour les collĂšges privĂ©s et les RĂ©gions pour les lycĂ©es privĂ©s. Le seul reste Ă charge pour les Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement demeure lâinvestissement immobilier et lâentretien des locaux qui reprĂ©sentent des frais de scolaritĂ© dans lâenseignement privĂ© compris entre 300 et 1000 euros par an. Comment Trouver un Ă©tablissement dâenseignement privĂ© en France ? Avec lâAnnuaire Officiel de lâEnseignement PrivĂ© et son site WEB vous disposez dâoutils dâinformation fiables, exhaustifs et complets dans la description des Ă©tablissements. Ils vous proposent la liste exhaustive et trĂšs rĂ©guliĂšrement mise Ă jour des 12 500 Ă©tablissements dâenseignement privĂ©, pour tous les niveaux scolaires, quâils soient laĂŻques ou catholiques, sous ou hors contrat dâassociation, proposant un internat ou non. Toutes ces caractĂ©ristiques sont des critĂšres de sĂ©lection et de choix des Ă©tablissements dâenseignement privĂ© lors de vos recherches. A partir de listes rĂ©ponses dâĂ©tablissements rĂ©partis par rĂ©gion, dĂ©partement ou par ville, selon vos critĂšres gĂ©ographiques vous pourrez consulter des fiches dâinformation comportant, outre les coordonnĂ©es, les adresses mail et liens vers les sites WEB des Ă©tablissements, un descriptif complet des conditions dâaccueil, des langues enseignĂ©es, des diffĂ©rentes classes spĂ©cifiques bi-langues, europĂ©ennes, CLIS, ULIS,âŠ, des diplĂŽmes prĂ©parĂ©s, des spĂ©cificitĂ©s pĂ©dagogiques ou des activitĂ©s de dĂ©couverte et sportives. Ces informations sont mises Ă jour en permanence par des spĂ©cialistes des Ă©tablissements dâenseignement privĂ©, sur le terrain et auprĂšs des chefs dâĂ©tablissement eux-mĂȘmes ou de leurs Ă©quipes. Missions pour lesquelles, ils ont toutes les habilitations nĂ©cessaires. Les informations sont ensuite traitĂ©es par des Ă©quipes techniques et Ă©ditoriales qui en assurent la fiabilitĂ©, lâexactitude et la qualitĂ© de consultation. Pour un choix Ă©clairĂ© du prochain Ă©tablissement dâenseignement privĂ© de vos enfants, vous pouvez utiliser lâAnnuaire National Officiel de lâEnseignement PrivĂ© en toute confiance.
publiéedans le JO Sénat du 14/02/2008 - page 297. L'article 89 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 a pour objet de préciser les modalités d'application aux écoles privées sous contrat d'association des dispositions, appliquées dans le secteur public, concernant la prise en charge financiÚre par les communes des élÚves non résidents.
L'AssemblĂ©e nationale a donnĂ© son accord mercredi. Si le SĂ©nat l'accepte aussi, l'Ăąge de scolarisation obligatoire passera de 6 Ă 3 ans dĂšs la rentrĂ©e 2019. Franceinfo vous explique ce qu'il faut savoir Ă propos de cette mesure. Tous Ă l'Ă©cole dĂšs 3 ans ! C'est la mesure-phare de la loi Blanquer portĂ©e par le ministre de l'Education nationale l'instruction des enfants doit devenir obligatoire Ă partir de 3 ans, au lieu de 6 ans actuellement. AdoptĂ©e par les dĂ©putĂ©s Ă 95 voix contre 11 mercredi 13 fĂ©vrier en premiĂšre lecture, cette mesure doit entrer en vigueur en septembre 2019 aprĂšs un vote au SĂ©nat. ConcrĂštement, que changerait cette mesure pour les enfants et leurs parents ? Et pour les finances publiques ? Franceinfo rĂ©pond Ă vos questions. 1Pourquoi rendre obligatoire l'Ă©cole dĂšs 3 ans ? Cette mesure s'inscrit, pour Jean-Michel Blanquer, dans le cadre de "l'effort en faveur du premier degrĂ©" qui permet "d'agir dĂšs les premiĂšres annĂ©es de la scolaritĂ© pour favoriser la maĂźtrise des savoirs fondamentaux". Le ministre de l'Education nationale veut ainsi "lutter contre la premiĂšre des inĂ©galitĂ©s, qui est celle de la langue", estimant qu'il s'agit surtout d'une "mesure sociĂ©tale", certaines familles pouvant "considĂ©rer qu'il n'est pas bon" de scolariser les filles Ă l'Ăąge de 3 ans, contrairement aux garçons. Par ailleurs, Jean-Michel Blanquer Ă©voque des inĂ©galitĂ©s gĂ©ographiques. Selon les statistiques officielles, plus de 880 000 Ă©lĂšves de 3 ans et moins Ă©taient scolarisĂ©s en maternelle en 2017, soit 97% des enfants de cette classe d'Ăąge. Mais les chiffres varient Ă©normĂ©ment selon les zones dans les dĂ©partements d'outre-mer, le taux de scolarisation des enfants de 3 ans n'est que de 70%. En Corse, 87% d'entre eux sont scolarisĂ©s, contre 93% Ă Paris. 2Qu'est-ce que cela pourrait changer pour les parents ? Cette mesure ne change pas grand-chose pour les parents, dont la majoritĂ© scolarise dĂ©jĂ leurs enfants dĂšs la petite section de maternelle. Mais si l'instruction devient obligatoire dĂšs 3 ans, cela implique surtout de se soumettre Ă des rĂšgles d'assiduitĂ©, alors que l'absentĂ©isme ou la prĂ©sence de l'enfant Ă temps partiel Ă©taient acceptĂ©s dans certains Ă©tablissements avant le CP. DĂ©sormais, toute absence devra ĂȘtre impĂ©rativement justifiĂ©e lorsqu'elle dĂ©passe une journĂ©e, par exemple sur prĂ©sentation d'un certificat mĂ©dical. Par ailleurs, les parents seront soumis, dĂšs l'entrĂ©e en maternelle de leur enfant, au Code de l'Ă©ducation, qui prĂ©voit des sanctions en cas d'absentĂ©isme. 3Seront-ils obligĂ©s d'inscrire leur enfant dans une Ă©cole maternelle ? Cette mesure n'entraĂźne pas une "obligation de scolarisation" mais une "obligation d'instruction", rappelle le rapport de la commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'AssemblĂ©e nationale. Ainsi, l'instruction peut ĂȘtre "dispensĂ©e dans la famille", Ă domicile. Mais les parents qui opteront pour cette solution feront l'objet de contrĂŽles renforcĂ©s, prĂ©voit le projet de loi. Aujourd'hui, les parents qui ne respectent pas le suivi de scolarisation de leur progĂ©niture encourent une amende de 1 500 euros. 4Quel serait l'effet de cette mesure pour les finances publiques ? Avec l'arrivĂ©e de 20 000 nouveaux Ă©lĂšves en septembre 2019, la question se pose. Le coĂ»t moyen par Ă©lĂšve de maternelle et par an est de 6 350 euros, contre 6 090 euros pour les Ă©lĂšves du primaire. Mais l'Education nationale Ă©voque un contexte dĂ©mographique favorable, en raison de la baisse de la natalitĂ©. Les effectifs en maternelle Ă©taient en effet en baisse de 8 600 Ă©lĂšves en 2017 par rapport Ă 2016, et de 25 900 Ă©lĂšves en 2018 par rapport Ă 2017. Cependant, les communes s'inquiĂštent du surcoĂ»t liĂ© au financement des Ă©coles maternelles privĂ©es. Actuellement, celles-ci ne bĂ©nĂ©ficient pas des subventions allouĂ©es par les communes, qui participent au financement des Ă©coles privĂ©es seulement Ă partir du primaire. Mais avec l'Ăąge de scolarisation obligatoire fixĂ© Ă 3 ans, les communes devront aussi financer les maternelles des Ă©coles privĂ©es. Selon les calculs du ComitĂ© national d'action laĂŻque, le coĂ»t atteindrait 150 millions d'euros. Au ministĂšre, on l'estime plutĂŽt Ă 100 millions d'euros. Jusqu'ici, pour les enfants de moins de 6 ans, le privĂ© â qui accueille environ 300 000 enfants en maternelle â entretenait ses locaux et achetait les fournitures avec ses propres moyens. Certains en appellent donc Ă un rĂ©examen de la loi DebrĂ© de 1959 qui rĂ©git le contrat d'association entre l'Etat et les Ă©coles privĂ©es et qui prĂ©voit que les communes participent au mĂȘme niveau aux frais de scolaritĂ© pour les enfants, qu'ils soient dans le public ou le privĂ©. 5Et pour les enfants qui auront 3 ans dans l'annĂ©e ? Les enfants devront ĂȘtre scolarisĂ©s dĂšs le mois de septembre de l'annĂ©e de leurs 3 ans. En revanche, prĂ©cise le ministĂšre de l'Education nationale, si l'enfant est nĂ© en fin d'annĂ©e et n'a que 2 ans au moment de la rentrĂ©e scolaire de septembre, il pourra faire son entrĂ©e Ă l'Ă©cole au second trimestre â il arrive souvent que de nouveaux enfants soient accueillis en maternelle aprĂšs les vacances de NoĂ«l et du Nouvel An. 6Qu'est-ce que ça change pour les enfants en situation de handicap ? L'avancement de l'Ăąge lĂ©gal de l'instruction obligatoire pourrait faciliter l'accueil des enfants en situation de handicap qui ne sont parfois scolarisĂ©s qu'Ă partir de 6 ans Ă l'heure actuelle. "Les parents pourront dĂ©sormais porter plainte ou dire qu'il faut appliquer la loi" en l'absence d'amĂ©nagements, estime Rodrigo Arenas, prĂ©sident de la FCPE FĂ©dĂ©ration des conseils de parents d'Ă©lĂšves, classĂ©e Ă gauche, interrogĂ© par franceinfo. "Cette mesure est un outil supplĂ©mentaire", mais elle pourrait se heurter Ă "la rĂ©alitĂ© du terrain" qui "ne permet pas forcĂ©ment l'application de la loi", c'est-Ă -dire la mise en place de solutions rĂ©pondant aux besoins spĂ©cifiques de ces enfants.
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Fondation iFRAP Vous venez de publier les rĂ©sultats d'une enquĂȘte assez inĂ©dite sur les moyens et le financement des Ă©coles primaires. Quels sont vos constats ? L'argent de l'Ă©cole En quĂȘte d'Ă©galitĂ© Snuipp Notre enquĂȘte rĂ©vĂšle de fortes inĂ©galitĂ©s dans les crĂ©dits scolaires allouĂ©s aux Ă©coles. D'une Ă©cole Ă l'autre, les Ă©carts sont de un Ă dix ! C'est ainsi que le montant des commandes passĂ©es par les enseignants pour mettre en Ćuvre leurs enseignements renouvellement des manuels scolaires, fournitures,⊠peuvent varier de 13 euros Ă 130 euros par Ă©lĂšve et par an. Quant aux sorties scolaires, leur financement tourne souvent au casse-tĂȘte pour les Ă©coles. Certaines bĂ©nĂ©ficient d'une mise Ă disposition gratuite, d'autres de financements supplĂ©mentaires, alors que d'autres encore n'ont rien. En ce qui concerne l'Ă©quipement informatique, lĂ encore les inĂ©galitĂ©s sont criantes. Le taux d'Ă©quipement qui est en moyenne trĂšs bas en comparaison avec nos voisins europĂ©ens 8 ordinateurs pour 100 Ă©lĂšves est Ă©galement trĂšs variable d'une Ă©cole Ă l'autre. A l'heure oĂč tous les Ă©lĂšves doivent maĂźtriser leur Brevet informatique B2i Ă la fin du CM2, cette situation va pĂ©naliser les Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans des Ă©coles peu et mal dotĂ©es. Au final, avec cette enquĂȘte, nous tirons la sonnette d'alarme. Nous craignons que ces disparitĂ©s ne deviennent un facteur croissant d'inĂ©galitĂ©s mais aussi un point de rupture dans le principe de gratuitĂ© devant l'Ă©cole. Fondation iFRAP Comment expliquez-vous ces diffĂ©rences ? Snuipp Il n'y a jamais eu Ă©galitĂ© totale entre les Ă©coles et cela tient aux liens historiques entre l'Ă©cole et la commune. Mais aujourd'hui, alors que les besoins se multiplient, ces inĂ©galitĂ©s s'accroissent. On peut lier cette montĂ©e en charge des inĂ©galitĂ©s Ă la fois aux moyens financiers dont disposent les communes et Ă leur volontĂ© en matiĂšre Ă©ducative, aux choix qu'elles opĂšrent, la ligne de partage ne se situant pas seulement entre communes riches ou pauvres, ni entre rural et urbain. La loi fixe la responsabilitĂ© des communes pour certaines dĂ©penses comme la construction et l'entretien des Ă©coles, leur Ă©quipement mobilier, chauffage, Ă©clairage et une partie des fournitures pĂ©dagogiques. D'autres obligations restent trĂšs imprĂ©cises, d'autant qu'il a Ă©tĂ© assignĂ© sans cesse de nouvelles missions Ă l'Ă©cole sans prendre la mesure des investissements nĂ©cessaires ni dĂ©finir les responsabilitĂ©s des uns et des autres. Photocopies, maintenance et Ă©quipement informatique, manuels scolaires, abonnement internet, logiciels Ă©ducatifs, classes dĂ©couverte⊠sont autant d'exemples de domaines reposant sur les capacitĂ©s de financement des communes. Certaines ont du mal Ă assumer. D'autres n'y voient pas une prioritĂ©. Fondation iFRAP Que faudrait-il faire pour corriger les inĂ©galitĂ©s de financement entre Ă©coles pour le fonctionnement, l'investissement ? Snuipp Les communes se retrouvent trop souvent Ă assumer des coĂ»ts humains et financiers de mesures dĂ©cidĂ©es par l'Ătat. Ainsi par exemple, la lecture intĂ©grale d'ouvrages de classiques de l'enfance et de la littĂ©rature jeunesse dĂšs le CE2, qui va dans un sens positif pour doter les Ă©lĂšves de solides bases culturelles, nĂ©cessite de disposer de multiples exemplaires pour mener un travail sĂ©rieux. De mĂȘme les Ă©coles ont besoin de documents spĂ©cifiques pour enseigner l'histoire des arts rĂ©cemment introduite dans les programmes, d'ordinateurs pour valider le B2i, de bus pour aller Ă la piscine⊠Le ministĂšre ne peut plus faire l'impasse sur ces nouveaux besoins et sur la maniĂšre dont l'Ă©cole doit les prendre en charge. Il est temps de poser publiquement le dĂ©bat, de sortir des systĂšmes permanents de dĂ©brouille ». Parmi nos propositions, nous suggĂ©rons l'Ă©laboration d'une charte d'Ă©quipement minimal pour dĂ©finir un cartable de base indispensable Ă chaque Ă©lĂšve. Celui-ci serait en partie financĂ© par la crĂ©ation d'un fonds de pĂ©rĂ©quation pour venir en aide aux communes dĂ©shĂ©ritĂ©es. Une mutualisation des moyens par l'intercommunalitĂ© est dĂ©jĂ parfois opĂ©rationnelle, quelle place prend l'Ătat dans la mise en Ćuvre de dispositifs garantissant plus d'Ă©galitĂ© dans l'accĂšs aux savoirs ? Fondation iFRAP Les communes ou les Ă©tablissements eux-mĂȘmes devraient-ils avoir la maĂźtrise de leur budget total rĂ©munĂ©ration des personnels enseignants inclus, afin de clarifier le financement des Ă©coles ? Snuipp La maĂźtrise du budget total ne garantit en rien contre la disparitĂ© de moyens. Celle-ci pourrait mĂȘme s'aggraver en s'Ă©tendant aux rĂ©munĂ©rations des personnels enseignants ! Pour les Ă©coles, ce que dit l'enquĂȘte, c'est que pour la quasi totalitĂ© 96,16% il faut dĂ©finir un cadre recensant l'intĂ©gralitĂ© des moyens nĂ©cessaires au bon fonctionnement des Ă©coles. 97,25% estiment qu'une remise Ă plat des responsabilitĂ©s et de la rĂ©partition des charges en matiĂšre Ă©ducative entre Ătat et communes est indispensable. Il s'agit de dire enfin qui fait quoi, qui paye quoi. C'est d'autant plus crucial que l'Ătat, Ă la fois multiplie ses demandes et se dĂ©sengage aujourd'hui de certaines de ses obligations. Les crĂ©dits pĂ©dagogiques Ăducation nationale, destinĂ©s Ă financer la mise en Ćuvre des projets d'Ă©cole ont Ă©tĂ© divisĂ©s par 13 depuis 2007. Fondation iFRAP Pensez-vous qu'il existe ces mĂȘmes disparitĂ©s de financement pour les Ă©coles privĂ©es sous contrat ? Snuipp Notons d'abord que les disparitĂ©s de financement entre public-privĂ© ne sont pas en faveur du secteur public, on l'a encore vu rĂ©cemment avec les suppressions de postes qui touchaient plus fortement le secteur public. Mais les Ă©coles privĂ©es, soumises aux mĂȘmes programmes, pourraient sans doute Ă©galement trouver un intĂ©rĂȘt Ă la mise Ă plat de l'Ă©quipement minimal dont devrait disposer toute Ă©cole, par un cahier des charges national qui permettrait aussi de rationaliser les demandes des Ă©quipes et de concevoir des outils d'Ă©valuation des dĂ©penses. Puisque vous ĂȘtes là ⊠DĂ©diĂ©e Ă la recherche sur les politiques publiques, la Fondation iFRAP est financĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ© privĂ©e dĂ©ductible des impĂŽts. Câest ce financement privĂ© qui la rend libre de parole, libre de ses axes de recherches et libre de ses propositions de avancer la France utilisez votre IFI, votre IR ou votre IS pour soutenir la Fondation iFRAP ! Je fais un don pour soutenir la Fondation IFRAP
Jurisprudencerelative au financement des Ă©coles privĂ©es par les communes. Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales (n° 8-9) reproduit lâarrĂȘt rendu par la Cour administrative dâappel de Lyon du [] #forfait communal #OGEC #financement de lâenseignement privĂ© #contentieux #justice administrative #jurisprudence. Les fiches associĂ©es. Fiche 0665. Les
PubliĂ© le 13 avril 2006 Jeunesse, Ă©ducation et formation Une proposition de loi, rĂ©cemment dĂ©posĂ©e au SĂ©nat, propose de modifier les conditions de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes. La loi du 13 aoĂ»t 2004 Ă©tend aux Ă©coles privĂ©es sous contrat d'association les rĂšgles de financement des Ă©coles publiques article 89. La proposition de loi modifierait le premier alinĂ©a de l'article 89 pour y inclure les alinĂ©a de l'article du Code de l'Ă©ducation Ă©nonçant les cas dans lesquels les communes de rĂ©sidence ne sont pas tenues de participer Ă ces dĂ©penses. La participation financiĂšre des communes de rĂ©sidence ne serait pas imposĂ©e lorsque ces communes peuvent accueillir les Ă©lĂšves dans leurs Ă©coles publiques. Une telle participation n'est imposĂ©e que dans le cas oĂč la commune de rĂ©sidence "aurait dĂ» participer au financement d'une Ă©cole publique de la commune d'implantation de l'Ă©tablissement privĂ© qui accueillerait le mĂȘme Ă©lĂšve". RĂ©fĂ©rences juridiques Proposition de loi visant Ă encadrer la participation des communes au financement des Ă©coles privĂ©es sous contrat d'association, SĂ©nat, texte 284.
Localtis: L'Association des maries de France (AMF), lors de son 89e congrÚs, a consacré, le 22 novembre, un atelier au financement des écoles primaires publiques et privées. La grande majorité des maires présents dans la salle, maires de petites communes pour la plupart, ont exprimé haut et fort leurs
LAssemblée nationale a adopté la proposition de loi Carle qui vise à rendre obligatoire une contribution municipale aux frais de scolarité des élÚves qui sont scolarisés dans le privé hors de la commune.
Sile coĂ»t d'un enfant scolarisĂ© dans une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique est de 800 euros par an, la commune doit verser aux Ă©coles privĂ©es un forfait du mĂȘme montant. L'abaissement de l'Ăąge de l'instruction obligatoire Ă l'Ăąge de 3 ans va conduire les communes Ă faire de mĂȘme pour les Ă©coles maternelles.
Financementdes Ă©coles privĂ©es par les communes Question soumise le 2 novembre 2006 M. Robert Tropeano attire l'attention de M. le ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche sur la circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 relative Ă l'application de l'article 89 de la loi n°2004-809 du 13 aoĂ»t 2004. Cettecirculaire concerne la mise Ă contribution des communes de rĂ©sidence aux frais de scolarisation des enfants frĂ©quentant une Ă©cole privĂ©e sous contrat d'association sur Cetexte, dĂ©posĂ© Ă lâinitiative du sĂ©nateur Jean-Claude CARLE et adoptĂ© Ă la quasi-unanimitĂ© (UMP-UC-PS) le 10 dĂ©cembre 2008 par le SĂ©nat, vise Ă mettre fin Ă lâinsĂ©curitĂ© juridique actuelle en consacrant le principe dâun traitement paritaire du public et du privĂ© pour le financement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es sous contrat par la commune de rĂ©sidence, tel que Depuispeu, les Ă©coles privĂ©es Ă©lĂ©mentaires sous contrat avec lâĂtat â câest-Ă -dire dont les enseignants sont payĂ©s par des fonds publics â peuvent exiger des communes une Siles lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout nâest pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des ĆdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par lâĂ©cole privĂ©e , demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. GYanXpC.