GaryrĂ©alise un classement des champions olympiques.complĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant.La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. . Pergunta de ideia denono244 - Informatique Introduction1Les sports olympiques, et la natation de compĂ©tition en particulier, offrent une occasion exceptionnellement claire pour Ă©tudier la nature de l’excellence. Dans d’autres champs, il peut ĂȘtre moins facile de dire quels sont les performers d’exception le peintre ou le pianiste le plus brillant, le businessman le plus productif, la serveuse la plus attentionnĂ©e ou le meilleur des pĂšres. Mais, dans le sport et c’est lĂ  un de ses charmes, le succĂšs est dĂ©fini plus exactement, par le succĂšs dans des compĂ©titions. Il y a des mĂ©dailles, des rubans et des coupes pour les premiĂšres, secondes et troisiĂšmes places ; des matches sont organisĂ©s pour faire se rencontrer les meilleurs compĂ©titeurs du monde ; en natation et en athlĂ©tisme, les temps sont mesurĂ©s Ă©lectroniquement au centiĂšme de seconde prĂšs ; il y a des statistiques publiĂ©es et des classements annoncĂ©s chaque mois ou chaque semaine. A la fin des Jeux olympiques, tous les quatre ans, on sait clairement qui a gagnĂ© et qui a perdu, qui est allĂ© en finale, qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour les Jeux, et qui n’a jamais participĂ© aux compĂ©titions sportives. 2Au sein de la natation de compĂ©tition tout spĂ©cialement, une stratification tranchĂ©e existe, non seulement entre les individus mais aussi bien entre les niveaux dĂ©finis dans ce sport. Au niveau infĂ©rieur, on a les Ă©quipes de clubs de campagne, qui fonctionnent pendant la saison estivale dans le cadre de tournois organisĂ©s de maniĂšre peu formelle, et modĂ©rĂ©ment compĂ©titifs. Au-dessus, il y a des Ă©quipes qui reprĂ©sentent des villes entiĂšres et qui concourent contre d’autres Ă©quipes reprĂ©sentant d’autres villes de l’Etat ou de la rĂ©gion ensuite, le niveau de compĂ©tition National Junior » qui aligne les meilleurs jeunes athlĂštes en dessous de 18 ans ; puis, le niveau National Senior tous Ăąges, les meilleurs du pays et, finalement, les champions qu’on peut appeler de classe olympique ou mondiale. A chacun de ces niveaux, on trouve, de maniĂšre prĂ©visible, certains individus en compĂ©tition tel athlĂšte nage dans un tournoi d’étĂ©, et ne rencontre jamais les nageurs d’autres villes tel nageur peut ĂȘtre rĂ©guliĂšrement qualifiĂ© pour des Ă©preuves Nationales Junior, mais pas pour les Ă©preuves Senior un troisiĂšme peut nager aux Jeux, mais ne jamais retourner dans les Ă©preuves Nationales Junior. Les niveaux du sport sont remarquablement distincts les uns des autres. 3C’est pratique pour celui qui Ă©tudie la stratification. Comme le succĂšs en natation est bien dĂ©finissable, et le systĂšme de stratification relativement peu ambigu si bien que le progrĂšs d’un athlĂšte peut ĂȘtre aisĂ©ment mesurĂ©, nous pouvons clairement voir, en comparant les niveaux et en Ă©tudiant les individus dans leurs dĂ©placements entre, et au sein, des niveaux, ce qui produit exactement l’excellence. En outre, les carriĂšres en natation sont relativement courtes on peut obtenir des succĂšs remarquables en peu de temps. Rowdy Gaines, dĂ©butant en sport Ă  17 ans, est passĂ© directement d’un club local au record du monde dans un 100 mĂštres nage libre en seulement trois annĂ©es. Cela permet au chercheur de mener une vĂ©ritable recherche longitudinale en peu de temps. 4Bref, en natation compĂ©titive, on peut apprendre assez vite quelque chose Ă  propos de la stratification c’est un lieu privilĂ©giĂ© pour Ă©tudier la nature de l’excellence. 5L’approche suivie ici s’inscrit dans l’interactionnisme symbolique et la phĂ©nomĂ©nologie, tels qu’ils sont dĂ©finis par Peter Berger et Thomas Luckmann, Herbert Blumer et Alfred Schutz [2]. La littĂ©rature de sociologie du sport est pauvre sur la natation on s’appuiera sur des classiques et quelques travaux rĂ©cents [3].La recherche6De janvier 1983 Ă  aoĂ»t 1984, j’ai assistĂ© Ă  une sĂ©rie de rencontres de natation, de classe nationale et internationale, organisĂ©es par United States Swimming, Inc. USS, l’instance dirigeante nationale pour cette discipline. United States Swimming contrĂŽle le processus de sĂ©lection des Ă©quipes amĂ©ricaines pour les rencontres internationales tels les Jeux olympiques, et accrĂ©dite plusieurs milliers de clubs amateurs dans tout le pays, rĂ©unissant plusieurs centaines de milliers d’athlĂštes, en majoritĂ© des enfants et des adolescents. Ces clubs fournissent la base organisationnelle de la natation amateure en AmĂ©rique. Les compĂ©titions suivies comprenaient Ă  la fois des rencontres indoor et des Championnats nationaux outdoor, le meeting International de l’USS, le tournoi des Champions du magazine Seventeen, le meeting des Champions Speedo / Dupont, les rencontres prĂ©paratoires aux Jeux de 1984 et les Jeux olympiques de 1984 eux-mĂȘmes. J’avais une accrĂ©ditation de journaliste et j’étais libre de me dĂ©placer et de parler Ă  qui je voulais. Dans la plupart des dĂ©placements, je voyageais avec los Nadadores les Nageurs de Mission Viejo Californie, champions par Ă©quipe des Etats-Unis Ă  l’époque, partageant leur vie lors des transferts en avion, Ă  l’hĂŽtel, pour les repas et en ville. J’ai vĂ©cu avec les entraĂźneurs et les athlĂštes de cette Ă©quipe en assumant le rĂŽle traditionnel d’observateur participant. Il Ă©tait explicite pour tout le monde que j’étais lĂ  en tant que chercheur il n’y a eu aucune tromperie Ă  aucun moment de l’enquĂȘte. Durant cette phase et par la suite, j’ai interviewĂ© un total de quelque 120 nageurs et entraĂźneurs de classe nationale et mondiale [4]. 7Pendant ces annĂ©es, j’ai frĂ©quemment passĂ© de trois jours Ă  un mois et demi Ă  Mission Viejo Ă  une heure de route, au sud de Los Angeles en cĂŽtoyant les entraĂźneurs, visitant les installations et interviewant nageurs, entraĂźneurs et officiels. Le club des Nageurs m’a ouvert complĂštement l’accĂšs aux lieux de pratique, aux sĂ©ances de musculation, aux rĂ©unions d’équipe, aux soirĂ©es et autres Ă©vĂšnements. De plus, j’étais prĂ©sent Ă  Mission Viejo pendant le stage de PrĂ©paration olympique qui s’est tenu lĂ  en juillet 1984, et j’étais le seul non-membre du club au bord des bassins pendant les aprĂšs-midis d’entraĂźnement Ă  huis clos de l’équipe olympique. En outre, je viens d’achever cinq annĂ©es comme entraĂźneur d’une Ă©quipe de nageurs de niveau d’ñge rĂ©gional 7-16 ans dans l’Etat de New York. Dans cette fonction, je me suis rendu Ă  de nombreux meetings, depuis la rĂ©union du plus petit club de campagne dans le Championnat de la Zone Est, jusqu’aux grands meetings de la Mississipi River. J’ai aussi entraĂźnĂ© dans le sud des Etats-Unis, et travaillĂ© avec des dĂ©butants comme avec des dĂ©tenteurs de records du groupe d’ñge National. 8Bref, ce compte-rendu repose sur une expĂ©rience durable partagĂ©e avec les nageurs Ă  tous les niveaux d’habiletĂ©, pendant une demi-douzaine d’annĂ©es. L’observation a couvert l’ensemble des carriĂšres, et j’ai eu la chance de comparer, non seulement des athlĂštes appartenant au mĂȘme niveau perception que la plupart des entraĂźneurs partagent, mais entre les niveaux les plus contrastĂ©s. De ce fait, les analyses Ă©vitent l’habituel problĂšme de sociologie de la connaissance » de l’observateur uniquement familiarisĂ© avec les athlĂštes d’un seul niveau. Quand des entraĂźneurs de haut-niveau, par exemple, discutent de ce qui permet le succĂšs, ils pensent souvent Ă  des diffĂ©rences entre les athlĂštes qu’ils observent dans le haut-niveau. Leur ignorance des rĂ©alitĂ©s quotidiennes des niveaux infĂ©rieurs programmes d’apprentissage de la nage, Ă©quipes de clubs de campagne les empĂȘche d’avoir une vision vĂ©ritablement comparative. Ou quand des journalistes sportifs Ă©crivent Ă  propos des athlĂštes qualifiĂ©s aux Jeux, ils commencent de maniĂšre typique la recherche une fois que les actions dĂ©cisives ont eu lieu, et ils manquent d’une vĂ©ritable perspective longitudinale ; la mĂ©morisation par le nageur de son histoire passĂ©e subira des distorsions. 9Cette Ă©tude des nageurs olympiques, Ă  l’opposĂ©, 1 observe diffĂ©rents niveaux du sport, et 2 a Ă©tĂ© engagĂ© bien avant les Jeux, alors que personne ne connaissait Ă©videmment qui gagnerait et qui ne gagnerait pas elle fut conçue avec le projet explicite de voir comment la plante pousse avant que la fleur ne s’épanouisse. Le rĂ©sultat est Ă  la fois transversal en observant tous les niveaux du sport et longitudinal couvrant l’étendue des carriĂšres.10Par excellence », j’entends une supĂ©rioritĂ© durable des performances ». L’athlĂšte qui excelle rĂ©alise rĂ©guliĂšrement, voire de maniĂšre routiniĂšre, des performances meilleures que celles de ses concurrentes. La permanence des performances supĂ©rieures indique qu’un athlĂšte est vĂ©ritablement meilleur qu’un autre, et que la diffĂ©rence entre eux n’est pas le produit de la chance. Cette dĂ©finition s’applique Ă  tous les niveaux du sport, et diffĂ©rencie les athlĂštes. La supĂ©rioritĂ© discutĂ©e ici peut ĂȘtre celle d’un nageur sur un autre, ou de tous les athlĂštes d’un niveau disons, le niveau olympique sur un autre niveau. Par cette dĂ©finition, nous ne sommes pas contraints de juger une performance Ă  l’aune d’un critĂšre absolu, mais seulement par rapport Ă  d’autres performances. Il y a des leaders reconnus dans toute Ă©quipe, tout comme il y a des Ă©quipes largement reconnues comme dominantes. 11Pour prĂ©senter ce que sont les sources de l’excellence pour des athlĂštes olympiques, je dois suggĂ©rer tout d’abord – rĂ©servant la dĂ©monstration pour plus tard – ce qui ne produit pas l’ n’est pas, selon mes rĂ©sultats, le produit de personnalitĂ©s socialement dĂ©viantes. Ces nageurs ne semblent pas ĂȘtre des hurluberlus », ni des sauvages » des gosses qui ont abandonnĂ© la vie normale des teenagers » [5]. Si leurs comportements rĂ©sultent de traits de personnalitĂ©, ces traits ne sont pas Ă©vidents. Peut-ĂȘtre est-ce vrai, comme le veut la mythologie des sports, que les meilleurs athlĂštes ont plus confiance en eux-mĂȘmes bien que ce point soit discutable ; mais une telle confiance pourrait ĂȘtre un effet de la rĂ©ussite, non une cause de celle-ci [6].L’excellence ne rĂ©sulte pas de changements quantitatifs du comportement. Une augmentation du temps d’entraĂźnement, per se, ne fait pas nager plus vite, et n’amĂ©liore pas la prĂ©paration psychologique, de mĂȘme que de mouvoir les bras plus vite. Faire simplement davantage du mĂȘme ne conduit pas Ă  une Ă©lĂ©vation du niveau en ne rĂ©sulte pas de quelque qualitĂ© intime spĂ©ciale de l’athlĂšte. Le talent » est le mot usuel pour cette qualitĂ© parfois, on parle de don », ou d’ aptitude naturelle ». Ces termes sont employĂ©s pour mystifier les procĂ©dĂ©s terre-Ă -terre de la rĂ©ussite en sport, nous Ă©loignant d’une analyse rĂ©aliste des facteurs concrets qui mĂšnent Ă  la performance superlative, et nous protĂ©geant du sentiment de responsabilitĂ© face Ă  nos propres alors, d’oĂč vient l’excellence, la supĂ©rioritĂ© rĂ©guliĂšre des performances ?I – L’excellence suppose une diffĂ©renciation qualitative12L’excellence dans la natation de compĂ©tition est atteinte par le biais d’une diffĂ©renciation qualitative avec les autres nageurs, et non au moyen d’une augmentation quantitative de l’activitĂ©. Cela signifie, en bref, que les niveaux du sport sont qualitativement distincts la stratification est discrĂšte, non continue ; et, du fait de ces caractĂ©ristiques, l’univers de la natation se prĂ©sente comme une multiplicitĂ© de mondes, plutĂŽt que comme une entitĂ© unique, chacun de ces mondes ayant ses formes de comportements. 13Avant de dĂ©tailler ces points, je dois Ă©claircir ce qu’on entend par quantitatif » et qualitatif ». Par quantitĂ©, nous entendons le nombre ou le montant de quelque chose. Une amĂ©lioration quantitative suppose l’accroissement du nombre d’une des choses que l’on fait. Un athlĂšte qui s’entraĂźne 2 heures par jour et augmente cette activitĂ© Ă  4 heures a accompli un changement quantitatif de comportement. Ou, une nageuse qui nage 5 miles et passe Ă  7 miles. Elle fait davantage de la mĂȘme chose. Ou encore, un nageur de style libre qui, tout en conservant la mĂȘme technique de crawl, dĂ©place ses bras Ă  un nombre plus Ă©levĂ© de mouvements par minute, a effectuĂ© un changement quantitatif. Une amĂ©lioration quantitative implique de faire davantage de la mĂȘme chose. 14Par qualitĂ©, par contre, nous entendons le caractĂšre ou la nature de la chose. Un changement qualitatif suppose de modifier ce qui est actuellement fait, et pas seulement d’en faire plus. Pour un nageur, un changement de qualitĂ© dans sa technique de brasse consisterait Ă  Ă©carter mouvement de godille les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs plutĂŽt que de les tirer directement vers l’arriĂšre ; ou, au lieu de se soulever hors de l’eau au moment du virage, de rester prĂšs de la surface. Les autres changements qualitatifs comprennent d’aller concourir dans un meeting rĂ©gional, au lieu de rester dans un meeting local ; manger des lĂ©gumes et absorber des hydrates de carbone plutĂŽt que des graisses et des sucres ; s’inscrire Ă  un Ă©vĂ©nement de niveau plus faible plutĂŽt qu’à un plus fort ; apprendre Ă  faire un virage culbute en crawl plutĂŽt que de se retourner et de pousser le bord ; ou de s’entraĂźner Ă  un niveau d’intensitĂ© quasi-compĂ©titif plutĂŽt qu’irrĂ©guliĂšrement. Chacun d’entre eux implique de faire les choses diffĂ©remment qu’avant, pas nĂ©cessairement de faire plus. Une amĂ©lioration qualitative suppose de faire des sortes de choses diffĂ©rentes. 15Ensuite, nous pouvons examiner comment une diffĂ©renciation qualitative devient manifeste. 16* Les diffĂ©rents niveaux du sport sont qualitativement distincts. Les champions olympiques ne font pas seulement davantage de la mĂȘme chose que les nageurs des clubs de campagne des tournois d’étĂ©. Ils ne font pas que nager plus d’heures, ou mouvoir leurs bras plus vite, ou suivre un plus grand nombre d’entraĂźnements. Ce qui les rend plus rapides ne peut ĂȘtre comparĂ© quantitativement aux nageurs de niveau infĂ©rieur, parce que mĂȘme s’il y a des diffĂ©rences quantitatives – et certainement il y en a, par exemple dans le nombre d’heures passĂ©es Ă  s’entraĂźner –, elles ne sont pas du tout, je pense, le facteur dĂ©cisif [7]. 17Au lieu de cela, ils font les choses diffĂ©remment. Leurs brasses sont diffĂ©rentes, leurs attitudes sont diffĂ©rentes, leurs groupes d’amis sont diffĂ©rents ; leurs parents ont un rapport au sport diffĂ©rent, les nageurs se prĂ©parent diffĂ©remment pour leurs courses, et ils s’inscrivent dans des catĂ©gories de meetings et de rĂ©unions diffĂ©rentes. Il y a de multiples discontinuitĂ©s de cette sorte entre, disons, les nageurs engagĂ©s dans les compĂ©titions des Championnats de la Ville du coin et ceux qui participent aux compĂ©titions prĂ©-olympiques. Il faut prendre en considĂ©ration trois types de diffĂ©rences. 181 La technique. Les styles de mouvements, de plongeon et de virage sont radicalement diffĂ©rents aux diffĂ©rents niveaux. Au niveau C » le plus bas dans le systĂšme de classement de l’United States Swimming, une nageuse de brasse tend Ă  ramener ses bras loin derriĂšre elle, Ă  battre des jambes largement sans les ramener ensemble Ă  la fin, Ă  se maintenir assez haut hors de l’eau dans le virage, Ă  manquer de prendre une grande impulsion aprĂšs le virage, et toucher d’une seule main lors du finish. Par comparaison, un nageur de haut niveau AAAA », en brasse, Ă©carte les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs puis les ramĂšne vers l’intĂ©rieur contre la poitrine d’un mouvement trĂšs similaire Ă  un balayage ne tirant jamais les bras de l’avant vers l’arriĂšre, produit des battements Ă  faible amplitude et avec les pieds qui reviennent ensemble, reste en position immergĂ©e dans les virages, prend une longue impulsion sous l’eau aprĂšs le virage et touche la ligne de finish des deux mains. Non seulement les mouvements sont diffĂ©rents, mais ils sont si diffĂ©rents qu’un nageur C » serait Ă©tonnĂ© de voir Ă  quoi un nageur AAAA » ressemble quand il nage. L’apparence elle-mĂȘme est dramatiquement diffĂ©rente, tout comme la vitesse Ă  laquelle il nage. Il en va de mĂȘme pour les autres nages Ă  un degrĂ© plus ou moins Ă©levĂ©, et certainement pour les dĂ©parts plongeons et les virages. Pour apporter une autre observation, les nageurs de niveau olympique sont Ă©tonnamment silencieux quand ils plongent – ça fait un petit splash ». Inutile de dire qu’avec un dĂ©butant de 10 ans, il n’en va pas de mĂȘme. 192 La discipline. Les meilleurs nageurs sont les plus stricts avec leur entraĂźnement, venant aux sĂ©ances Ă  l’heure, faisant soigneusement les mouvements canoniques de la nage compĂ©titive sans violer les rĂšgles techniques de la discipline [8], surveillant ce qu’ils mangent, dormant avec rĂ©gularitĂ©, faisant les Ă©chauffements adĂ©quats avant les Ă©preuves, et ainsi de suite. Leur Ă©nergie est soigneusement canalisĂ©e. Le plongeur Greg Louganis, qui remporta deux mĂ©dailles d’or aux Jeux de 1984, pratiquait seulement trois heures par jour – ce qui n’est pas un long temps – divisĂ©es en deux ou trois sessions. Mais, durant chaque session, il essaye de faire en sorte que chaque plongeon soit parfait. Louganis ne bĂącle jamais durant l’entraĂźnement, et de mĂȘme il ne bĂącle pas en compĂ©tition [9]. 203 L’attitude. Aux plus hauts niveaux de la natation compĂ©titive, quelque chose comme une inversion d’attitude prend place. Les aspects mĂȘmes du sport que le nageur de classe C » trouve astreignants, le nageur de haut-niveau les apprĂ©cie. Ce que les autres perçoivent comme ennuyeux – disons, nager de long en large, le long d’une ligne d’eau – ils le trouvent paisible, voire mĂ©ditatif [10], le prennent souvent comme un dĂ©fi, ou comme une thĂ©rapie. Ils savourent les tĂąches les plus dures, se projettent vers les compĂ©titions les plus difficiles, essayent de se fixer des buts exigeants. Venant pour l’entraĂźnement de 17h30 Ă  Mission Viejo, de nombreux nageurs arrivaient frais, rigolards, bavardant, savourant la vie, apprĂ©ciant peut-ĂȘtre le fait que la plupart des gens auraient positivement dĂ©testĂ© faire cela. Il est faux de croire que les athlĂštes d’élite endurent de grands sacrifices pour parvenir Ă  leurs fins. Souvent, ils ne perçoivent pas ce qu’ils font comme un sacrifice. Ils aiment ça [11]. 21Ces diffĂ©rences qualitatives sont ce qui distingue les niveaux du sport. Elles sont trĂšs nettes, tandis que les diffĂ©rences quantitatives entre les niveaux, aussi bien dans l’entraĂźnement que dans la compĂ©tition, peuvent ĂȘtre Ă©tonnamment faibles en vĂ©ritĂ©. David Hemery, qui gagna une mĂ©daille d’or au 400 mĂštres haies aux Jeux de 1968, a recueilli des interviews d’athlĂštes de classe mondiale dans 22 disciplines diffĂ©rentes. La plupart du temps, le temps passĂ© Ă  s’entraĂźner un facteur quantitatif, dans notre analyse ne change pas significativement depuis le dĂ©but de leur spĂ©cialisation jusqu’au haut niveau ». MalgrĂ© tout, de petites diffĂ©rences quantitatives dans les performances peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  de trĂšs grandes diffĂ©rences qualitatives dans la finale du 100 mĂštres nage libre hommes des Jeux de 1984, Rowdy Gaines, le vainqueur, finit devant Mark Stockwell, le second, avec 44 centiĂšmes de seconde d’avance, soit 0,8%. Entre Gaines et le nageur classĂ© huitiĂšme pratiquement inconnu, Dirk Korthals, d’Allemagne de l’Ouest, il y avait seulement 2,2% de diffĂ©rence de temps. En fait, entre Rowdy Gaines, le nageur le plus rapide du monde cette annĂ©e-lĂ , et un champion dans la catĂ©gorie des dix ans, la diffĂ©rence quantitative en vitesse n’est que de 30%. Encore une fois ici, comme dans bien des cas, une diffĂ©rence quantitative plutĂŽt faible produit une diffĂ©rence qualitative Ă©norme. Gaines fut nettement un vainqueur des plus grandes compĂ©titions internationales, dĂ©tenteur du record du monde et de mĂ©dailles d’or au cours de trois Jeux olympiques. 22* La stratification du sport est discrĂšte, non continue. Entre les niveaux du sport, il y a des ruptures – ou discontinuitĂ©s – significatives. Cela inclut des diffĂ©rences dans les attitudes, la discipline et la technique qui, en retour, produisent des diffĂ©rences de rapiditĂ©, petites, mais consĂ©quentes. Des Ă©quipes toutes entiĂšres prĂ©sentent de telles diffĂ©rences quant Ă  l’attitude, la discipline et la technique qu’elles paraissent vĂ©ritablement liĂ©es » Ă  certains niveaux [12]. Certaines Ă©quipes rĂ©ussissent toujours bien Ă  certains niveaux du Championnat National, d’autres au niveau RĂ©gional, d’autres aux rencontres locales. Et, assurĂ©ment, certains nageurs restent typiquement au sein d’un mĂȘme niveau tout au long de leur carriĂšre, conservant durant toute cette carriĂšre les mĂȘmes habitudes qu’ils avaient Ă  leurs dĂ©buts. Au sein d’un niveau, les amĂ©liorations en termes de compĂ©tition pour de tels nageurs sont typiquement marginales, reflĂ©tant surtout les Ă©carts diffĂ©rentiels de croissance au tout dĂ©but de la pubertĂ©, par ex. ou les manƓuvres pour ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© dans la petite sphĂšre de leur niveau. 23Je suggĂšre ici que les athlĂštes n’atteignent pas le plus haut-niveau simplement par un processus de progression, en accumulant purement du temps dans la pratique ; les amĂ©liorations d’un niveau Ă  l’autre ne rĂ©sultent pas de changements quantitatifs. Aucune quantitĂ© de travail supplĂ©mentaire en soi ne transformera un nageur de classe C » en un nageur AAAA » sans qu’il y ait concurremment des changements qualitatifs dans la maniĂšre de faire ce travail. Au-delĂ  d’une amĂ©lioration initiale de la force, de la souplesse et des sensations, il y a peu de gains de vitesse Ă  rĂ©aliser Ă  travers une simple augmentation du volume d’entraĂźnement. Au contraire, les athlĂštes parviennent aux plus hauts niveaux grĂące Ă  des sauts qualitatifs des changements notables dans leur technique, la discipline et les attitudes, rĂ©alisĂ©s journellement Ă  travers un changement de cadre, e. g. en se joignant Ă  un nouveau groupe avec un nouvel entraĂźneur, de nouveaux amis, etc. qui travaillent Ă  un plus haut niveau. Sans ces sauts qualitatifs, aucune amĂ©lioration majeure ascension dans les niveaux de la compĂ©tition ne se produira. 24Nous rencontrons le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans d’autres domaines d’action. Carl von Clausewitz, l’auteur d’un traitĂ© de stratĂ©gie militaire classique du XIXe siĂšcle, De la Guerre, note que les grands gĂ©nĂ©raux et il aurait pu ajouter, les grands nageurs et entraĂźneurs montent en grade rapidement. SpĂ©cialement pendant les pĂ©riodes de guerre, quand le rĂ©sultat sur le champ de bataille est une nĂ©cessitĂ© vitale, il n’y a pas de longue pĂ©riode d’apprentissage avant d’atteindre les plus hauts rangs, ni d’ accumulation » ennuyeuse de savoirs ou d’habiletĂ©s 25 Les grands gĂ©nĂ©raux ne sont jamais issus de la caste des officiers Ă©rudits, ou des savants. La plupart du temps, leur situation ne les avait guĂšre mis en mesure d’accumuler de vastes connaissances
 Il n’y a pas d’activitĂ© de l’intelligence humaine possible sans l’acquisition d’un ensemble de notions. Il s’agit donc seulement de savoir de quelle espĂšce doivent ĂȘtre ces notions. » [13] 26Le mĂȘme schĂ©ma vaut pour la vie universitaire. Les figures majeures d’une discipline ne sont pas ceux qui ont la quantitĂ© de production la plus grande – bien que cela puisse donner un avantage Ă  ceux qui sont largement lus – mais plutĂŽt ceux qui Ă©crivent des articles et des livres d’une qualitĂ© ou d’un genre tel qu’ils sont largement lus et commentĂ©s. Jamais le simple nombre de papiers prĂ©sentĂ©s dans des confĂ©rences locales ou publiĂ©s dans des journaux mineurs ne sera Ă©quivalent Ă  une MĂ©daille d’or du CNRS en sociologie [14] ou Ă  un article dans Deadalus [15]. Au niveau micro, augmenter simplement le nombre d’heures de travail fait chaque jour ne produira aucun changement majeur de statut si le genre de travail fait reste le mĂȘme. 27Cela reste difficile Ă  croire complĂštement. Cela semble contredire notre sens commun », ce que nous voyons dans notre expĂ©rience quotidienne. Le fait est que, quand autour de nous les gens en font davantage, ils tendent Ă  faire mieux. Quand on joue une partie de football le weekend, un simple accroissement des efforts par exemple en marquant en permanence un adversaire conduit Ă  une meilleure rĂ©ussite Cette bande de mecs va-t-elle se saigner, juste pour finir aller boire une biĂšre ? ». On dit aux enfants dans les championnats scolaires – et leurs entraĂźneurs finissent par le croire – que travailler dur est la premiĂšre cause de la rĂ©ussite [16], et les entraĂźneurs de natation partagent largement la croyance que ceux qui sont dans le sport le plus long temps et nagent tout au long de l’annĂ©e ont le plus de succĂšs. Les entraĂźneurs de haut-niveau amĂ©ricains sont pris dans le mĂȘme prĂ©jugĂ©, attribuant souvent la rĂ©ussite au dur labeur » ou au talent ». Comme ils vivent, de maniĂšre non-rĂ©flexive, dans le haut-niveau ayant effectuĂ© lĂ  presque toute leur carriĂšre d’entraĂźneur, ils ne voient jamais ce qui crĂ©e les diffĂ©rences entre les niveaux. Le fait est que les changements quantitatifs apportent la rĂ©ussite – mais seulement au sein d’un niveau dans la discipline [17]. Faire plus du mĂȘme apporte quelques bĂ©nĂ©fices, mais seulement sous une forme limitĂ©e, localisĂ©e. On peut s’assurer un mince avantage sur ses pairs en faisant plus sans changer la qualitĂ© de ce qui est fait. 28Ayant vu que le plus est le mieux » au sein de situations locales, nous essayons d’extrapoler [18]. Si je travaille dur ce point pour atteindre mon niveau, avec quelle duretĂ© les nageurs olympiques devront-ils travailler ? Si je fais tel sacrifice pour me qualifier pour les Championnats de l’Etat, quel sacrifice doivent-ils faire ? On croit, en extrapolant Ă  partir de ce que l’on a appris Ă  propos de la rĂ©ussite Ă  son propre niveau, qu’ils doivent travailler de maniĂšre incroyablement dure, qu’ils doivent ressentir une pression formidable, qu’ils doivent faire de plus en plus de sacrifices pour rĂ©ussir. Supposant implicitement que la stratification en sport est continue plutĂŽt que discrĂšte que les diffĂ©rences sont quantitatives, on croit que les athlĂštes de haut-niveau font des choses incroyables. En bref, on croit qu’ils doivent ĂȘtre surhumains. 29* Ce sont rĂ©ellement plusieurs mondes, chacun avec ses modĂšles de conduite. L’analyse dĂ©veloppĂ©e ci-dessus peut ĂȘtre poussĂ©e un cran plus avant. Si, comme je l’ai suggĂ©rĂ©, il y a rĂ©ellement des ruptures qualitatives entre les niveaux du sport, et si les gens ne font pas leur chemin vers la gloire » simplement dans un sens additif, peut-ĂȘtre que notre conception d’un seul monde de la natation est inappropriĂ©e. J’ai parlĂ© du sommet » du sport, et de niveaux » au sein du sport. Ces mots suggĂšrent que tous les nageurs sont, Ă  proprement parler, en train de monter la mĂȘme Ă©chelle, visant les mĂȘmes buts, partageant les mĂȘmes valeurs, nageant les mĂȘmes nages, tous aspirant Ă  la mĂ©daille d’or olympique. Mais ils ne le sont pas [19]. Certains veulent des mĂ©dailles d’or, d’autres veulent appartenir Ă  la sĂ©lection nationale, d’autres veulent de l’exercice, ou se marrer avec des potes, ou ĂȘtre en plein air, au soleil et dans l’eau. Certains essaient d’échapper Ă  leur famille. Les images de l’élite » et des niveaux » de la natation que j’ai employĂ©es jusqu’ici sont le reflet de la domination d’une certaine fraction de nageurs et d’entraĂźneurs dans le sport l’élite est ce qu’ils considĂšrent comme l’élite, et leur dĂ©finition du succĂšs est celle qui a le plus largement cours dans United States Swimming. Les nageurs les plus rapides considĂšrent comme allant de soi que ce qui est rapide est le meilleur – plutĂŽt que, par exemple, le plus beau qui soit le meilleur ; ou que l’implication des parents est ce qu’il y a de mieux ; ou que les enfants bien dans leur corps » quelque soit la signification de ceci, c’est le mieux. La terminologie elle-mĂȘme, Ă©lite » et niveau », rĂ©ifie le systĂšme de classement en vigueur. 30Une telle rĂ©ification n’est pas seulement suspecte d’un point de vue analytique, elle est aussi incorrecte au plan empirique. La plupart des nageurs n’ont pas envie de gagner une mĂ©daille olympique. Quelques-uns peuvent avoir, au mieux, un vague dĂ©sir, non-suivi d’actes, d’aller un jour aux Championnats Nationaux. Bien sĂ»r, si un adulte demande Ă  un enfant ce qu’il veut accomplir en nageant, l’enfant rĂ©pondra je veux devenir Champion olympique », mais c’est davantage pour impressionner ou pour faire plaisir aux adultes que pour annoncer les intentions personnelles de l’enfant. Quand les athlĂštes les plus jeunes parlent de ce genre de sujet, c’est pour partager des rĂȘves, pas pour annoncer des plans ; et les fantasmes sont plus souvent apprĂ©ciĂ©s dans leur irrĂ©alitĂ© que dans leur rĂ©alisation. 31Aussi, nous devons envisager non un monde de la natation, mais de multiples mondes [20] et changer de monde est une Ă©tape importante vers l’excellence, une diffĂ©renciation verticale plutĂŽt qu’horizontale du sport. Ce que j’ai appelĂ© des niveaux » est mieux dĂ©crit comme des mondes » ou des sphĂšres ». Dans certains de ces mondes, les parents sont vaguement impliquĂ©s, les entraĂźneurs sont des adolescents employĂ©s comme des surveillants, les pratiques ont lieu peu de fois dans la semaine, les compĂ©titions sont programmĂ©es peut-ĂȘtre une semaine Ă  l’avance, la saison dure quelques semaines pendant l’étĂ©, et les nageurs qui sont plus nettement rapides que les autres peuvent ĂȘtre dĂ©couragĂ©s par la pression sociale d’aller en compĂ©tition, parce qu’ils trouvent le plaisir en dehors d’elle [21]. Le grand Ă©vĂ©nement de la saison est le Championnat de la Ville, quand les enfants de toute l’aire mĂ©tropolitaine viennent passer deux jours Ă  concourir les uns et les autres dans de multiples Ă©preuves, et le reste du temps demeurent assis sous de grandes tentes Ă  jouer aux cartes, lire, Ă©couter de la musique, et bavarder. Dans un autre monde, les entraĂźneurs sont trĂšs puissants, les parents ne sont aperçus qu’occasionnellement et jamais sur les bords de bassin, les nageurs voyagent sur des milliers de kilomĂštres pour participer Ă  des rencontres, ils nagent six jours par semaine pendant des annĂ©es en continu, et les plus rapides parmi eux sont objets de respect et de louanges. Le grand Ă©vĂ©nement dans la saison peut ĂȘtre le Championnat National, oĂč les athlĂštes passent beaucoup de temps – s’asseyant sous de grandes tentes, jouant aux cartes, lisant, Ă©coutant de la musique et bavardant [22]. 32Chacun de ces mondes enferme une figure de personnage puissant et d’athlĂšte dominant, et occuper une position prĂ©dominante dans un monde ne garantit pas d’en avoir une dans un autre [23]. Aux niveaux les plus modestes, les parents des nageurs ont voix au chapitre ; au plus haut niveau, les entraĂźneurs ; peut-ĂȘtre dans les Ă©quipes de MaĂźtres, qui sont composĂ©es de nageurs de plus de 25 ans, les nageurs eux-mĂȘmes [24]. Chaque monde a des buts distincts aller aux Jeux olympiques, faire un bon temps aux Championnats nationaux, gagner un tournoi local, avoir du bon temps dans les semaines qui viennent. Dans chaque monde, les techniques sont au moins quelque peu diffĂ©rentes comme pour le geste de brasse, discutĂ© plus haut et les familles et les amis ont leur rĂŽle. Sous tous ces rapports, et bien d’autres encore, chaque soit-disant niveau » de la natation compĂ©titive est diffĂ©rent des autres. Les diffĂ©rences ne sont pas de simples Ă©carts quantifiables dans un espace unidimensionnel menant vers les Jeux olympiques. Les objectifs sont variĂ©s, les participants ont des engagements multiples, les techniques se mĂ©langent [25]. 33Cette notion de diffĂ©renciation horizontale du sport – des mondes sĂ©parĂ©s au sein de la natation compĂ©titive, plutĂŽt qu’une hiĂ©rarchie – peut paraĂźtre rĂ©futĂ©e par le fait Ă©vident que monter» jusqu’au niveau olympique est trĂšs difficile, alors que redescendre » est apparemment facile, comme si une force de gravitĂ© s’exerçait. Nous savons tous que l’on ne devient pas champion olympique en un jour. Il faut du temps pour acquĂ©rir toutes ces habiletĂ©s, saisir les techniques, dĂ©velopper l’envie de gagner, changer ses attitudes, se soumettre Ă  la discipline. Le travail physique, ainsi que les ajustements psychologiques et sociaux sont consĂ©quents. Cette difficultĂ© suggĂšre l’idĂ©e d’une relation asymĂ©trique entre ces mondes. 34Moins Ă©vident, cependant, est le fait que revenir au point de dĂ©part » est difficile pratiquement. PremiĂšrement, les techniques, une fois apprises et incorporĂ©es, ne se dĂ©tĂ©riorent pas en un jour. Un assez grand nombre de nageurs, des annĂ©es aprĂšs s’ĂȘtre retirĂ©s de la compĂ©tition, peuvent revenir et, avec quelques mois d’entraĂźnement, faire de bonnes choses. En 1972, une certaine Sandra Nielson, 16 ans, gagnait trois mĂ©dailles d’or aux Jeux de Munich en natation. En 1984, atteignant juste ses 29 ans, elle participait aux Championnats Nationaux de Course de Distance, se qualifiait pour la finale, et nageait plus vite qu’elle ne l’avait fait 12 ans plus tĂŽt – et avec nettement moins d’entraĂźnement [26]. A ce moment-lĂ , elle avait Ă©tĂ© Ă©loignĂ©e de la compĂ©tition pendant 10 ans, ne revenant que quelques mois avant les Nationaux. Nielson avait trĂšs peu perdu de sa capacitĂ©. 35Ensuite, il semble qu’il y a des effets permanents ou persistants de l’entraĂźnement intensif les attitudes de compĂ©titivitĂ© et les stratĂ©gies pour concourir, une fois apprises sont rarement oubliĂ©es [27]. Et, finalement – et c’est peut ĂȘtre le plus significatif –, la pression sociale est forte pour ne pas redescendre » Ă  un niveau infĂ©rieur de la compĂ©tition. Les super champions » ne sont tout simplement pas les bienvenus dans les championnats de petits clubs de province tant qu’ils ont la super forme, et si leur niveau commence Ă  baisser, l’embarras ressenti a plus de chance de mener simplement Ă  l’abandon du sport plutĂŽt qu’à la poursuite. Le cas peut ĂȘtre semblable au vieux professeur qui, plutĂŽt que d’essayer de rivaliser avec de jeunes collĂšgues dans un champ disciplinaire en rapide Ă©volution, commence Ă  remplir son temps avec davantage de travaux de commission ou d’expertises pour des fondations. Une retraite harmonieusement nĂ©gociĂ©e est prĂ©fĂ©rable Ă  un dĂ©clin humiliant. 36Tous ces arguments peut-ĂȘtre provocants pour suggĂ©rer que le monde de la natation consiste rĂ©ellement en plusieurs mondes, et que les nageurs de haut-niveau » sont plutĂŽt diffĂ©rents que meilleurs. MĂȘme cette formulation laisse entendre qu’à un moment donnĂ© le performer excellent pourrait ĂȘtre dominant Ă  un niveau infĂ©rieur dans cet autre monde. Mais, comme le signale Clausewitz, en comparant les commandants en chef de l’armĂ©e de NapolĂ©on avec un simple colonel 37 Certains commandants en chef n’auraient pas fait brillante figure Ă  la tĂȘte d’un rĂ©giment de cavalerie, et vice versa. » [28] 38Certains ne commencent mĂȘme pas Ă  briller avant d’avoir atteint les plus hauts niveaux. Pour notre propos, le vice versa » de Clausewitz dans la citation ci-dessus nous rappelle la sĂ©paration en sous-espaces, et les principaux points Ă©tablis les niveaux » de la natation sont qualitativement distincts la stratification du sport est discrĂšte, et non continue ; et le sport est le plus adĂ©quatement dĂ©crit comme une collection de mondes relativement – Pourquoi le talent » ne mĂšne pas vers l’excellence39Jusqu’ici, j’ai suggĂ©rĂ© qu’il y a des mondes sociaux distincts au sein de la natation compĂ©titive, et qu’un athlĂšte rejoint ces diffĂ©rents mondes en adoptant les normes de comportement des membres de ces mondes. Cet argument implique, primo, que la plupart des gens ne veulent pas en fait appartenir au plus haut rang, et secundo, que le rĂŽle de l’effort est exagĂ©rĂ©. Je suggĂšre que l’excellence athlĂ©tique est largement inaccessible, voire gĂ©nĂ©ralement non recherchĂ©e. De nombreux individus – disons des centaines de milliers, dans ce pays – ont les ressources physiques pour appartenir Ă  l’élite olympique. Bien qu’il y ait un niveau minimum d’entrĂ©e » en termes de caractĂ©ristiques physiques nĂ©cessaires pour les performances olympiques, ce niveau doit ĂȘtre assez faible, et en aucun cas mesurable. 40A ce point de l’exposĂ©, bien des lecteurs vont demander, Mais que faites-vous du talent ? Le Talent » est peut-ĂȘtre l’explication naĂŻve la plus rĂ©pandue de la rĂ©ussite sportive. Les grands sportifs, semblons-nous croire, sont nĂ©s avec un don spĂ©cial, quasiment une chose » en eux, qui manque aux autres, peut-ĂȘtre physique, gĂ©nĂ©tique, psychologique ou physiologique. Certains l’ont, d’autres non. Alors qu’un athlĂšte, nous le savons, doit s’astreindre Ă  de nombreuses annĂ©es d’entraĂźnement et d’attention pour dĂ©velopper et exercer ce talent, celui-ci est tout le temps en lui », attendant seulement une occasion pour ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©. Quand les enfants font de bonnes performances, on dit d’eux qu’ils ont » du talent si les performances dĂ©clinent, ils peuvent s’entendre dire qu’ils ont gaspillĂ© leur talent ». Nous croyons que c’est ce talent, conçu comme une substance cachĂ©e sous la rĂ©alitĂ© superficielle de la performance qui, finalement, distingue le meilleur parmi nos athlĂštes. 41Mais, sur un plan conceptuel, la notion de talent Ă©choue comme explication du succĂšs sportif. Elle mystifie l’excellence, rĂ©sumant un ensemble d’actions distinctes sous un seul concept indiffĂ©renciĂ©. Pour comprendre ces actions et l’excellence qu’elles constituent, nous devons en premier lieu dĂ©valuer ce concept de talent, et voir lĂ  oĂč il cloche. Sur trois points, je crois, le talent » est inadĂ©quat. 42* Des facteurs autres que le talent expliquent le succĂšs sportif plus prĂ©cisĂ©ment. Nous pouvons voir, sans grande difficultĂ©, ce que sont ces facteurs en natation la localisation gĂ©ographique, particuliĂšrement vivre en Californie du sud oĂč le soleil brille toute l’annĂ©e et oĂč tout le monde nage ; le revenu plutĂŽt Ă©levĂ© de la famille, qui permet de se rendre aux meetings et de payer les droits d’inscription, sans oublier le simple prix d’entrĂ©e des piscines quand on est jeune ; la stature, le poids et les proportions ; la chance ou le choix d’avoir un bon entraĂźneur, qui peut enseigner les habiletĂ© requises ; l’hĂ©ritage d’un bonne structure musculaire – ĂȘtre Ă  la fois fort et souple aide certainement – ; des parents qui s’intĂ©ressent au sport. Certains nageurs, aussi, ressentent davantage de plaisir physique Ă  nager ; certains ont une meilleure coordination ; d’autres encore ont un pourcentage supĂ©rieur de fibres musculaires rapides. De tels facteurs sont nettement identifiables et leurs effets peuvent ĂȘtre clairement dĂ©montrĂ©s. Les confondre tous, peu ou prou, sous la rubrique talent » obscurcit plutĂŽt qu’éclaire la question des sources de l’excellence athlĂ©tique. 43Il est facile de procĂ©der ainsi, spĂ©cialement quand le seul contact avec les athlĂštes de haut-niveau ne se produit que tous les quatre ans en regardant les Jeux olympiques Ă  la tĂ©lĂ©vision, ou quand on ne les voit que durant des compĂ©titions plutĂŽt que dans leur entraĂźnement quotidien. Imaginons, par exemple, qu’un jour, j’allume la tĂ©lĂ©vision et je vois une figure magnifique en patinage artistique rĂ©alisĂ©e par Scott Hamilton. Ce que je vois est la grĂące, la puissance et l’adresse s’exprimant tout ensemble, apparemment sans effort une unique image mobile, rapide et sure, trĂšs Ă©loignĂ©e de ce que je peux faire moi-mĂȘme. En termes phĂ©nomĂ©nologiques, je saisis la performance d’Hamilton de maniĂšre monothĂ©tique », d’un seul coup d’Ɠil, tout Ă  la fois [29]. Son patinage », pourrais-je dire, en me rĂ©fĂ©rant Ă  ses actions comme Ă  une seule chose, est spectaculaire ». Avec cette rapide stĂ©nographie, j’ai captĂ© je pense d’un coup la richesse des infimes dĂ©tails qu’Hamilton a, pendant des annĂ©es et des annĂ©es, assemblĂ©s si harmonieusement en une performance qu’ils deviennent invisibles pour un Ɠil non entraĂźnĂ© [30]. Il est possible que, en se concentrant, Hamilton puisse sentir les dĂ©tails dans ses mouvements certainement, un grand entraĂźneur peut les percevoir, et repĂ©rer la petite faute ou erreur dans une routine par ailleurs sans dĂ©faut. Mais, pour moi, la performance est un tout. 44AprĂšs coup, mes amis et moi pouvons nous asseoir et parler de l’histoire d’Hamilton comme d’une carriĂšre d’excellence », ou qui montre un incroyable investissement », une motivation fantastique » – de nouveaux comme si son excellence, son investissement, sa motivation existaient en quelque sorte tout-Ă -coup. L’excellence devient quelque chose en lui, qu’il nous rĂ©vĂšle pĂ©riodiquement, qui s’exprime de temps Ă  autre sa vie et ses habitudes sont rĂ©ifiĂ©es. Le talent » est simplement le mot employĂ© pour mettre une Ă©tiquette sur cette rĂ©ification. Mais ce n’est pas une explication du succĂšs. 45* On ne peut pas distinguer le talent de ses effets. On ne peut pas voir que le talent existe avant que ses effets ne deviennent Ă©vidents. La recherche de Kalinowski sur les nageurs olympiques le dĂ©montre clairement [31]. 46 Une des dĂ©couvertes les plus Ă©tonnantes de notre Ă©tude est qu’il faut beaucoup de temps pour identifier le talent en natation. En fait, ce n’est pas avant d’avoir des succĂšs au niveau rĂ©gional, et plus souvent encore au niveau national, qu’un enfant est repĂ©rĂ© comme talentueux » p. 173. Il ne m’ont jamais dit que j’avais du talent avant que je ne fasse de trĂšs bonnes performances et que je fasse les Championnats Senior Ă  seize ans ; c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’ils ont commencĂ© Ă  dire que j’avais du talent » p. 174. En dĂ©pit des capacitĂ©s physiques qu’il possĂ©dait de naissance, il a fallu plusieurs annĂ©es Ă  Peter six, selon notre estimation pour apparaĂźtre douĂ©. C’est le schĂ©ma le plus frĂ©quent, sinon gĂ©nĂ©ral, que nous trouvons dans nos donnĂ©es sur les nageurs. La plupart d’entre eux sont caractĂ©risĂ©s comme Ă©tant “naturels” ou “douĂ©s”, une fois qu’ils ont consacrĂ© beaucoup de temps et un dur labeur Ă  la discipline » p. 194. Quelles que soient les qualitĂ©s exceptionnelles qu’on lui a reconnues une fois qu’il a Ă©tĂ© plus ĂągĂ© et plus performant, elles n’étaient pas apparentes alors avant qu’il ait treize ans. » 47Les citations ci-dessus suggĂšrent que le talent est dĂ©couvert assez tard dans la carriĂšre, le sens implicite Ă©tant que, bien que l’aptitude de l’athlĂšte existe en permanence, nous ne la voyons pas jusqu’à un moment tardif. Kalinowski, comme beaucoup d’entre nous, conserve la croyance qu’il doit y avoir une chose dans l’athlĂšte qui prĂ©cĂšde et dĂ©termine ses succĂšs, et qui ne sera dĂ©couverte que plus tard. Mais, ses propres rĂ©sultats, Ă  plusieurs reprises, suggĂšrent une interprĂ©tation diffĂ©rente peut-ĂȘtre qu’il n’y a pas quelque chose comme le talent », il y a seulement la performance formidable elle-mĂȘme. Il constate le succĂšs et immĂ©diatement en infĂšre une cause sous-jacente, une cause pour laquelle il n’y a pas d’autres preuves que le succĂšs lui-mĂȘme. Ici, comme dans d’autres cas, le talent notre appellation pour cette cause ne peut ĂȘtre mesurĂ©, ou perçu, ou ressenti, sous aucune forme autre que le succĂšs qu’il est supposĂ© produire. 48Ce faisant, dans l’analyse de Kalinowski – et la vision profane est trĂšs semblable Ă  celle-ci –, rĂ©side une erreur analytique du premier degrĂ© la variable indĂ©pendante et la variable dĂ©pendante ne peuvent pas ĂȘtre mesurĂ©es sĂ©parĂ©ment [32]. 49* La quantitĂ© » de talent nĂ©cessaire au succĂšs en compĂ©tition paraĂźt Ă©tonnamment faible. A premiĂšre vue, il semble plausible qu’il soit nĂ©cessaire d’avoir un certain niveau d’aptitude naturelle pour rĂ©ussir en sport ou en musique, ou dans l’universitĂ©. Mais, aprĂšs enquĂȘte empirique, il reste trĂšs difficile de prĂ©ciser quel est exactement ce minimum physique. A vrai dire, une bonne part de la mythologie sportive est construite autour de personnages qui, manquant d’aptitudes naturelles, ont connu des succĂšs fabuleux. Tout un genre de littĂ©rature Ă©mouvante est construite sur le thĂšme de la personne dont les capacitĂ©s naturelles ordinaires ont Ă©tĂ© dĂ©truites Wilma Rudolph avait eu la polio dans son enfance, avant de remporter le 100 mĂštres aux Jeux olympiques de 1960. Glen Cunningham avait eu les jambes gravement brĂ»lĂ©es dans un incendie, pour, ensuite, battre le record du monde du mile. De telles histoires donnent du grain Ă  moudre aux Ă©crivains sportifs. 50Non seulement ces histoires sont communes, mais elles sont presque un genre. Bien des champions olympiques, quand on Ă©tudie leur histoire, semblent avoir surmontĂ© une forte adversitĂ© dans leur poursuite du succĂšs. Accidents d’automobile, jambe dans le plĂątre, cheville foulĂ©e, chirurgie de l’épaule sont courants dans de telles histoires. En fait, ils sont frĂ©quents dans la vie en gĂ©nĂ©ral. Bien qu’un minimum nĂ©cessaire de force physique, de capacitĂ© pulmonaire et cardiaque, de densitĂ© nerveuse puisse ĂȘtre requis pour obtenir des rĂ©sultats sportifs une fois encore, je ne nie pas les avantages diffĂ©rentiels, ce minimum semble Ă  la fois difficile Ă  dĂ©finir et nettement faible, au moins dans de multiples cas. Peut-ĂȘtre que le facteur dĂ©cisif n’est pas du tout l’aptitude naturelle, mais la volontĂ© de surmonter les dĂ©savantages, naturels ou non, du genre de ceux auxquels la plupart d’entre nous faisons face, allant des obstacles mineurs quand nous grandissons et quand nous travaillons, jusqu’aux accidents et aux blessures, et aux handicaps physiques majeurs. 51Et, ensuite, si le niveau minimum de talent exigĂ© paraĂźt trop faible au point d’ĂȘtre universellement accessible, peut-ĂȘtre que le simple concept de talent lui-mĂȘme – ne diffĂ©renciant pas les performers entre eux – pourrait ĂȘtre complĂštement abandonnĂ©. Il ne permet pas d’expliquer les diffĂ©rences dans les rĂ©sultats. PlutĂŽt que de parler de talent et d’aptitude, on ferait mieux de regarder ce que les gens font rĂ©ellement pour produire des performances extraordinaires. 52Le concept de talent fait obstacle Ă  une claire comprĂ©hension de l’excellence. En fournissant une explication » immĂ©diate mais fallacieuse au succĂšs athlĂ©tique, il satisfait notre curiositĂ© en passant, tout en ne requĂ©rant ni investigation empirique ni questionnement critique de nos prĂ©suppositions tacites Ă  propos des athlĂštes de haut-niveau. Au mieux, c’est un moyen commode pour admettre que nous ne connaissons pas la rĂ©ponse, une sorte de terme profane pour variance inexpliquĂ©e ». Mais, le projet d’expliquer Ă©choue. Ce que nous appelons talent n’est rien de plus que la rĂ©ification projetĂ©e de choses particuliĂšres dĂ©jĂ  accomplies des mains placĂ©es correctement dans l’eau, des virages exĂ©cutĂ©s brusquement, une tĂȘte relevĂ©e plutĂŽt que prĂšs de la surface de l’eau. A travers la notion de talent, nous transformons des actions particuliĂšres qu’un ĂȘtre humain effectue en un objet possĂ©dĂ©, conservĂ© au secret pour le jour oĂč il sera rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la vue de tous. 53Cet axe de rĂ©flexion mĂšne vers un autre point. Dans la mesure oĂč le talent ne peut ĂȘtre vu qu’indirectement Ă  travers les effets qu’il est supposĂ© produire, son existence est une affaire de croyance. Le dogme fondamental du talent » dit que ce que les gens font en ce monde a une cause qui rĂ©side par-devers eux, qu’il y a une sorte de rĂ©alitĂ© en arriĂšre-plan oĂč les choses rĂ©elles se produisent, et que ce que nous, vous et moi, voyons ici dans nos vies par ex. la conquĂȘte d’une mĂ©daille d’or est rĂ©ellement le reflet de la vraie rĂ©alitĂ© cachĂ©e derriĂšre. Ceux qui ne sont pas admis dans la compagnie des Ă©lus – les talentueux – ne peuvent jamais voir comment est rĂ©ellement cet autre monde des succĂšs fabuleux, et ne peuvent jamais partager ces expĂ©riences. Et en acceptant cette foi dans le talent, me semble-t-il, nous abandonnons nos chances de comprendre correctement l’excellence. 54Encore et toujours, nous voulons croire dans le talent. Comme Jean-Paul Sartre le dit ce que les gens veulent, c’est qu’on naisse lĂąche ou hĂ©ros » [33], sachant que cela nous protĂšge en dĂ©valuant les rĂ©alisations qu’on prĂ©tend Ă©lever [34]; nous sĂ©parant sur un mode magique de ces gens qui sont de grands athlĂštes, nous assurant que nous sommes incomparables Ă  eux et dĂ©chargeant ceux d’entre nous qui ne sont pas excellents de la responsabilitĂ© de leur propre condition. Qualifier quelqu’un de divin », note Friedrich Nietzsche, signifie Ici, nous n’entrons pas en compĂ©tition » [35]. Avec la notion mystificatrice de talent » et la pseudo-explication in-analysĂ©e des performances exceptionnelles, nous codifions notre propre rĂ©sistance psychologique profonde devant la simple rĂ©alitĂ© du monde, devant la banalitĂ© accablante de l’excellence [36].III – L’excellence au quotidien55 Les gens ne savent pas Ă  quel point le succĂšs est ordinaire » disait Mary T. Meagher, triple championne olympique Ă  Los Angeles, quand on l’interrogeait sur ce que le public comprenait de son sport. Elle expliquait avoir dĂ©butĂ© sa carriĂšre dans une ligue estivale et travaillĂ© pour atteindre des compĂ©titions de niveau de plus en plus Ă©levĂ© ; aprĂšs avoir appris de nouvelles techniques, intĂ©riorisĂ© de nouvelles habitudes, et relevĂ© de nouveaux dĂ©fis [37]. Ce que Meagher disait – Ă  savoir que le succĂšs est, en un sens, ordinaire – s’applique, je crois, Ă  d’autres espaces comme ceux des affaires, de la politique, ainsi qu’aux professions de tous types, y compris acadĂ©miques. Dans ce qui suit, je vais essayer de dĂ©velopper ce point, en donnant des exemples tirĂ©s de mes recherches sur la natation, mais aussi d’autres espaces afin de montrer la gĂ©nĂ©ralitĂ© de cette conception. 56* L’excellence se construit au quotidien 57Une performance exceptionnelle est en fait le produit de douzaines d’habiletĂ©s et d’activitĂ©s, apprises ou acquises de façon fortuite, et patiemment transformĂ©es en habitudes assemblĂ©es dans un tout intĂ©grĂ©. Il n’y a rien d’extraordinaire ou de surhumain dans chacune de ces actions prises isolĂ©ment, si ce n’est que, rĂ©alisĂ©es correctement, avec rĂ©gularitĂ©, et toutes ensemble, elles produisent l’excellence. Quand une nageuse apprend le virage culbute en nage libre, elle nage plus vite ; grĂące Ă  une position alignĂ©e lors de la poussĂ©e sur le mur avec les bras dans le prolongement du corps, elle gagne encore un peu de temps ; elle peut Ă©galement progresser en changeant l’orientation de ses mains lors des actions sous-marines en Ă©vitant la prĂ©sence de bulles d’air, ou en modifiant ses retours aĂ©riens ; en soulevant des charges pour se muscler correctement ; et en adoptant les meilleures tenues pour la glisse dans l’eau, et ainsi de suite [38]. Chacune de ces tĂąches semble limitĂ©e en elle-mĂȘme, mais chacune d’elle permet Ă  l’athlĂšte de nager un peu plus vite. Une fois qu’il a appris et intĂ©grĂ© ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments et bien d’autres, le nageur peut participer aux Jeux olympiques. Une victoire n’est rien d’autre que la synthĂšse de ces innombrables petites choses – mĂȘme si certaines d’entre elles sont faites involontairement ou par d’autres, ce que l’on appelle souvent la chance ». 58Ainsi les petites choses » comptent vraiment. Nous avons dĂ©jĂ  vu comment une trĂšs petite – en termes quantitatifs – diffĂ©rence peut produire un succĂšs notoire. MĂȘme d’apparents hasards peuvent conduire Ă  des mĂ©dailles d’or. 59 Dans l’épreuve du 100 mĂštres nage libre Ă  Los Angeles, Rowdy Gaines, sachant que le starter de la course avait tendance Ă  donner le dĂ©part rapidement, a anticipĂ© le signal ; bien qu’il n’ait pas volĂ© le dĂ©part, l’observation des vidĂ©os de la course donne l’impression que Gaines savait exactement quand partir, que les autres Ă©taient encore sur les plots quand il s’élança. Mais, le starter ne l’a pas rappelĂ©. Et les protestations d’aprĂšs course des autres concurrents furent ignorĂ©es. Gaines a passĂ© des annĂ©es Ă  observer les starters, et il a parlĂ© avec son entraĂźneur Richard Quick de ce starter en particulier avant la course. » [39] 60Gaines n’était pas notoirement plus rapide que plusieurs des autres nageurs de la course, mais avec cette tactique, il conquit un avantage suffisant pour gagner. Et, dans l’ensemble de ses courses, il cherchait Ă  trouver un avantage de ce type dans le cas prĂ©sent, cela lui a permis de remporter la mĂ©daille d’or. Portant attention Ă  de telles subtilitĂ©s, nous pouvons dire que, non seulement les petites choses sont importantes ; Ă  certains Ă©gards, les petites choses sont les seules choses. 61Peter Drucker, le doyen des consultants amĂ©ricains en management, suggĂšre une idĂ©e similaire quand il Ă©crit, Ă  propos du monde des affaires, que ce sont ces petites choses qui, prises dans leur ensemble, produisent l’excellence. Dans ses livres trĂšs connus, en particulier, The Effective Executer [40], Drucker met l’accent sur le fait que le succĂšs dans le monde des affaires n’a rien de magique mais qu’il dĂ©coule de l’exĂ©cution attentive de pratiques particuliĂšres 62 Etre efficace ne requiert pas de dons spĂ©cifiques, une aptitude spĂ©ciale ou un entraĂźnement particulier. Etre efficace dans l’exĂ©cution suppose de faire certaines – et assez simples – choses. Cela rĂ©side dans un petit nombre de pratiques ». 63En effet, en natation comme ailleurs, ces pratiques peuvent sembler, au premier coup d’Ɠil, assez minimales 64Quand Mary T. Meagher avait 13 ans et qu’elle s’était qualifiĂ©e pour les championnats nationaux, elle dĂ©cida d’essayer de battre le record du monde du 200 mĂštres papillon. Elle fit immĂ©diatement deux changements qualitatifs dans ses routines d’abord, elle commença par arriver Ă  l’heure Ă  chaque entraĂźnement. Elle se souvient maintenant, des annĂ©es plus tard, que sa mĂšre venait la chercher Ă  la sortie de l’école et la conduire souvent rapidement Ă  travers les rues de Louisville, Kentucky, en essayant dĂ©sespĂ©rĂ©ment d’ĂȘtre Ă  la piscine Ă  l’heure. Cette habitude, cette discipline, dit-elle aujourd’hui, lui donna le sens que chaque minute d’entraĂźnement compte. Et, ensuite, elle commença Ă  tout faire de son mieux durant ses entraĂźnements avec un respect strict des rĂšgles de la compĂ©tition. Beaucoup de nageurs ne procĂšdent pas ainsi ; ils tournent dans le bassin sans forcer, touchent le mur avec une main au lieu de deux. Cela, dit-elle, l’a habituĂ©e Ă  toujours faire les choses un cran au dessus de ceux qui l’entourent. Ce sont, d’aprĂšs elle, les deux principaux changements qu’elle fit dans son entraĂźnement. [41] 65Meagher a rĂ©alisĂ© deux changements quotidiens dans ses habitudes, des choses banales que chacun peut faire s’il le souhaite. C’est au cours de cette annĂ©e qu’elle a battu le record du monde en papillon. 66Il y a ici une aire fĂ©conde pour les recherches sur les organisations jusqu’à quel point ces considĂ©rations quotidiennes conduisant au succĂšs ou Ă  l’échec dĂ©pendent des individus seuls ? Prendre 10 minutes par an pour Ă©crire une carte de vƓux peut maintenir une vieille amitiĂ© pendant des dĂ©cennies ; un systĂšme tĂ©lĂ©phonique dĂ©faillant qui coupe un quart ou un dixiĂšme des appels entrants peut conduire Ă  la ruine d’une agence de voyage ou d’une entreprise de vente par correspondance ; un patron qui parcourt, ne serait-ce qu’une fois de temps en temps, son usine et parle avec les travailleurs, peut augmenter considĂ©rablement leur moral et, ce faisant, la production [42]; un secrĂ©taire, cette figure archĂ©typale du travail quotidien, peut faire ou dĂ©truire un bureau, voire mĂȘme une division entiĂšre. Aux plus faibles niveaux de la hiĂ©rarchie dans les compĂ©titions en natation, le simple fait de se prĂ©senter rĂ©guliĂšrement aux entraĂźnements produit la plus grande amĂ©lioration dont l’athlĂšte pourra faire l’expĂ©rience [43]; et, dans les plus bas rangs du monde acadĂ©mique, la franche volontĂ© de mettre des arguments sur le papier et de les envoyer Ă  un journal va distinguer l’auteur de ses collĂšgues [44]. Encore une fois, la mĂȘme conclusion le simple fait de rĂ©aliser certaines choses simples peut gĂ©nĂ©rer d’immenses rĂ©sultats. L’excellence se construit au quotidien. 67* La motivation, elle aussi, est quotidienne 68Les nageurs vont Ă  l’entraĂźnement pour voir leurs amis, pour s’exercer, pour se sentir plus forts aprĂšs, pour impressionner leur entraĂźneur, pour travailler Ă  nager plus vite lors de leur prochaine compĂ©tition. Parfois, les plus anciens d’entre eux, qui se projettent Ă  plus long terme, ont en vue des compĂ©titions situĂ©es plusieurs mois plus tard. Mais, mĂȘme avec des objectifs Ă  long terme, des satisfactions quotidiennes doivent ĂȘtre prĂ©sentes. Les rĂ©compenses ordinaires, au jour le jour, sont cruciales [45]. Une motivation de trĂšs haut rang – gagner une mĂ©daille d’or aux Jeux olympiques, battre un record du monde – sera sans effet si elle n’est pas Ă©chelonnĂ©e dans des tĂąches Ă  court terme. Voir Rocky ou Les chariots de feu peut inspirer quelqu’un pendant plusieurs jours, mais l’excitation produite par un film va s’estomper rapidement quand elle sera confrontĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© quotidienne qui consiste Ă  plonger dans une eau froide au saut du lit. Si la rĂ©alitĂ© quotidienne est plaisante en elle-mĂȘme, si elle fournit ses propres dĂ©fis et rĂ©compenses, si l’eau est bonne, et si les amis se soutiennent, les objectifs Ă  long-terme pourront ĂȘtre atteints. Mary T. Meagher encore 69 Je n’ai jamais vu plus loin que l’annĂ©e suivante, et je n’ai jamais regardĂ© au-delĂ  du prochain niveau. Je n’ai jamais pensĂ© aux Jeux olympiques quand j’avais dix ans ; Ă  ce moment-lĂ , je pensais aux championnats de l’Etat. Quand j’ai rĂ©alisĂ© les minima pour les RĂ©gionaux [le niveau de compĂ©tition supĂ©rieur], j’ai commencĂ© Ă  penser aux RĂ©gionaux ; quand j’ai fait les minima pour les National Junior Olympics, j’ai commencĂ© Ă  penser aux National Junior Olympics
 Je ne peux pas encore vraiment penser aux prochains Jeux olympiques maintenant
 Les choses peuvent vous accabler si vous y pensez trop Ă  l’avance. » [46] 70Cette vision est partagĂ©e par beaucoup des nageurs que j’ai interviewĂ©s. Alors que beaucoup d’entre eux regardaient vers les Jeux olympiques, ils divisaient le travail en une progression faite d’étapes successives, aucune d’elle n’étant trop importante. Ils trouvaient des dĂ©fis dans de petites choses travailler Ă  amĂ©liorer son dĂ©part une semaine, amĂ©liorer sa technique de brasse la suivante, puis surveiller les habitudes de sommeil, ou planifier le rythme de nage. Ils se concentrent sur ce que Karl Weick a appelĂ© les petites victoires » les rĂ©ussites mineures, aisĂ©ment dĂ©finissables, qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es facilement et qui produisent d’importants effets [47], notamment le fait de donner confiance dans la capacitĂ© Ă  atteindre une autre petite victoire ». L’article de Weick est, sur ce sujet, suggestif et perspicace. Il dit 71 Une petite victoire est un rĂ©sultat concret, complet et appliquĂ©, d’une importance modĂ©rĂ©e. Par elle-mĂȘme, une petite victoire peut sembler sans importance. Cependant une sĂ©rie de victoires dans des petites tĂąches signifiantes enclenche une dynamique pouvant attirer des alliĂ©s, dĂ©truire des opposants, et faire baisser la rĂ©sistance aux propositions futures. Les petites victoires sont des opportunitĂ©s contrĂŽlables qui produisent des rĂ©sultats visibles. » [48] 72Par exemple, beaucoup de nageurs d’élite sont habituĂ©s Ă  gagner des courses Ă  l’entraĂźnement. Steve Lundquist, qui a gagnĂ© deux mĂ©dailles d’or Ă  Los Angeles, voit dans ses succĂšs le rĂ©sultat d’une vieille dĂ©cision qui l’a conduit Ă  vouloir gagner chaque sĂ©quence, chaque jour, Ă  chaque entraĂźnement. C’était le but immĂ©diat qu’il poursuivait Ă  chaque entraĂźnement juste essayer de gagner chaque sĂ©quence, quelle que soit la nage. Lundquist a acquis la rĂ©putation d’ĂȘtre un nageur fĂ©roce Ă  l’entraĂźnement, quelqu’un qui Ă©tait en permanence dans une attitude compĂ©titive, y compris Ă  l’échauffement. Il devint si habituĂ© au fait de gagner qu’il arrivait en compĂ©tition en sachant qu’il pouvait battre ses rivaux – il avait dĂ©veloppĂ© l’habitude, chaque jour, de ne jamais perdre. Le but Ă  court terme de gagner Ă  l’entraĂźnement s’est transformĂ© en une habiletĂ© Ă  gagner des courses de plus en plus importantes. La compĂ©tition, quand celle-ci arrivait, n’était pas un choc pour lui, mais rien qu’une chose d’ordinaire. [49] 73Cela nous mĂšne au troisiĂšme et dernier point. 74* Dans la recherche de l’excellence, poursuivre les activitĂ©s ordinaires est l’enjeu principal. Pour le dire autrement, les vainqueurs ne perdent jamais les pĂ©dales. ConfrontĂ©s Ă  quelque chose qui semble ĂȘtre un immense challenge ou un Ă©vĂ©nement exceptionnel comme les Jeux olympiques, les meilleurs athlĂštes considĂšrent qu’ils ont affaire Ă  une situation normale, gĂ©rable [50] c’est juste une compĂ©tition parmi d’autres » est une phrase parfois employĂ©e par des nageurs d’élite Ă  propos d’un Ă©vĂšnement majeur, et ils font ce qui est nĂ©cessaire pour y faire face. Des rituels standardisĂ©s comme s’échauffer, se donner du courage, visualiser la course, enlever le survĂȘtement, et d’autres sont des façons d’importer ses propres habitudes quotidiennes dans une situation nouvelle, pour rendre l’évĂšnement aussi normal que possible. Des nageurs comme Lundquist, qui s’entraĂźnent Ă  des rythmes aussi intenses qu’en compĂ©tition, ont par consĂ©quent un avantage arrivant Ă  la compĂ©tition, ils sont habituĂ©s Ă  faire leurs virages correctement, Ă  prendre un dĂ©part rĂ©glementaire, Ă  faire leur propre Ă©chauffement, et Ă  ĂȘtre agressif dĂšs le dĂ©but de la course. Si, chaque jour de la saison est abordĂ© avec des objectifs sĂ©rieux, alors la compĂ©tition majeure ne sera pas vĂ©cue comme un choc. L’athlĂšte se dira j’appartiens Ă  cet univers. Je suis chez moi », et il ne sera pas paralysĂ© par la crainte ou l’introspection. La tĂąche est de s’entraĂźner en approchant les conditions de la compĂ©tition. 75ConsidĂ©rons maintenant le problĂšme de poursuivre les activitĂ©s ordinaires » dans d’autres professions Soit un acteur qui, dans une reprĂ©sentation, doit traverser la scĂšne, aller Ă  une table et dĂ©crocher un tĂ©lĂ©phone. Le soir de la premiĂšre, un acteur dĂ©butant sera nerveux. Mais pourquoi ? Marcher Ă  travers une piĂšce et rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone sont des activitĂ©s vraiment banales. Mais, le dĂ©fi pour l’acteur est de maintenir un sens de la normalitĂ© dans ces conditions anormales dans les termes de SchĂŒtz [51], les acteurs font comme si ces activitĂ©s allaient de soi, mĂȘme si ce n’est pas le cas. Les rĂ©pĂ©titions, et plus spĂ©cialement les rĂ©pĂ©titions en costume, sont un moyen pour faciliter la transition vers une situation orateur, lors d’une remise de diplĂŽmes universitaires, se retrouve Ă  parler devant une audience de plusieurs milliers de personnes. Il croit que cette audience, plus vaste que celle Ă  laquelle il s’adresse d’habitude, requiert un message plus fort, qu’il doit ĂȘtre une sorte de surhomme pour leur parler, avec un message inspirĂ©, et il panique. Mais, les orateurs les plus brillants sont ceux qui prennent du plaisir Ă  parler, ou ceux qui, au moins, conservent leur calme, qui gardent Ă  l’esprit que ce n’est qu’un discours parmi d’autres et pas un Ă©vĂ©nement qui changera leur vie. Ils plaisantent avec le public, se sentent Ă  l’aise sur le podium, se souviennent implicitement combien de discours ils ont fait ou combien leur audience en a entendus ; et ils savent que parfois les meilleurs discours sont dĂ©livrĂ©s dans la croyance que le monde n’accordera pas beaucoup d’importance et ne se souviendra pas longtemps de ce que nous avons dit ici » [52].Je peux peut-ĂȘtre suggĂ©rer un dernier exemple, plus personnel, d’échec Ă  maintenir un sens de l’ordinaire. Il est tirĂ© du monde acadĂ©mique et concerne l’incapacitĂ© Ă  finir une thĂšse de doctorat, la lutte dĂ©sespĂ©rĂ©e pour le magnum opus. A mon arrivĂ©e dans le troisiĂšme cycle universitaire, on m’a prĂ©sentĂ© Ă  un Ă©tudiant avancĂ© que nous appellerons Michael. Il Ă©tait trĂšs brillant, bien perçu par tous ses professeurs, et travaillait trĂšs dur, dĂ©clarant de façon apparemment sincĂšre passer au moins 12 heures par jour Ă  ses Ă©tudes. Des chercheurs confirmĂ©s sollicitaient ses commentaires sur leurs manuscrits, et leurs remerciements mentionnaient toujours son nom. Tous les signes prĂ©sageaient une carriĂšre rĂ©ussie. Mais, sept ans plus tard, quand je quittais l’universitĂ©, Michael Ă©tait encore lĂ  – et continuait Ă  travailler 12 heures par jour. Aux derniĂšres nouvelles [53], il en Ă©tait encore Ă  se donner du mal, “sur le point de finir” selon l’expression nos termes, Michael ne pouvait conserver son sens de l’ordinaire. Il n’accepta jamais qu’une thĂšse est un travail ordinaire, rien d’autre qu’un ensemble de mots Ă©crits par une personne et lus par d’autres. Il n’a pas appris que les vrais examens, les vrais tests comme le document de thĂšse dans l’enseignement supĂ©rieur visent Ă  dĂ©couvrir si, Ă  un certain point, la volontĂ© ne se transforme pas en obsession. 76Le fait que l’excellence se construise au quotidien est gĂ©nĂ©ralement mĂ©connu. Je crois que la raison est simple. Le plus souvent, nous voyons les grands athlĂštes aprĂšs qu’ils soient devenus grands – aprĂšs des annĂ©es Ă  apprendre de nouvelles mĂ©thodes, Ă  construire des habitudes de compĂ©titivitĂ© et de rĂ©gularitĂ©, aprĂšs qu’ils se soient ajustĂ©s Ă  leur univers. Ils ont fait un long chemin pour perfectionner la myriade de techniques qui, toutes ensemble, produisent l’excellence. Ignorant toutes les Ă©tapes spĂ©cifiques qu’ils ont parcourues pour parvenir Ă  la performance et Ă  la confiance en soi, nous pensons que, d’une façon ou d’une autre, l’excellence trouve sa source dans la personne, et nous disons qu’il ou elle a du talent » ou est douĂ©e ». MĂȘme quand il est mis au jour, le principe que l’excellence se construit au quotidien n’est, le plus souvent, pas acceptĂ©. 77Chaque semaine, Ă  la piscine de la Mission Viejo, oĂč l’équipe championne nationale les Nadadores s’entraĂźnait, des entraĂźneurs du monde entier venaient visiter les lieux, observer l’équipe durant ses entraĂźnements pendant des heures. Les entraĂźneurs visiteurs Ă©taient d’abord excitĂ©s par le simple fait d’ĂȘtre lĂ  ; mais bientĂŽt – dans l’heure le plus souvent – ils commençaient Ă  s’ennuyer, tournant en rond, jetant leur regard sur les montagnes qui entourent la ville, lisant les tableaux d’affichage, regardant leur montre, s’émerveillant, aprĂšs leur long vol pour arriver en Californie, quand quelque chose d’important Ă©tait en train de se passer. Ils peuvent tous venir Ă  La Mecque et voir ce que nous faisons, disait l’entraĂźneur Mark Schubert, ils pensent que nous avons quelque grand secret. » 78Evidemment, il n’y a pas de secret il y a seulement la pratique de toutes ces petites choses, chacune Ă©tant faite correctement, rĂ©pĂ©tĂ©e encore et toujours jusqu’à ce que l’excellence dans chaque dĂ©tail devienne une habitude fermement implantĂ©e, une part ordinaire de la vie de tous les qui prĂ©cĂšde a mis l’accent sur un aspect fondamental concernant les athlĂštes de classe olympique. Mais l’argument peut s’appliquer au-delĂ  de la seule natation ou mĂȘme du sport. Je suggĂšre que cela s’applique au succĂšs dans les affaires, Ă  la politique, dans le monde acadĂ©mique, dans l’art dentaire, dans la comptabilitĂ©, dans la restauration, dans les discours, dans l’ingĂ©nierie Ă©lectrique, dans les assurances quand les clients sont bouleversĂ©s, vous sautez dans votre voiture et partez parler avec eux et peut-ĂȘtre mĂȘme dans les arts. [54] ConsidĂ©rons encore ces points essentiels L’excellence est un phĂ©nomĂšne qualitatif. Faire plus ne signifie pas faire mieux. Les personnes les plus performantes se concentrent sur des amĂ©liorations qualitatives et non quantitatives. Ce sont les amĂ©liorations qualitatives qui produisent des changements significatifs dans le niveau de rĂ©ussite ; les diffĂ©rents niveaux de rĂ©ussite sont distincts du point de vue des habitudes, des valeurs et des buts qui les talent est un concept inutile. DiffĂ©rentes conceptions de l’habilitĂ© naturelle talent », etc. tendent Ă  mystifier l’excellence, Ă  traiter celle-ci comme une possession intrinsĂšque de quelques-uns. Ces conceptions masquent les actions concrĂštes Ă  la base des performances marquantes ; elles Ă©vitent le travail empirique et les explications logiques Ă©laborer des dĂ©finitions claires, sĂ©parer les variables dĂ©pendantes et indĂ©pendantes, et, au minimum, essayer d’établir l’antĂ©rioritĂ© temporelle de la cause ; et, au final, ces conceptions perpĂ©tuent l’idĂ©e de diffĂ©rences psychologiques innĂ©es entre les champions et le reste de la se construit au quotidien. L’excellence s’acquiert en faisant des actions, ordinaires en elles-mĂȘmes, rĂ©alisĂ©es avec attention et rĂ©gularitĂ©, transformĂ©es en habitudes qui s’additionnent et s’assemblent dans le temps. Si ces actions sont qualitativement diffĂ©rentes » de celles des sportifs situĂ©s Ă  d’autres niveaux, elles ne sont ni infaisables, ni, en considĂ©rant une chose Ă  la fois, terriblement difficiles. C’est le cas de Mary Meagher qui arrive Ă  l’heure Ă  son entraĂźnement ; de certains Ă©crivains qui travaillent tous les jours pendant trois heures le matin en commençant leur journĂ©e ; d’un homme d’affaires qui va de l’avant en passant des coups de tĂ©lĂ©phones difficiles ; du demandeur d’emploi qui envoie une lettre de candidature en plus ; du coureur qui, en dĂ©pit de l’adversitĂ©, s’engage dans la course ; de l’élu rĂ©gional qui lance une pĂ©tition avant de se prĂ©senter au CongrĂšs ; de l’adolescent qui demande un rendez-vous ; de l’acteur qui attend une audition supplĂ©mentaire. Chaque fois qu’une dĂ©cision doit ĂȘtre prise, un choix qualitativement » correct devra ĂȘtre fait. L’action en elle-mĂȘme n’a rien de spĂ©cial. C’est l’attention et la rĂ©gularitĂ© avec laquelle elle est faite qui Becker a prĂ©sentĂ© dans Outsiders un argument similaire Ă  propos du caractĂšre ordinaire de ce que font des personnes dĂ©crites comme atypiques. Nous pouvons appliquer Ă  l’excellence ce qu’il Ă©crit Ă  propos de la dĂ©viance. Je suis d’accord avec ses propos. 80 Nous ne devons pas les considĂ©rer comme quelque chose de particulier, de dĂ©pravĂ©, ou, par une sorte de magie, comme quelque chose de supĂ©rieur aux autres formes de comportement. Nous devons les considĂ©rer simplement comme une forme de comportement que certains dĂ©sapprouvent et que d’autres apprĂ©cient, et Ă©tudier les processus selon lesquels ces deux perspectives se constituent et se perpĂ©tuent. Peut-ĂȘtre la meilleure prĂ©caution contre ces deux extrĂȘmes rĂ©side-t-elle dans un contact Ă©troit avec ceux que nous Ă©tudions. » [55] 81AprĂšs trois ans de travail de terrain auprĂšs de nageurs de classe mondiale, en ayant des contacts rapprochĂ©s avec eux comme le recommande Becker, j’ai Ă©crit un premier jet, plein d’histoires concernant ces nageurs, et je l’ai montrĂ© Ă  un ami. Il me dit Tu devrais animer tout ça. Tu devrais rendre ces individus plus intĂ©ressants. Les analyses sont justes mais, en dehors du fait qu’ils sont de bons nageurs, il n’y a pas grand chose d’excitant Ă  dire sur eux en tant qu’individus ». Il avait bien sĂ»r raison. Ce que font ces athlĂštes Ă©tait plutĂŽt intĂ©ressant, mais en eux-mĂȘmes ils n’étaient que de bons nageurs qui font cette chose particuliĂšre qui consiste Ă  nager vite. Ce qui est trĂšs banal. Quand mon ami me disait qu’ils n’étaient pas trĂšs excitants, ma meilleure rĂ©ponse pouvait simplement ĂȘtre c’est ça le point crucial. Notes [1] Traduction de Chambliss, Daniel F. 1989. The Mundanity of Excellence an Ethnographic Report on Stratification and Olympic Swimmers », Sociological Theory, Spring, 7 1, p. 70-86. Avec l’autorisation de l’auteur et de l’ ligne [2] Berger, Peter. Luckmann, Thomas. 1967 1986. The social construction of reality, Londres, Doubleday Allen Lane, The Penguin Press. Traduction française 1969. La construction sociale de la rĂ©alitĂ©, Paris, MĂ©ridiens Klincksieck ; blumer, Herbert. 1969. Symbolic Interactionism, Englewood Cliffs, Prentice Hall ; Schutz, Alfred. 1971. Collected Papers I The Problem of Social Reality, Edited and Introduced by Maurice Natanson. The Hague, Martinus Nijhoff. Traduction française d’extraits 1987. Le chercheur et le quotidien, Paris, Klincksieck ; et in 1998. ElĂ©ments de sociologie phĂ©nomĂ©nologique, Paris-MontrĂ©al, L’Harmattan ; Schutz, Alfred et Luckmann, Thomas. 1973. Structures of the Life-World, Evanston, Northwestern University Press. [3] Elias, Norbert. Dunning, Eric. 1986 1995. Quest for Excitement. Sport and Leisure in the Civilizing Process, Basil Blackwell, Oxford. Traduction française 1989. Sport et Civilisation. La violence maĂźtrisĂ©e, Paris, Fayard ; Fine, Gary Alan. 1979. Small Groups and Culture Creation The Idioculture of Little Leaguc Base- ball Teams », American Sociological Review, n°44, p. 733-745 ; Goffman, Erving. 1961. Fun in Games », p. 13-81, in Encounters. Indianapolis, Bobbs-Merrill ; Guttmann, Allen. 1978 2006. From Ritual to Record. The Nature of Modern Sports, New-York, Columbia University Press. Traduction française 1999. Du rituel au record. La nature des sports modernes, Paris, L’Harmattan ; Lever, Janet. 1983. Soccer Madness. Chicago, University of Chicago Press ; Rigauer, Bero. 1981. Sport and Work, New York, Columbia University Press. Une des meilleures contributions de critique sociale du sport est incluse dans Halberstam, David. 1981. The Breaks of the Game, New York, Knopf. [4] Les interviews ont Ă©tĂ© soit enregistrĂ©es au magnĂ©to au dĂ©but de l’enquĂȘte soit transcrites en notes. L’enregistrement a parfois eu des effets inhibiteurs selon oĂč et quand les interviews Ă©taient menĂ©es et, de ce fait, a Ă©tĂ© abandonnĂ©. Les interviews commençaient par une sĂ©rie de questions standards – par ex. Comment avez-vous dĂ©butĂ© dans la natation ? », Quand avez-vous accĂ©dĂ© au statut de nageur de l’équipe nationale ? » – pour Ă©voluer vers une forme de conversation libre sur les conditions dans lesquelles on devient un champion, on trouve le bon entraĂźneur, etc. Pour plus de dĂ©tails, voir Chambliss, Daniel F. 1988. Champions The Making of Olympic Swimmers, New York, Morrow Sources et remerciements ». [5] En fait, ils sont davantage insĂ©rĂ©s socialement et Ă  l’aise dans la sociĂ©tĂ© que leurs pairs. Le processus qui aboutit Ă  ce rĂ©sultat correspond bien avec la description des sources de la cohĂ©sion sociale faite par Durkheim, Emile. 1912 1968, Les formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse, Paris, [6] Ces points sont longuement traitĂ©s dans Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. [7] En vĂ©ritĂ©, les Ă©quipes de haut-niveau travaillent de longues heures, et nagent de trĂšs longues distances, mais 1 de tels entraĂźnements ne commencent souvent que lorsque le nageur atteint un statut national et pas avant, et 2 l’effet positif d’un kilomĂ©trage supĂ©rieur semble se produire Ă  la suite de trĂšs forte augmentation, le doublement des distances d’entraĂźnement – auquel cas on peut soutenir qu’un saut qualitatif a Ă©tĂ© accompli. Toute cette question de combien de kilomĂštres il faut effectuer » est activement dĂ©battue dans le milieu de la natation. [8] Un jour Ă  Mission Viejo, avec soixante nageurs allant et venant dans le bassin de 50 mĂštres, l’entraĂźneur Mark Schubert a fait sortir un gars de l’eau et lui a fait faire vingt pompes avant qu’il ne retourne s’entraĂźner. Le garçon avait touchĂ© le mur d’arrivĂ©e avec une seule main Ă  la fin d’une course de brasse. Le rĂšglement exige qu’on touche des deux mains. Cent vingt mains auraient du toucher, cent dix-neuf avaient touchĂ©, et cela avait contrariĂ© Schubert. Il fait attention aux dĂ©tails. [9] D’aprĂšs une interview de son entraĂźneur, Ron O’Brien. [10] Les nageurs de fond comparent souvent la natation Ă  la mĂ©ditation. [11] Voir aussi Hemery, David. 1986. The Pursuit of Sporting Excellence A Study of Sport’s Highest Achievers. London, Willow. [12] Ainsi, plusieurs Ă©quipes bien connues rĂ©ussissent rĂ©guliĂšrement dans les compĂ©titions Junior Nationales, mais n’ont pas des rĂ©sultats Ă©levĂ©s dans les classements par Ă©quipes aux Championnats Senior Nationaux, le niveau juste au-dessus. Ces Ă©quipes empĂȘchent vĂ©ritablement leurs nageurs d’aller dans les compĂ©titions supĂ©rieures, les gardant en rĂ©serve pour des Ă©preuves plus faciles, si bien que l’équipe fera mieux Ă  un niveau moins Ă©levĂ©. De cette façon, et de bien d’autres, les Ă©quipes choisissent leur niveau pour rĂ©ussir. [13] Clausewitz, Carl von. 1831. Vom Kriege ; traduction française. 1955. De la guerre, Paris, Ă©d. de Minuit, p. 139-140. [14] Chambliss cite le prix Sorokin dĂ©cernĂ© aux Etats-Unis au meilleur livre de sociologie. [15] On rĂ©alise cela en lisant les curriculum vitae de candidats Ă  un emploi c’est bien mieux d’avoir un poste d’Allocataire moniteur ou une distinction pour un livre, que quinze pages de rĂ©fĂ©rences de revues critiques de livres parus dans le bulletin d’une association rĂ©gionale. [16] Fine, Gary Alan. 1979. Small Groups and Culture Creation The Idioculture of Little Leaguc Base-ball Teams », American Sociological Review, 44, p. 733-745. [17] Un effort accru, par exemple, apporte bien un surcroĂźt de rĂ©ussite. Mais au plus haut niveau de la compĂ©tition, pratiquement tout le monde s’entraĂźne dur, et les efforts ne sont pas, par eux mĂȘmes, le facteur dĂ©terminant qu’il peut reprĂ©senter pour les athlĂštes des niveaux infĂ©rieurs, dont la plupart ne se tuent pas Ă  l’entraĂźnement. [18] Pour une explication diffĂ©rente de la tendance Ă  rĂ©duire les facteurs qualitatifs Ă  du quantitatif, voir Lukacs, Georgy. 1923 1960. Geschichte und Klassenbewusstsein, traduction française 1968. Histoire et Conscience de classe, Paris, Minuit. [19] March et Olsen font une remarque similaire Ă  propos des institutions et organisations Ă©ducatives en gĂ©nĂ©ral les organisations incluent une variĂ©tĂ© de membres qui ont diffĂ©rents buts, projets, motivations et valeurs. L’unitĂ© des prĂ©occupations, mĂȘme avec les organisations, ne peut pas ĂȘtre supposĂ©e. March, James G. et Olsen, Johan P.. 1976. Ambiguity and Choice in Organizations, Bergen, Norway, Universitetsforlaget. [20] Voir Shibutani, T. 1962. Reference Groups and Social Control », in Rose, Arnold M. Human Behavior and Social Process, Boston, Houghton Mifflin Company, p. 128-147, sur les mondes sociaux » Blumer, Herbert. 1969. Symbolic Interactionism, Englewood Cliffs, Prentice Hall. [21] Les nageurs rapides qui vont dans les courses lentes sont surnommĂ©s hot dogs », poseurs », et mĂȘme connards » observations personnelles. [22] De nouveau, observations personnelles d’un grand nombre de cas. Bien qu’il y ait des diffĂ©rences significatives entre les nageurs de classe olympique et ceux des ligues de clubs ruraux, la sociabilitĂ© de base de leurs mondes n’en fait pas partie. [23] Les Ă©chelles de prestige dans les diffĂ©rents mondes sont tellement diffĂ©rentes qu’un homme ou une femme qui parvient au sommet de la rĂ©ussite dans un genre peut ĂȘtre complĂštement inconnu ailleurs », Shibutani, in Rose. Op. cit. De mĂȘme dans le monde acadĂ©mique on peut ĂȘtre un professeur qui rĂ©ussit au niveau national et avoir des difficultĂ©s Ă  trouver un poste dans une petite universitĂ© rĂ©gionale. Les professeurs Ă  ce niveau rĂ©gional peuvent ĂȘtre soupçonneux Ă  l’égard de ses motivations, ĂȘtre jaloux, suspecter qu’il ou elle ne conviendra pas, ou ne restera pas, etc. [24] N. T. la catĂ©gorie MaĂźtre en natation Master regroupe les nageurs de plus de 25 ans, qui disposent d’une multitude d’épreuves par catĂ©gories d’ñge. [25] Ici aussi, voir March, James G. et Olsen. et Johan P. Op. cit. [26] L’information sur l’entraĂźnement est fournie par son coach, devenu plus tard son mari, Dr Keith Bell. [27] Des donnĂ©es anecdotiques fournies par des nageurs e. g. Steve Lundquist et des entraĂźneurs e. g. Terry Stoddard suggĂšrent que les effets physiques de l’entraĂźnement intensif peuvent durer des annĂ©es, si bien qu’un nageur grimpe » vers le haut niveau grĂące Ă  un meilleur entraĂźnement, et ne perd pas sa rapiditĂ© une fois que l’entraĂźnement est rĂ©duit. [28] Clausewitz, Carl von. 1955. Op. cit., p. 150. [29] Schutz, Alfred et Luckmann, Thomas. 1973. Structures of the Life-World, Evanston, Northwestern University Press. [30] Or personne ne peut voir dans l’Ɠuvre de l’artiste comment elle s’est faite ; c’est son avantage, car partout oĂč l’on peut assister Ă  la formation, on est un peu refroidi. L’art achevĂ© de l’expression Ă©carte toute idĂ©e de devenir ; il s’impose tyranniquement comme une perfection actuelle », Nietzsche, Friedrich. 1876-1878. Menschliches, Allzumenschliches traduction française 1993. Humain, trop humain, in ƒuvres, Paris, Ă©d. R. Lafont, tome 1, p. 534 au § 162. [31] Kalinowski, Anthony, G. The Development of Olympic Swimmers » et One Olympic Swimmer », in Bloom, Benjamin S. dir.. 1985. Developing Talent in Young People, New York, Ballantine, p. 139-210. [32] Je ne suis pas en train de dire que l’aptitude naturelle ne compte pas ». Je dis qu’employer le mot talent » comme moyen d’expliquer la performance relĂšve de la tautologie. L’accomplissement de la performance est rĂ©ifiĂ© – transformĂ©e en chose – et on l’appelle le talent ». [33] Sartre, Jean-Paul. 1946. L’Existentialisme est un humanisme, Paris, Nagel, p. 60-61 [34] Staples, Brent. 1987. Where Are the Black Fans? », New York Times Magazine, vol. 136, May 17, p. 26-36. [35] Nietzsche, Friedrich. 1993. Op. cit., t. 1, p. 534 [36] Pour forger cette expression peu gracieuse, mais juste, j’emprunte le terme mondanitĂ© » au philosophe phĂ©nomĂ©nologue Maurice Natanson Natanson, Maurice. 1970. The Journeying Self A Study in Philosophy and Social Role, Reading, Massachusetts, Addison-Wesley N. T. terme ici rendu par banalitĂ© » ou quotidiennetĂ© », au quotidien ». [37] La carriĂšre intĂ©grale de Meagher est dĂ©crite dans Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. [38] Ces techniques sont minutieusement dĂ©crites dans Maglischo, Ernest W. 1982. Swimming faster, Palo Alto, Mayfield et dans Troupe, John et Reese, Randy. 1983. A scientific approach of the sport of swimming, Gainesville Florida, Scientif Sports, Inc. [39] Notes de terrain, voir Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. pour la description complĂšte. [40] Drucker, Peter. F. 1985. The Effective Executive, New York, Harper and Row ; traduction franaçaise L’EfficacitĂ©, objectif n° 1 des cadres, Paris, les Éditions d’Organisation. [41] Notes tirĂ©es d’un entretien. [42] Peters, Tom et Waterman, Robert. 1982. In search of Excellence, New York, Warner. [43] En donnant des leçons de natation, j’ai vu des enfants s’amĂ©liorer de 20 secondes et plus sur 50 yards distance couverte en une minute environ au cours d’une seule leçon. Au plus haut niveau, les nageurs passent des annĂ©es pour gagner une seconde sur la mĂȘme Ă©preuve. [44] Le fait que le lecteur puisse ne pas croire cela rĂ©vĂšle plus de choses sur le monde social auquel ce dernier appartient – en l’occurrence celui des chercheurs actifs – que sur la rĂ©alitĂ© d’un grand nombre d’enseignants-chercheurs. Pour beaucoup d’entre eux, le simple fait de participer au monde acadĂ©mique est un pas immense. [45] Voir Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit., chapitre 6. [46] Extrait d’interview. [47] Pour une application de cette notion Ă  l’éducation scolaire, voir Chambliss, Daniel et F. Ryan, Daniel J. Jr., 1988. Big Problems Demands Small Solutions Toward a General Strategy for Excellence in Education », Annual Meeting of the New England Educational Research Organization, April. [48] Weick, Karl. 1984. Small Wins Redefining the RemcoEvenepoel, nĂ© le 25 janvier 2000 Ă  Schepdael, est un coureur cycliste belge, membre de l'Ă©quipe Quick-Step Alpha Vinyl.ConsidĂ©rĂ© comme l'un des principaux espoirs du cyclisme, il fait ses dĂ©buts professionnels en 2019. Il a notamment remportĂ© la Classique de Saint-SĂ©bastien en 2019 et 2022, le championnat d'Europe du contre-la-montre en 2019, le Tour de Pologne en
Lindsey Vonn ski alpin, Wolfgang Linger luge, Shelley Rudman skeleton et Eric Alard bobsleigh ont participĂ© Ă  une sĂ©ance de discussion avec les champions » organisĂ©e dans le cadre du programme Apprendre et partager, sur le thĂšme rĂ©aliser ses rĂȘves olympiques ».Lindsey, Shelley, Wolfgang et Eric sont d’abord interrogĂ©s sur l’importance de l’entourage dans la rĂ©ussite du champion et les choix qu’on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  faire dans ce domaine. C’est plus facile de ne pas avoir Ă  s’en occuper seul. Je courais avec mon frĂšre et il y avait mes parents. Ils nous ont aidĂ© Ă  choisir les bonnes personnes, les bons entraĂźneurs », explique Wolfgang Linger, qui a remportĂ© deux mĂ©dailles d’or Turin 2006 et Vancouver 2010 en double avec son frĂšre Andreas. Mais les derniers choix, c’était nous qui les faisions. Si quelque chose se passait mal, c’était de notre faute. Donc s’il nous fallait un physiothĂ©rapeute ou un coach mental, ou changer quelqu’un dans notre Ă©quipe, nous faisions notre propre choix. Mais jamais dans l’urgence, toujours en y rĂ©flĂ©chissant ». Discussion avec les champions rĂ©aliser ses rĂȘves olympiques Lindsey Vonn explique que sa famille est toujours restĂ©e au centre de son entourage immĂ©diat. D’abord son pĂšre, qui a Ă©tĂ© le moteur de ses dĂ©buts. On avait fait un plan Ă  cinq ans pour que je dispute les Jeux Olympiques de 2002 Ă  Salt Lake City ». Mais un moment est arrivĂ© oĂč elle s’est brouillĂ©e avec lui. Ils ne se sont plus parlĂ© durant quelques annĂ©es. C’est l’aspect difficile d’avoir vos parents autour de vous. Ils vous soutiennent mais, vous devez aussi prendre vos dĂ©cisions vous-mĂȘme. Nous sommes passĂ©s par des temps difficile, mais maintenant tout va bien. Il arrive un moment oĂč on doit laisser tous les problĂšmes de cĂŽtĂ©, et ĂȘtre une vraie famille ».Shelley Rudman, mĂ©daillĂ©e d’argent Ă  Turin en 2006, insiste elle aussi sur l’importance des parents, qui dans son cas, ont dĂ» faire de gros sacrifices pour l’aider Ă  rĂ©ussir. Je me suis accrochĂ©e et j’ai pu tenter d’atteindre les Jeux Olympiques, et par chance, j’y ai rencontrĂ© le succĂšs. Et lĂ , le soutien financier est arrivĂ©, une belle rĂ©compense pour moi et ma famille ».Equilibre Discussion avec les champions rĂ©aliser ses rĂȘves olympiques Que faire quand on Ă©volue avec une personne nĂ©gative qui risque de dĂ©grader l’ambiance ? Eric Alard, deux fois olympien et entraĂźneur en chef de l’équipe de bob Ă  2 suisse mĂ©daillĂ©e d’argent en 2014 Ă  Sotchi, prend la parole Je pense qu’il faut discuter, pour voir si l’impact nĂ©gatif d’un membre de votre Ă©quipe ne vient pas d’un malentendu au dĂ©part. Et si ça continue, il faut trouver d’autres personnes autour de vous, susceptibles d’apporter une attitude positive. Regardez, ici, depuis quelques jours, vous rencontrez des gens de tous les pays. Vous devez garder l’esprit ouvert, ĂȘtre curieux, et toujours parler avec les autres. LĂ , vous pourrez trouver une Ă©nergie positive qui rejaillira sur vos Ă©quipiers. Il ne faut pas oublier que dans Jeux Olympiques de la Jeunesse, il y a le mot Jeux ! ».Comment se changer les idĂ©es avant les compĂ©titions ? Wolfgang Linger a la rĂ©ponse la lecture. Mais il faut que le livre soit trĂšs bon, afin de plonger son esprit dedans. Ça m’a beaucoup aidĂ© avant les courses ! » Pour Shelley Rudman, ça a d’abord Ă©tĂ© les Ă©tudes, et ensuite le fait de devenir mĂšre. Elle a mĂȘme emmenĂ© ses enfants sur ses lieux de compĂ©tition Ă  travers le monde. On s’est bien amusĂ©s ! ».Arrive une question sur l’équilibre nĂ©cessaire entre sa vie sportive, ses Ă©tudes, sa famille et ses amis. Il ne faut pas penser sport, manger sport, dormir sport car aprĂšs quelques mois, c’est le trop plein, vous ne voudrez plus continuer » dit Eric Alard, Il faut absolument avoir d’autres centres d’intĂ©rĂȘt dans la vie ». Shelley Rudman ajoute Vous ĂȘtes tous Ă  un moment trĂšs important de votre carriĂšre, car vous poursuivez des Ă©tudes en dehors du sport, vous ĂȘtes encore flexibles. Plus tard en compĂ©tition, vous n’aurez plus le temps. Il faut continuer Ă  Ă©tudier, Ă  prĂ©parer votre vie aprĂšs le sport, car si ça n’a pas beaucoup de sens pour vous aujourd’hui, ça va arriver trĂšs vite ».Pression positive Discussion avec les champions rĂ©aliser ses rĂȘves olympiques Faut-il Ă©couter de la musique avant de concourir ? Lindsey Vonn, championne olympique de descente en 2010, seule athlĂšte encore en activitĂ© parmi les champions prĂ©sent dans cette discussion, parle de ce qu’elle vit
 cet hiver mĂȘme Ca dĂ©pend des courses. Je les prends comme elles viennent. Des fois, je suis super nerveuse, trĂšs excitĂ©e. Si j’ai la chance de battre un record ou de faire quelque chose de spĂ©cial, il faut d’abord que je me calme. Des fois c’est moins excitant, lĂ  j’écoute un peu de rap. Il faut juste voir comment on se sent, et se prĂ©parer au mieux pour gĂ©rer votre condition physique et vos Ă©motions ».Une jeune athlĂšte veut savoir quels obstacles ils ont dĂ» surmonter et de quelle façon cela a pu changer leur perspective. Wolfgang Linger rĂ©pond que pour lui, cela a Ă©tĂ© une mauvaise blessure Ă  la jambe. Il raconte comment il a su se remettre, arrĂȘter de broyer du noir pour adopter une attitude positive, et faire tout ce qu’il fallait pour revenir encore plus performant. Shelley Rudman, elle, a dĂ» surmonter son Ă©chec aux Jeux de Vancouver. Devais-je repartir en sachant qu’il faudrait attendre 4 ans de plus ? Je me suis Ă©loignĂ©e du sport. Puis je me suis dit que veux-tu rĂ©ussir ? » La retraite ? Pas encore, il me reste des choses Ă  accomplir. Je me suis fixĂ© des objectifs je peux gagner un titre mondial, je peux remporter la coupe du monde » J’y suis allĂ©e, je me suis entrainĂ©e dur, j’ai pris du plaisir. J’ai rĂ©ussi Shelley remporte la Coupe du monde 2011-2012 et les championnats du monde 2013, et je me suis Ă  nouveau qualifiĂ©e pour les Jeux Ă  Sotchi ». Discussion avec les champions rĂ©aliser ses rĂȘves olympiques Toute l’assistance rit beaucoup quand Eric Alard rĂ©pond Ă  la question de savoir comment gĂ©rer son entourage quand on est loin en compĂ©tition. A mon Ă©poque il n’y avait pas d’internet. Oui c’est vrai, on peut vivre sans internet ! Ça peut vous sembler Ă©trange, mais vous pouvez le faire ! C’était donc un coup de fil par semaine. Aujourd’hui, il y a skype. C’est difficile Ă  gĂ©rer. Essayez d’expliquer Ă  vos amis et Ă  votre famille ce que vous faites, pourquoi vous le faites, et ils comprendront mieux. Surtout, n’oubliez pas quand vous revenez d’ĂȘtre vraiment prĂ©sents avec vos proches ! »Que se dire quand on ressent une grande pression avant une finale ? Vous avez la pression que vous vous mettez vous-mĂȘme, celle des mĂ©dias et celle des entraineurs, elle arrive de partout et vous tombe dessus », dit Wolfgang Linger. Je me disais. C’est le sport, c’est ce que j’aime, c’est ma passion, c’est gĂ©nial. Je fais de mon mieux, et si ça ne marche pas, cela ne va pas changer ma vie. C’est sĂ»r je veux aller sur le podium, ĂȘtre le meilleur, mais ce n’est que du sport, je suis lĂ  parce que j’aime ça, mais ça ne changera rien Ă  ma vraie vie ». Shelley Rudman ajoute la vie continue. Il faut toujours avancer ». Eric Alard conclut Arthur Ashe a dit La clĂ© du succĂšs est la confiance en soi, et la clĂ© de la confiance, c’est la prĂ©paration ». L’essentiel du travail est fait Ă  l’entraĂźnement. Si on s’est bien prĂ©parĂ©, on peut donner le meilleur jusqu’à la ligne d’arrivĂ©e en profitant d’une pression positive ».

LOSC: les Dogues réalisent une performance plus vue depuis presque 30 ans ! Lille a réalisé un début de match plus que canon lors de

Depuis leur renaissance Ă  la fin du XIXe siĂšcle, les Jeux Olympiques sont devenus la plus importante manifestation de dimension planĂ©taire et assurĂ©ment la plus mĂ©diatique, ce qui les place au centre d'enjeux politiques et Ă©conomiques majeurs, parfois sombres et tragiques. Ces enjeux existaient dĂ©jĂ  dans la GrĂšce antique avec les premiers Jeux, tout comme les problĂšmes liĂ©s Ă  la corruption et Ă  l'argent. Ainsi AthĂšnes et ses alliĂ©s excluĂšrent-ils Sparte de la participation aux Jeux de 424 av. en raison de la guerre du PĂ©loponnĂšse. Voici ci-aprĂšs un survol de toutes les olympiades de l'Ăšre moderne, d'AthĂšnes 1896 Ă  Rio 2016... BeautĂ© du sport Les premiers Jeux se suivent avec un succĂšs croissant qui va de pair avec la montĂ©e des classes moyennes en Occident et la dĂ©couverte des loisirs et du sport. L'apparition de la tĂ©lĂ©vision contribue aussi Ă  leur popularitĂ©. Les deux guerres mondiales occasionnent deux longues coupures. 1896 AthĂšnes TrĂšs modestes et quasiment confidentiels, les premiers Jeux de l'Ăšre moderne accueillent 241 participants de 14 nations, les plus nombreux venant de GrĂšce, Allemagne, France et Grande-Bretagne. La cĂ©rĂ©monie d'ouverture n'en recueille pas moins un grand succĂšs d'estime dans le stade antique d'AthĂšne reconstruit pour l'occasion. Le hĂ©ros du jour est un berger grec du nom de Spiridon Louis 24 ans qui remporte l'Ă©preuve du marathon, soit une course de 40 kilomĂštres entre l'antique champ de bataille de Marathon et le stade d'AthĂšnes. Cette Ă©preuve inĂ©dite rappelle l'exploit de PhilippidĂšs. À l'occasion des Jeux de Londres, en 1908, sa distance sera portĂ©e Ă  42,195 kilomĂštres afin que les coureurs puissent partir de la cour du chĂąteau royal de Windsor. 1900 Paris Croyant bien faire, le baron de Coubertin a souhaitĂ© associer cette deuxiĂšme Ă©dition Ă  l'Exposition universelle du siĂšcle, Ă  Paris, en croyant que leur visibilitĂ© s'en trouvait rehaussĂ©e. Bien au contraire, ils apparaissent comme une compĂ©tition en pĂ©riphĂ©rie de l'exposition, dans le bois de Vincennes. C'est au point que l'on supprime mĂȘme la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture. Ces Jeux permettent toutefois d'assister aux premiĂšres compĂ©titions fĂ©minines tennis, golf, voile... en dĂ©pit des prĂ©ventions du baron de Coubertin. 1904 Saint-Louis Les organisateurs reproduisent la mĂȘme erreur que prĂ©cĂ©demment en associant les Jeux Ă  l'Exposition universelle de Saint-Louis Missouri qui cĂ©lĂšbre le centenaire de l'achat de la Louisiane par les États-Unis. 1908 Londres Les Anglais se voient attribuer les Jeux aprĂšs la dĂ©fection des Italiens, affectĂ©s par une Ă©ruption du VĂ©suve. OrganisĂ©s Ă  la hĂąte, ils se dĂ©roulent Ă  la perfection. Le vainqueur du marathon, Dorando Pietri, termine la course trĂšs largement devant ses concurrents, en 2h54, mais il est disqualifiĂ© pour avoir Ă©tĂ© aidĂ© dans les derniers mĂštres. 1912 Stockholm Parfaitement organisĂ©s, ces IVe Jeux tĂ©moignent de l'arrivĂ©e Ă  maturitĂ© de la manifestation. Les Ă©preuves sont commentĂ©es en direct par une sonorisation et les courses bĂ©nĂ©ficient d'un chronomĂ©trage Ă©lectrique. 1920 Anvers Ces Jeux sont organisĂ©s Ă  Anvers en hommage aux souffrances endurĂ©es par les Belges pendant la Grande Guerre. Les vaincus en sont exclus Allemagne, Autriche, Hongrie, Turquie, Bulgarie. C'est la premiĂšre dĂ©cision de caractĂšre politique dans l'Histoire de l'olympisme moderne. Le rituel olympique se met en place avec le serment prĂȘtĂ© par les athlĂštes et les juges et le drapeau aux cinq anneaux entrelacĂ©s qui reprend les couleurs de tous les drapeaux du monde. 1924 Paris Pour la deuxiĂšme et derniĂšre fois du siĂšcle, les Jeux sont organisĂ©s Ă  Paris. Ils recueillent un grand succĂšs malgrĂ© le pugilat entre spectateurs Ă  l'issue du match de rugby France-États-Unis. Les organisateurs se dotent d'une devise latine Citius, altius, fortius» Plus vite, plus haut, plus fort». Un champion amĂ©ricain de natation fera rĂȘver toutes les femmes longtemps encore aprĂšs les Jeux. Il a nom Johnny Weissmuller mais est restĂ© plus connu sous celui de... Moi Tarzan, Toi Jane». 1928 Amsterdam Vainqueurs du triple saut et du 200 mĂštres brasse, deux Japonais sont les premiers Asiatiques Ă  remporter des Ă©preuves olympiques. 1932 Los Angeles C'est la crise ! Les Jeux se dĂ©roulent sur 16 jours au lieu de plus de 79 jours prĂ©cĂ©demment. Les athlĂštes sont en nombre rĂ©duit mais rĂ©alisent de bonnes performances. Les spectateurs sont au rendez-vous et pour la premiĂšre fois, la manifestation gĂ©nĂšre des profits pas moins d'un million de dollars. 1936 Berlin Trois ans aprĂšs son arrivĂ©e au pouvoir et un an aprĂšs le vote de lois antisĂ©mites, Hitler veut faire des Jeux une illustration de la supĂ©rioritĂ© de l'idĂ©ologie nazie et de l'Allemagne. C'est la premiĂšre fois que les Jeux sont ouvertement instrumentalisĂ©s par un rĂ©gime politique, en l'occurence le pire qui soit. De fait, les compĂ©titions se dĂ©roulent selon un cĂ©rĂ©monial rigoureux. Une cinĂ©aste au service de Hitler, Leni Riefenstahl, va en tirer un film de propagande d'une grande qualitĂ© esthĂ©tique Les Dieux du stade 1938. Deux athlĂštes vont nĂ©anmoins Ă©clairer ces Jeux d'une lumiĂšre inattendue. Le premier est le Noir Ă©tasunien Jesse Owens qui remporte pas moins de quatre mĂ©dailles d'or sur le 100 mĂštres, le 200 mĂštres, le 4x100 mĂštres et la longueur. Sur cette derniĂšre Ă©preuve, son concurrent est un Allemand qui ne craint pas de fraterniser avec lui sur le sautoir. Ensuite, en tant que vainqueur, Jesse Owens est amenĂ© Ă  saluer le FĂŒhrer de loin et celui-ci lui rend son salut en agitant la main une lĂ©gende a posteriori voudra qu'il ait prĂ©fĂ©rĂ© quitter la tribune plutĂŽt que lui serrer la main. Jesse Owens rappellera avec amertume dans ses MĂ©moires qu'il n'Ă©tait pas mieux traitĂ© dans l'AmĂ©rique de la sĂ©grĂ©gation qu'en Allemagne. Le deuxiĂšme hĂ©ros des Jeux est le CorĂ©en Son Ki-chong qui remporte le marathon. Officiellement enregistrĂ© dans la dĂ©lĂ©gation du Japon, qui occupe la CorĂ©e, il dĂ©die nĂ©anmoins sa victoire Ă  son pays. 1948 Londres AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l'honneur des Jeux revient naturellement aux Anglais qui ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans la victoire sur le nazisme. 59 nations y participent mais l'Allemagne et le Japon en sont exclus. La rĂ©vĂ©lation sportive est un AmĂ©ricain, Bob Mathias, qui remporte le dĂ©cathlon et devient Ă  17 ans le plus jeune mĂ©daillĂ© masculin de l'Histoire. Les femmes s'attirent aussi beaucoup de succĂšs. Elles sont 390 Ă  cĂŽtĂ© de 3714 hommes, de quoi faire se retourner le baron de Coubertin dans sa tombe. 1952 Helsinki Ces Jeux parfaitement organisĂ©s voient l'entrĂ©e en scĂšne, pour la premiĂšre fois, de l'URSS. Absente des compĂ©titions depuis la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Union SoviĂ©tique comprend l'intĂ©rĂȘt de cette tribune sportive Ă  vocation planĂ©taire. Elle va dĂ©sormais y prendre une part trĂšs active en ayant soin de fournir Ă  ses ses athlĂštes amateurs» une prĂ©paration intensive dans le cadre de l'armĂ©e. La TchĂ©coslovaquie, satellite» de l'URSS, est Ă  l'honneur avec la triple performance d'Emil ZĂĄtopek 30 ans, qui remporte le 5000 mĂštres, le 10000 mĂštres et le marathon. Aux Jeux prĂ©cĂ©dents de Londres, il avait dĂ©jĂ  gagnĂ© le 10000 mĂštres. Le jour de sa victoire sur 5000 mĂštres, son Ă©pouse Dana s'offre quant Ă  elle une mĂ©daille d'or au javelot. 1956 Melbourne Melbourne innove Ă  bien des Ă©gards. C’est la premiĂšre fois que les Jeux se dĂ©roulent dans l’hĂ©misphĂšre sud et c’est aussi la premiĂšre fois et la seule Ă  ce jour que des Jeux d’étĂ© sont scindĂ©s en raison d’une quarantaine trĂšs stricte interdisant quasiment aux chevaux d’entrer sur le territoire australien, les Ă©preuves Ă©questres se sont dĂ©roulĂ©s Ă  Stockholm du 10 au 17 juin, alors que Melbourne accueille les autres sports Ă  la fin de l’automne. Autre premiĂšre» lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture, les athlĂštes de tous les pays dĂ©filent ensemble et non par pays. Une maniĂšre de faire oublier le boycottage de certains pays et d'Ă©viter des rixes comme Ă  l'occasion de la finale de water-polo entre SoviĂ©tiques et Hongrois. Ces boycottages sont aussi une premiĂšre» et tĂ©moignent de l'aggravation des tensions internationales dans un contexte de dĂ©colonisation et de guerre froide. En raison de l’intervention franco-britannique sur le canal de Suez, l’Égypte, le Liban et l’Irak ont refusĂ© d’y participer. Et pour protester contre l’intervention soviĂ©tique Ă  Budapest, l’Espagne, la Suisse et les Pays-bas n’ont pas envoyĂ© d’athlĂštes Ă  Melbourne. Sans oublier la RĂ©publique populaire de Chine qui s’est abstenue en raison de la prĂ©sence de TaĂŻwan. Les Français gardent le souvenir Ă©blouissant de la victoire d'Alain Mimoun 35 ans au marathon. Cet ancien caporal-chef d'origine kabyle avait failli ĂȘtre amputĂ© d'une jambe Ă  l'issue de la bataille du Mont Cassin, en 1944. La veille du marathon, il apprend que son Ă©pouse vient d'accoucher. Parti avec le maillot 13, il l'emporte en 2h25 sur son rival et ami Zatopek... 1960 Rome Ces Jeux qui se dĂ©roulent dans le cadre majestueux de la Rome antique sont Ă  proprement parler les derniers de l'Ăšre europĂ©enne». La mĂȘme annĂ©e, de nombreux pays d'Afrique noire accĂšdent Ă  l'indĂ©pendance. Par une coĂŻncidence intĂ©ressante, le marathon, Ă©preuve reine des Jeux, est remportĂ© cette annĂ©e-lĂ  par un Éthiopien, Abebe Bikila, le premier Africain Ă  gagner une mĂ©daille d'or. Ce coureur aux pieds nus, inconnu de tous, prend son envol devant l'obĂ©lisque d'Axoum qui rappelle la conquĂȘte de l'Éthiopie par l'Italie ! Dans la nuit, sous la lumiĂšre des projecteurs, il arrive triomphal au terme de la course, devant l'arc de Constantin. L'autre rĂ©vĂ©lation des Jeux de Rome est un boxeur afro-amĂ©ricain, Cassius Clay 18 ans, mĂ©daille d'or des poids mi-lourds. De retour chez lui, il se voit empĂȘchĂ© d'entrer dans un restaurant chic rĂ©servĂ© aux Blancs et de dĂ©pit jette sa mĂ©daille dans l'Ohio. Devenu un champion de boxe cĂ©lĂ©brissime, il se convertit en 1965 Ă  l'islam radical et prend le nom de Mohamed Ali. Son itinĂ©raire porte tĂ©moignage de la lutte contre la sĂ©grĂ©gation raciale aux États-Unis. Douloureuse transition vers un monde multipolaire Pour la premiĂšre fois, en 1964, les Jeux Olympiques se dĂ©roulent sur le continent asiatique, dans un pays non blanc, et qui plus est chez l'un des vaincus de la Seconde Guerre mondiale, le Japon. À l'heure de la dĂ©colonisation et de la montĂ©e du tiers-monde, il s'agit d'un symbole chargĂ© de sens. Tellement que dĂšs les Ă©ditions suivantes, la politique va faire irruption dans les Jeux, de façon gĂ©nĂ©ralement violente .... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2021-07-25 081225
Découvrezle tableau des médailles par pays des Jeux Olympiques Berlin 1936. Retrouvez le classement des nations et des sportifs ayant remporté
Le pari, forcĂ©ment incertain, est rĂ©ussi, peut-ĂȘtre mĂȘme au-delĂ  des attentes. Florent Manaudou a dĂ©crochĂ© la mĂ©daille d'argent sur 50 m libre derriĂšre le boss des bassins Caeleb Dressel, dimanche 1er aoĂ»t. Champion olympique en 2012 Ă  Londres, vice-champion olympique en 2016 Ă  Rio, le nageur a encore rĂ©pondu prĂ©sent Ă  l'Ăąge de 30 ans. Manaudou apporte Ă  l'Ă©quipe de France de natation, jusque-lĂ  bredouille, une belle mĂ©daille. Tous sports confondus, c'est la 20e pour la dĂ©lĂ©gation bleu-blanc-rouge Ă  Tokyo. ArrivĂ© Ă  Tokyo sans grandes certitudes, il a bouclĂ© sa finale en 21 secondes 55, loin derriĂšre l'AmĂ©ricain Dressel 21"07 certes mais juste devant le BrĂ©silien Bruno Fratus 21"57. AprĂšs Rio, pendant deux ans et demi, il avait dĂ©laissĂ© les bassins de natation pour tenter sa chance en handball, sa passion de jeunesse, avant de replonger en 2019. "J'ai arrĂȘtĂ©, je suis revenu, je pense qu'il y a 95% des gens qui ne croyaient pas en moi, ça m'a boostĂ© aussi. J'aime bien ça, moi", a commentĂ© le dĂ©sormais triple mĂ©daillĂ© olympique de l'aller simple, devenu seulement le troisiĂšme nageur de l'histoire Ă  rĂ©aliser cette performance, aprĂšs Alexander Popov et Gary Hall. 21e mĂ©daille assurĂ©e avec les fleurettistesPremiĂšre mĂ©daille de la journĂ©e, donc, pour Florent Manaudou. Une deuxiĂšme tombera a minima dur les coups de 13h45, Ă  l'issue de la finale du fleuret par Ă©quipe messieurs. Enzo Lefort, Maxime Pauty, Julien Mertine Erwann Le Pechoux remplaçant seront opposĂ©s Ă  partir de 12h50 Ă  la Russie concourant sous pavillon neutre aprĂšs leurs succĂšs en quart contre l'Egypte et en demie face au Japon. Il y a de l'or ou de l'argent au bout. Mourad Aliev crie Ă  "l'injustice"En boxe, Mourad Aliev, seul Français encore en lice, a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© sur disqualification chez les +91 kg, dimanche. "C'est injuste, tout le monde a vu que j'ai gagnĂ©", a-t-il protestĂ© en vain, encore sur le ring, alors que l'arbitre venait de lui signifier sa disqualification pour un coup de tĂȘte portĂ© Ă  son adversaire le Britannique Frazer Clarke. Quelques heures plus tard, il ne dĂ©colĂ©rait toujours pas. Anthony Jeanjean 6e du BMX freestyleAutre dĂ©ception dans le camp français, celle d'Anthony Jeanjean pour l'entrĂ©e du BMX freestyle aux Jeux olympiques, il n'a pu prendre que la 6e place, trahi par "une erreur technique" qui l'a fait chuter dans son deuxiĂšme run. Le premier champion olympique de l'histoire est l'Australien Logan Martin, devant le VĂ©nĂ©zuĂ©lien Daniel Dhers et le Britannique Declan Brooks. Idem pour Jean-Baptiste Bernaz en voileEn voile, Jean-Baptiste Bernaz, a terminĂ© 6e en Laser. Le Varois, qui visait une mĂ©daille pour ses 4e Jeux aprĂšs une 5e place en 2016 Ă  Rio, avait parfaitement entamĂ© sa semaine en remportant la premiĂšre rĂ©gate dimanche dernier, avant d'enchaĂźner des rĂ©sultats en dents de scie. Il termine finalement Ă  7 points de la 3e place. L'Australien Matt Wearn, assurĂ© du titre avant mĂȘme l'ultime manche, devance le Croate Tonci Stipanovic et le NorvĂ©gien Hermann Tomasgaard. Alexandra Tavernier en finale du lancer du marteauEn athlĂ©tisme, en ce jour de finale du 100 m messieurs, Alexandra Tavernier s'est qualifiĂ©e pour la finale du lancer du marteau. Sous une chaleur de plomb 31°, 93% d'humiditĂ© malgrĂ© un concours dĂ©butĂ© Ă  9h10 du matin, la vice-championne d'Europe a eu la bonne idĂ©e de ne pas s'Ă©terniser dans le stade olympique et a validĂ© son ticket pour la finale de mardi Ă  sa deuxiĂšme tentative avec un jet Ă  73,51 m, la qualification Ă©tant fixĂ©e Ă  73,50 m. Les volleyeurs en quartsHĂ©roĂŻques face au BrĂ©sil, les Bleus ont offert au volley français le premier quart de son histoire olympique, une qualification acquise en arrachant deux sets au BrĂ©sil, le champion de Rio, vainqueur 3-2 25-22, 37-39, 25-17, 21-25, 20-18. Les Bleus, qui ont eu quatre balles de match entre les mains, auraient mĂȘme pu l'emporter et se donner la chance d'Ă©viter la Pologne comme prochain adversaire, mais le plus important est sauvĂ©. Le rĂȘve de mĂ©daille olympique de la bande d'Earvin Ngapeth, survoltĂ© dimanche 29 points, vit toujours, mĂȘme s'il va se heurter mardi 3 aoĂ»t aux doubles champions du monde polonais, favoris pour le titre olympique. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info Dansles autres matches de la soirĂ©e, Ă  noter la performance de LaMelo Ball, devenu le plus jeune joueur dans l'histoire de la NBA Ă  rĂ©aliser un Vainqueur Ă  Sotchi-2014, disqualifiĂ© en 2017 le bob Russie-1 / AFP Le ComitĂ© international olympique CIO a sanctionnĂ© lundi cinq nouveaux Russes dont deux champions olympiques de bobsleigh Ă  4 Ă  Sotchi en 2014, sur la base des conclusions des auditions de la Commission Oswald sur les sportifs impliquĂ©s dans le scandale de dopage d'Etat en Negodailo et Dimitri Trunenkov ont Ă©tĂ© disqualifiĂ©s et ont vu leurs rĂ©sultats aux JO-2014 annulĂ©s, comme l'avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vendredi dernier ceux de leur Ă©quipe de bobsleigh Ă  4, dont la star Aleksandr Zubkov. Lundi, le CIO a Ă©galement disqualifiĂ© les biathlĂštes Yana Romanova et Olga Vilukhina, mĂ©daillĂ©es d'argent, ainsi que le skeletoneur Sergei Chudino. Ces nouvelles sanctions interviennent Ă  huit jours d'une rĂ©union cruciale de la Commission exĂ©cutive du CIO qui doit se prononcer le 5 dĂ©cembre sur la participation ou non de la Russie aux prochains jeux Olympiques d'hiver de CIO avait dĂ©jĂ  sĂ©vi la semaine derniĂšre en sanctionnant des fondeurs, dont Alexander Legkov champion olympique du 50 km Ă  Sotchi-2014 ainsi que des champions olympiques et mĂ©daillĂ©s en le dĂ©but des sanctions prononcĂ©es par le CIO, la Russie a perdu au total onze mĂ©dailles, dont quatre en or sur les treize remportĂ©s sur le terrain en fĂ©vrier Russes, qui avaient terminĂ© les JO-2014 en tĂȘte du tableau des mĂ©dailles, ont du coup Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s par la NorvĂšge 11 titres.Au total, le CIO a sanctionnĂ© 19 sportifs russes dans le cadre de ces auditions de la commission Oswald, mise en place par l'instance olympique aprĂšs la rĂ©vĂ©lation d'un dopage d'Etat dans le sport russe par le rapport McLaren, publiĂ© en juillet sanctions pourraient la FĂ©dĂ©ration russe de bobsleigh avait jugĂ© que les dĂ©cisions du CIO sont dues Ă  "un escroc" et discuter avec le CIO "n'est possible que dans un tribunal".La commission d'enquĂȘte prĂ©sidĂ©e par le Suisse Denis Oswald, ex-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration internationale d'aviron, membre de longue date du CIO et avocat de profession, a Ă©tĂ© mise en place aprĂšs la publication du rapport du juriste canadien Richard McLaren. Ce dernier a Ă©tabli en juillet 2016 l'existence d'un dopage institutionnalisĂ© en Russie, impliquant Moscou et les services secrets russes FSB, notamment lors des JO-2014 Ă  quatre pilotes de skeleton avaient Ă©tĂ© sanctionnĂ©s dont Alexander Tretiakov, champion olympique Ă  Sotchi, et ainsi privĂ© de son la FĂ©dĂ©ration internationale de bob et skeleton IBSF a annoncĂ© que ces autres sportifs Ă©taient provisoirement suspendus de la Coupe du La dĂ©cision "Legkov" publiĂ©e -Ce n'est pas le cas des six fondeurs russes bannis Ă  vie par le CIO, dont Alexander Legkov champion olympique du 50 km Ă  Sotchi-2014, Alexey Petukhov champion du monde en 2013 et Maxim Vylegzhanin triple mĂ©daillĂ© d'argent olympique en 2014 et champion du monde en 2015. La FĂ©dĂ©ration internationale de ski FIS avait indiquĂ© jeudi que ces six fondeurs Ă©taient autorisĂ©s Ă  s'aligner provisoirement en Coupe du monde, ce qui a dĂ©clenchĂ© de vives rĂ©actions d'une partie de leurs FIS avait motivĂ© sa dĂ©cision en dĂ©clarant ĂȘtre "obligĂ©e d'attendre la remise des conclusions de la commission de discipline du CIO et les preuves, avant de pouvoir prendre d'autres mesures".Vendredi, le CIO avait rĂ©pliquĂ© en expliquant que "toutes les fĂ©dĂ©rations internationale concernĂ©es par des cas traitĂ©s par la Commission de discipline ont reçu les preuves ... et ont eu l'opportunitĂ© de prendre part aux auditions".Lundi, comme il s'y Ă©tait engagĂ©, le CIO est allĂ© plus loin en publiant les motivations de la dĂ©cision de la Commission Oswald, concernant la suspension de Legkov."La participation de l'athlĂšte dans le programme de dopage est Ă©tablie", a jugĂ© la Commission dans ses attendus. Son nom figure dans la liste des athlĂštes protĂ©gĂ©s et des "marques" de manipulation ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes sur ses deux Ă©chantillons d'urine, ajoute la Commission."La preuve que ces Ă©chantillons ont Ă©tĂ© manipulĂ©s constitue une preuve directe et objective de l'implication de l'athlĂšte dans le programme" de dopage, juge-t-elle "l'athlĂšte Legkov figure parmi les athlĂštes" pour lesquels le Dr Grigory Rodchenkov, ex-patron du laboratoire antidopage de Sotchi, "a apportĂ© des Ă©lĂ©ments de preuve supplĂ©mentaires".
LAméricain Willie Steele, considéré comme l'un des meilleurs sauteurs en longueur de l'aprÚs-guerre aprÚs la fin de carriÚre sportive de Jesse Owens, remporte les Jeux olympiques de 1948 à Londres.Blessé à la cheville, il ne réalise que deux sauts en finale, 7,82 m à son premier essai puis 7,68 m à son deuxiÚme essai, la premiÚre marque lui permettant de s'adjuger la médaille d'or.
georgefel Bonsoir, Pour trouver la rĂ©ponse il suffit de remplir le tableau avec le texte. Sport kayak mot qui se lit dans les deux sens Et aprĂšs regarde la case C7 est le mot secret sera donnerVoilĂ  j'espĂšre que cela te convient georgefel mais du style dans la case sport tu met kayak nono244 je vais poser la question avec le tableau nono244 comme ça vous gagner des point et vous m'aider nono244 voilĂ  j'ai posĂ© la question, je l'ai mise pour 10 points, dans collĂšge, brevet ambrine07 J’arrive pas Ă  mettre les informations sur le dossier qui on fournit avec j’ai une tablette Apple
Bonjourj'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX : Gary rĂ©alise un classement des champions olympiques. ComplĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent.
Gerwyn Price remet son titre en jeu ! L'Alexandra Palace de Londres est de nouveau prĂȘt Ă  vibrer pendant trois semaines au rythme des flĂ©chettes du championnat du monde PDC. Calendrier, rĂšgles, favoris, surprises, We Sport vous propose le guide de ce qu'il faut savoir avant le dĂ©but de cette grande messe des flĂ©chettes. Le tournoi 96 joueurs et joueuses sont en lice. 32 joueurs ont acquis le statut de tĂȘtes de sĂ©rie et ne commenceront le tournoi qu'au deuxiĂšme tour. Ces tĂȘtes de sĂ©rie sont fixĂ©es Ă  l'aide de “l'ordre du mĂ©rite” de la PDC, un Ă©quivalent au classement ATP en tennis. 7 matchs Ă  remporter pour prendre la couronne mondiale. Comme le veut la tradition, les premiers et deuxiĂšme tour se jouent en simultanĂ©, par exemple un vainqueur d'un premier tour peut jouer son deuxiĂšme tour le mĂȘme jour face Ă  une tĂȘte de sĂ©rie. Les deux premiers tours auront lieu du 15 au 23 dĂ©cembre. TrĂȘve de NoĂ«l oblige, le 3e tour aura lui lieu du 27 au 29 dĂ©cembre avant d'enchaĂźner avec le 4e tour les 29 et 30 dĂ©cembre avant de conclure les 1, 2 et 3 janvier respectivement par les quarts, demies et finale de ce championnat du monde. Le vainqueur remporte 500 000ÂŁ dans un prize money total de 2,5 millions de livres minimum 7500ÂŁ pour les Ă©liminĂ©s du premier tour. Les rĂšgles Chaque match se dĂ©roule au meilleur d'un nombre de sets, un set est remportĂ© lorsqu'un joueur remporte 3 legs. Une leg est remportĂ© lorsque le joueur arrive Ă  0 point en partant de 501 et en concluant obligatoirement par un double les cases les plus Ă  l'extĂ©rieur de la cible. Lors des deux premiers tours, les matchs se jouent au meilleur des 5 sets. Pour les troisiĂšmes et quatriĂšmes tours, ce sont 7 sets qui doivent dĂ©partager les deux joueurs, Ă  partir des quarts, le nombre de sets augmente de deux en deux soit 9, 11 et 13 sets pour la grande finale du 3 janvier. Qui suivre Trois noms se dĂ©tachent clairement dans la liste des favoris Ă  la couronne mondiale Gerwyn Price est le premier. Celui que l'on surnomme “The Iceman” a rĂ©alisĂ© une saison 2021 incroyable avec son titre de champion du monde, titre auquel il a ajoutĂ© un troisiĂšme Grand Slam of Darts. Il est l'actuel numĂ©ro 1 mondial, le premier gallois Ă  atteindre le sommet des flĂ©chettes, il faudra ĂȘtre trĂšs fort notamment mentalement pour venir le dĂ©stabiliser dans une quĂȘte de back-to-back. Peter Wright sera aussi Ă  suivre pour ce qui est des favoris. La crĂȘte iroquois la plus cĂ©lĂšbre du monde des flĂ©chettes est toujours numĂ©ro 2 mondial, lui qui a dĂ©butĂ© sa carriĂšre professionnelle en 1995. Champion du monde 2020, vainqueur du World Matchplay 2021 et du Players Championship 2021, l'Écossais veut faire rĂ©sonner Flower of Scotland le 3 janvier prochain et ce serait tout sauf une surprise. Petit ascendant psychologique, Wright a dĂ©jĂ  battu Price, c'Ă©tait en double en demi-finale de la coupe du monde le 12 septembre dernier juste avant de prendre le titre face Ă  une surprenante Ă©quipe d'Autriche. Michael van Gerwen, enfin, sera encore l'un des grands favoris Ă  une quatriĂšme couronne mondiale. Dominant de A Ă  Z le monde des flĂ©chettes entre 2014 et 2019, le NĂ©erlandais, Mighty Mike, cĂ©lĂšbre pour son entrĂ©e sur un cĂ©lĂšbre son des White Stripes ne doit pas ĂȘtre enterrĂ© si vite. Vice-champion d'Europe, en s'inclinant face Ă  Rob Cross et demi-finaliste du dernier World Matchplay, il n'est pas si loin de retrouver son meilleur niveau, demandez donc Ă  Fallon Sherrock qui en a fait les frais lors des Nordic Darts Masters 11-7. Chez les outsiders, James Wade, Gary Andersson ou un revanchard Adrian Lewis devraient pouvoir poser problĂšme bien que Gary Anderson et Adrian Lewis ont de fortes chances pour se retrouver dĂšs le 2e tour pour un choc d'entrĂ©e de compĂ©tition. Les femmes pour s'affirmer Fallon Sherrock sera justement de nouveau sur la piste de l'Alexandra Palace pour ces championnats du monde. Si ce nom vous parle, c'est parce que celle qui est devenue “The Queen of the Palace” a Ă©crit l'histoire le 17 dĂ©cembre 2019. Lors du premier tour du championnat du monde, l'Anglaise bat Ted Evetts 3-2 et devient la premiĂšre femme Ă  remporter un match des championnats du monde de flĂ©chettes. Exploit double puisque la jeune femme s'est offert un troisiĂšme tour face Ă  Chris Dobey dĂ©faite 4-2 aprĂšs avoir Ă©liminĂ© le 11e joueur mondial Mensur Suljovic. Sa finale contre Michael van Gerwen montre une nouvelle fois les progrĂšs rĂ©alisĂ©s et la numĂ©ro 2 mondiale au classement fĂ©minin mondial 94e dans le classement mixte montre qu'elle est maintenant installĂ©e et que sa participation aux mondiaux sera tout sauf anecdotique. On peut d'ailleurs totalement imaginer un duel Gerwyn Price – Fallon Sherrock au troisiĂšme tour, les tirages de l'Anglaise Ă©tant jouable bien que face Ă  des joueurs expĂ©rimentĂ©s Steve Beaton au premier tour et Kim Huybrechts en cas de qualification. Fallon Sherrck ne sera pas seule, puisque sa compatriote, lĂ©gende du circuit fĂ©minin Lisa Ashton sera aussi de la partie. NumĂ©ro 1 mondiale chez les femmes et quadruple championne du monde BDO l'autre fĂ©dĂ©ration internationale de flĂ©chettes, la PDC Ă©tant la principale. L'an dernier, la cinquantenaire n'Ă©tait pas passĂ© loin d'Ă©liminer Adam Hunt au premier tour. Avec Ron Meulenkamp pour adversaire, le tirage peut lui permettre de passer un tour, mĂȘme si l'affrontement potentiel avec Michael Smith tĂȘte de sĂ©rie numĂ©ro 9 au deuxiĂšme tour risque d'ĂȘtre compliquĂ©. Les championnats du monde de flĂ©chettes dĂ©butent demain Ă  20h Ă  l'Alexandra Palace dans une ambiance survoltĂ©e et si spĂ©ciale que celle des flĂ©chettes. Le sport est la seule et unique chose qui me procure autant d'Ă©motion que l'amour, sĂ»rement parce que je suis amoureux du sport. Parfois il me le rend bien. Bonjourj'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX :Gary rĂ©alise un classement des champions olympiques.ComplĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant.La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Vuelta Mercato lire le journal voir la chaine en direct Ă©couter la chaine en direct Ă©couter tous les podcasts ma liste lire les articles abonnĂ©s du jour rĂ©sultats et actualitĂ©s mĂ©dias coaching aviron badminton baseball beach volley canoĂ«-kayak Ă©quitation escrime gymnastique haltĂ©rophilie hockey sur gazon NFL pentathlon moderne softball squash tennis de table tir tir Ă  l'arc tous sports triathlon voile volley-ball water-polo Jeux Olympiques accĂšs rapide programme tv replays Ă©missions les privilĂšges abonnĂ©s le journal les articles les notes de Ligue 1 les analyses tactiques les sĂ©ries les documentaires les longs formats les enquĂȘtes les grands entretiens les paroles d'ex une vie de Messi autres thĂ©matiques France Football VĂ©lo Magazine Sport & Style SpĂ©cial L'Équipe services flux RSS la boutique L'Équipe inscription Ă  une course jeux-concours la boutique des Unes et Photos paramĂ©trer mon consentement aide et contact nous contacter Bonjourje bloque sur une question de Pix : Gary rĂ©alise un classement des champions olympiques. ComplĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent.
Forums des ZĂ©ros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > Site Web > PHP > RĂ©aliser un classement Liste des forums 8 avril 2010 Ă  192743 Bonjour ! j'aimerai rĂ©aliser un classement Ă  l'aide d'une table mysql voici ma structure de table table classement saison, equipeid, id_rencontre, num_journee, equipe, score c'est pour un classement de tennis de table mais je vais changer ça ici pour faire avec du foot ça va peut etre, ĂȘtre mieux compris D du coup ça me fait des lignes du genre '2010', '1', '1', '1', 'Lyon', 5 '2010', '1', '1', '1', 'Marseille', 5 ici c'est par exemple saison 2010, en Ligue 1 equipeid, l'id de la rencontre est de 1, journĂ©e 1, Lyon 5 - Marseille 5. j'aimerai lister tous les buts de chaque Ă©quipe en faisant une somme, les buts encaissĂ©s, le nombre de victoire ça je compte faire ça en PHP avec les conditions, le nombre de dĂ©faites ainsi que le nombre de buts encaissĂ©s. le tout avec des variables. le problĂšme que je suis confrontĂ© ==> quand je veux par exemple lister le nombre de buts inscrits par une Ă©quipe durant une mĂȘme pĂ©riode je vois pas trop comment faire ... merci beaucoup de votre aide 8 avril 2010 Ă  195549 Hello Citationquand je veux par exemple lister le nombre de buts inscrits par une Ă©quipe durant une mĂȘme pĂ©riode je vois pas trop comment faire ... Il faut que tu rajoutes quelques petites choses dans la close WHERE de ta requĂȘte SQL. Par exemple, quelque chose comme ça je ne suis pas certain de la syntaxe SELECT SUMscore as buts FROM table WHERE equipe="Lyon" AND num_journee BETWEEN 3 AND 5 Devrait renvoyer le nombre de buts marquĂ©s par Lyon entre la 3Ăšme et la 5Ăšme journĂ©e. 8 avril 2010 Ă  201152 oui mais pour faire cela dans toute les Ă©quipes ce n'est pas possible ? car s'il faut que je fasse ça dans toutes les Ă©quipes de mon club !! merci 8 avril 2010 Ă  201429 Il doit y avoir moyen de faire ça avec des GROUPE BY, mais mes connaissances en SQL ne sont malheureusement pas assez solides pour t'en dire plus. Tu pourrais peut-ĂȘtre t'en sortir en relisant la partie concernĂ©e du tuto PHP. 8 avril 2010 Ă  201727 merci Ă  toi si certains ont d'autres idĂ©es n'hĂ©sitez pas Anonyme 8 avril 2010 Ă  203824 Bonsoir, Tu peux mettre une exportation de ta table j'ai une petite idĂ©e mais je voudrais tester avant de marquer n'importe quoi. Si j'ai bien compris ton souhait, totalisĂ© les but et affichage par Ă©quipe avec un classement dĂ©croissant sur les butSELECT sum`score` as total_but, `equipe` FROM `classement` group by `equipe` order by `total_but` DESC 9 avril 2010 Ă  173718 en faite ce que j'aimerai faire => afficher un classement en fonction des points obtenus par Ă©quipe. j'ai rĂ©flĂ©chi et je pense que mettre le nombre de points gagnĂ©s par Ă©quipe dans la BDD serait plus facile. avec ma table score, j'ai une table qui gĂšre les matchs table rencontres/ voici ma table rencontres CREATE TABLE IF NOT EXISTS `rencontres` `rencontre_id` int11 NOT NULL auto_increment, `saison` int11 NOT NULL, `equipeid` int11 NOT NULL, `num_journee` int11 NOT NULL, `type_champ` varchar100 NOT NULL, `domicile` varchar100 NOT NULL, `exterieur` varchar100 NOT NULL, `score_domicile` varchar10 default NULL, `score_exterieur` varchar10 default NULL, PRIMARY KEY `rencontre_id` ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=utf8 AUTO_INCREMENT=7 ; - - Contenu de la table `rencontres` - INSERT INTO `rencontres` `rencontre_id`, `saison`, `equipeid`, `num_journee`, `type_champ`, `domicile`, `exterieur`, `score_domicile`, `score_exterieur` VALUES 1, 2010, 1, 20, 'français', 'Rennes', 'Lyon', '3', '0', 2, 2010, 1, 20, 'français', 'Marseille', 'Paris SG', '1', '1', 3, 2010, 1, 21, 'français', 'Paris SG', 'Rennes', '3', '0', 4, 2010, 1, 21, 'français', 'Marseille', 'Lyon', '1', '1', 5, 2010, 1, 22, 'français', 'Rennes', 'Marseille', '2', '2', 6, 2010, 1, 22, 'français', 'Lyon', 'Paris SG', '3', '0'; - Structure de la table `score` - CREATE TABLE IF NOT EXISTS `score` `saison` int11 NOT NULL, `equipeid` int11 NOT NULL, `num_journee` int11 NOT NULL, `equipe` varchar100 NOT NULL, `score` varchar10 default NULL, `points` int11 NOT NULL, PRIMARY KEY `saison`,`equipeid`,`num_journee`,`equipe` ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=utf8; - - Contenu de la table `score` - INSERT INTO `score` `saison`, `equipeid`, `num_journee`, `equipe`, `score`, `points` VALUES 2010, 1, 20, 'Lyon', '1', 0, 2010, 1, 20, 'Marseille', '1', 1, 2010, 1, 20, 'Paris SG', '1', 1, 2010, 1, 20, 'Rennes', '2', 3, 2010, 1, 21, 'Lyon', '1', 1, 2010, 1, 21, 'Marseille', '1', 1, 2010, 1, 21, 'Paris SG', '2', 3, 2010, 1, 21, 'Rennes', '0', 0, 2010, 1, 22, 'Lyon', '2', 3, 2010, 1, 22, 'Marseille', '2', 1, 2010, 1, 22, 'Paris SG', '0', 0, 2010, 1, 22, 'Rennes', '2', 1; EDIT => je voudrai faire le classement par Ă©quipe donc je pensais Ă  une boucle mais le problĂšme c'est qu'il ne faudrait pas que je mette un nom d'Ă©quipe dans la requĂȘte car il faudrait que le classement se fasse quelque soit les Ă©quipes. Le classement se composerait de la maniĂšre suivante - nom de l'Ă©quipe - match jouĂ© en faisant un COUNT - victoires en comptant les 3 points - nuls en comptant les 1 point - dĂ©faites en comptant les 0 pt - buts marquĂ©s pour ça je ne sais pas comment m'y prendre - buts encaissĂ©s pour ça je ne sais pas comment faire. merci Anonyme 9 avril 2010 Ă  183618 re, Difficile de rĂ©pondre comme cela directement cela demande tout de mĂȘme un peut de rĂ©flexion car Ă  mon sens en premiĂšre analyse tu es trĂšs mal partie dans la conception des tables beaucoup de chose redondante car pout moi tel que je le vois la en 2mn Une table Ă©quipe avec id, id_equip, nom, nb_journees_jouee et point qui va servir au classement Une table match avec id, id_match, journee, id_equip_local, id_equip_exterieur, but_local, but_exterieur qui va servir Ă  afficher les matchs avec une liaison pour reprendre le nom des Ă©quipes avec la table prĂ©cĂ©dente et qui lors de la mise Ă  jour doit aussi mettre Ă  jour le nombre de point dans la table prĂ©cĂ©dente en fonction du rĂ©sultat et si le nb de journĂ©e est bien infĂ©rieur Ă  la journĂ©e table match, mais dĂ©jĂ  je vois ce pointer le problĂšme comment gĂ©rer les journĂ©e en retard quand une journĂ©e est dĂ©calĂ© bien que j5 est aussi bien infĂ©rieur Ă  8 que 5 si c'est la 5 qui est faite plus tard Donc il faut bien poser le problĂšme sur papier et bien analyser ce que doit faire tout cela.... et d'autre table mais que je n'arrive pas la tout de suite Ă  dĂ©finir sans bien poser le problĂšme. Si quelqu'un a un autre avis avant que je parte complĂštement dans la rĂ©flexion ou que fasse partir "fandusrfc" sur une fausse piste!! 9 avril 2010 Ă  185053 bah si une journĂ©e est dĂ©calĂ©e on laisse le 0-0 par dĂ©faut non ? mais aprĂšs je vois pas comment nommer une Ă©quipe en variable pour faire le classement ça, çà m'Ă©chappe complĂštement. Merci Ă  toi en tout cas Anonyme 9 avril 2010 Ă  185608 re, dans la table classement tu va utiliser le nom de l'Ă©quipe avec un order by sur les point l'id_equip ne servira que de liaison vers les autres tables la rĂ©fĂ©rence en quelque sorte mais comme dit cela mĂ©rite une vrais analyse et pas une rĂ©ponse toute faite en 5mn!! Car la ce qui est important pour que ton script fonctionne bien et de trĂšs bien concevoir les tables aprĂšs le php c'est le dessert!! 9 avril 2010 Ă  190103 oui et pour prendre les buts marquĂ©s et encaissĂ©s ? car c'est le mĂȘme numĂ©ro de match par dĂ©finition juste le nom de l'Ă©quipe qui change. ne t'inquiĂšte pas j'ai dĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chi murement Ă  la question ! mais il y a toujours des amĂ©liorations ! merci Anonyme 10 avril 2010 Ă  195912 merci, je vais regarder mais je prĂ©fĂšre faire moi mĂȘme, au moins je sais ce que je fais ! Anonyme 11 avril 2010 Ă  03035 merci il n'y en a pas de gratuit du mĂȘme type qui sont bien ? Anonyme 11 avril 2010 Ă  103834 re, Tu as ici une version gratuite de navicatMysql ==> Navicat Lite par contre je ne sais pas du tout ce qu'il vaut je suis en train de tester un peut la version pleine mysql ==> Navicat for MySQL Exemple en illustration structure des tables seulement deuxCREATE TABLE `equipe` `id` tinyint9 NOT NULL AUTO_INCREMENT, `nom_equipe` varchar50 DEFAULT NULL COMMENT 'Nom de l''equipe', `nb_journees_jouee` int11 DEFAULT NULL, `point` int11 DEFAULT NULL, PRIMARY KEY `id`, UNIQUE KEY `nom_equipe` `nom_equipe` ENGINE=MyISAM AUTO_INCREMENT=6 DEFAULT CHARSET=utf8; - - - Records of equipe - - INSERT INTO `equipe` VALUES '1', 'strasbourg', null, null; INSERT INTO `equipe` VALUES '2', 'lyon', null, null; INSERT INTO `equipe` VALUES '3', 'laval', null, null; INSERT INTO `equipe` VALUES '4', 'auxere', null, null; INSERT INTO `equipe` VALUES '5', 'paris', null, null; - - - Table structure for `resultat_match` - - DROP TABLE IF EXISTS `resultat_match`; CREATE TABLE `resultat_match` `id_match` tinyint11 NOT NULL AUTO_INCREMENT, `journee` int11 DEFAULT NULL, `id_equip_local` int11 DEFAULT NULL, `id_equip_exterieur` int11 DEFAULT NULL, `but_local` int11 DEFAULT NULL, `but_exterieur` int11 DEFAULT NULL, `joue_le` timestamp NOT NULL DEFAULT CURRENT_TIMESTAMP ON UPDATE CURRENT_TIMESTAMP, PRIMARY KEY `id_match` ENGINE=MyISAM AUTO_INCREMENT=6 DEFAULT CHARSET=utf8; - - - Records of resultat_match - - INSERT INTO `resultat_match` VALUES '1', '1', '1', '3', '3', '2', '2010-04-06 235050'; INSERT INTO `resultat_match` VALUES '2', '1', '3', '4', '2', '2', '2010-04-06 235050'; INSERT INTO `resultat_match` VALUES '3', '1', '5', '2', '0', '0', '2010-04-06 235050'; INSERT INTO `resultat_match` VALUES '4', '2', '4', '5', '3', '2', '2010-04-10 235050'; INSERT INTO `resultat_match` VALUES '5', '2', '2', '1', '3', '2', '2010-04-10 235050'; Vue relationnel entre les tables Code php pour la page rĂ©sultat des match Untitled Document '; echo 'JournĂ©e '.$donee['journee'].''; echo 'Le match entre '.$donee['equip_local'].' et '.$donee['equip_exterieur'].''; echo 'Resultat des buts '.$donee['but_local'].'-'.$donee['but_exterieur'].''; } mysql_close$conect; ?> et voila le rĂ©sulta en affichage Alors la c'est un exemple simple qui ne montre peut ĂȘtre pas complĂštement l'intĂ©rĂȘt de la procĂ©dure, mais dĂ©jĂ  on constate que la table "resultat_match" ne comporte que des valeur numĂ©rique donc trĂšs lĂ©gĂšre et c'est la table "equipe" qui contient du texte et en mĂȘme temps pourra ĂȘtre rĂ©utilisĂ© pour faire l'affichage des statistiques de point sur la saison en cour. RĂ©aliser un classement × AprĂšs avoir cliquĂ© sur "RĂ©pondre" vous serez invitĂ© Ă  vous connecter pour que votre message soit publiĂ©. × Attention, ce sujet est trĂšs ancien. Le dĂ©terrer n'est pas forcĂ©ment appropriĂ©. Nous te conseillons de crĂ©er un nouveau sujet pour poser ta question.
Ily aura 3 possibilités de qualification pour cette compétition aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020: via le classement de la FIBA pour le 3x3 (4 places par sexe); via un tournoi de qualification olympique (3 places par sexe); et via un tournoi de qualification olympique universel (1 place par sexe). Plus de détails ici. UIPM . La pentathlÚte Ilke Ozyuksel a reçu le prix Mustafa
Par Gary EliĂ©zer Dans une interview pour Brut, Presnel Kimpembe a affichĂ© sa volontĂ© et son envie pour visiter HaĂŻti, le jeune joueur d’origine haĂŻtienne, espĂšre qu’il aura la chance de le faire un jour tout comme sa mĂšre qui est une native du sol dessalinien. Le footballeur international français qui a dĂ©cidĂ© de s’associer Ă  l’Organisation Medcins Sans FrontiĂšres pour soutenir HaĂŻti, avait mis en vente plusieurs objets du 1er au 8 novembre dont des maillots prestigieux pour rĂ©colter des fonds, et le jeune joueur veut faire plus que cela. Tout comme de nombreuses personnalitĂ©s qui se sont mobilisĂ©es dont des artistes de renommĂ©e internationale, mĂ©daillĂ©s olympiques, champion d’Europe et du monde Presnel Kimpembe rĂ©colte des fonds avec son association Strong3r, il raconte pourquoi il a dĂ©cidĂ© de s’engager. “J’ai une maman qui est d’origine haĂŻtienne, donc ce qui s’est passĂ© en HaĂŻti le 14 aoĂ»t dernier forcĂ©ment ça ma touchĂ©, j’ai de la famille qui a tout perdu lĂ -bas qui s’est retrouvĂ©e aussi Ă  la rue, ça m’a tout de suite interpellĂ©. C’est ce que je suis en train de faire pour l’instant et j’espĂšre aller jusqu’au bout dans cette action dans un premier temps pour pouvoir penser Ă  plus grand plus tard,” a-t-il dit. Mais le joueur qui veut rĂ©aliser encore plus, espĂšre un jour il aura l’occasion de visiter la premiĂšre rĂ©publique noire au monde “En HaĂŻti je n’ai eu la chance d’y aller mais ma maman y va chaque annĂ©e qui a eu l’opportunitĂ© de m’envoyer des vidĂ©os de me faire des points sur comment ça se passe, la beautĂ© du pays et j’espĂšre que je pourrai m’y rendre mĂȘme si avec mon agenda sportif c’est compliquĂ© le plus vite possible quand mon agenda me le permettra.” Noter que, Presnel tient son prĂ©nom de son grand-pĂšre maternel, qui est normalement un nom haĂŻtien. À lire aussi
Originairesde Dieppe, Jade et NaĂŻs Gillet poursuivent leur prĂ©paration pour les JO 2024. L’aĂźnĂ©e des deux sƓurs vient d’ĂȘtre sacrĂ©e vice-championne du monde en Hongrie.

Quatre membres de l’équipe canadienne de soccer qui a remportĂ© l’or aux Jeux olympiques de Tokyo l’étĂ© dernier occuperont le devant de la scĂšne lors des quarts de finale de la Ligue des champions fĂ©minine de l’UEFA cette semaine. Mardi, une Ă©quipe du Paris Saint-Germain composĂ©e de l’arriĂšre Ashley Lawrence et de l’attaquant Jordyn Huitema se rendra en Allemagne pour affronter le Bayern Munich lors du premier match de leur sĂ©rie de deux matchs. Mercredi, l’équipe italienne de la Juventus avec la milieu de terrain canadienne Julia Grosso accueille le club français de l’Olympique Lyonnais, avec qui le vĂ©tĂ©ran dĂ©fenseur Kadeisha Buchanan a dĂ©jĂ  remportĂ© quatre titres en Ligue des champions. Dans les autres matches aller de cette semaine, les rivaux espagnols du Real Madrid et de Barcelone s’affrontent, tandis que le club anglais d’Arsenal accueille les Allemands de Wolfsburg Ă  Londres. Cette compĂ©tition annuelle qui rĂ©unit les meilleurs clubs de toute l’Europe a Ă©tĂ© organisĂ©e pour la premiĂšre fois en 2001-02 sous le nom de Coupe fĂ©minine de l’UEFA », avant d’ĂȘtre rebaptisĂ©e Ligue des champions en 2009-10. La Women’s Champions League a progressĂ© Ă  pas de gĂ©ant depuis lors, le plus grand changement intervenant au dĂ©but de cette saison avec l’introduction d’une vĂ©ritable phase de groupes au premier tour. Le nouveau format signifie que pour la premiĂšre fois, les tournois fĂ©minin et masculin sont alignĂ©s l’un sur l’autre. Cela signifie Ă©galement des revenus plus importants pour les clubs impliquĂ©s avec une augmentation des matchs au calendrier, ce qui est un autre avantage pour l’avancement du jeu fĂ©minin au niveau professionnel. Avoir plus de matches est toujours un plus. Le nouveau format, avec une phase de groupes, il permet plus de matchs, il permet Ă  plus d’équipes de jouer Ă  travers l’Europe, donc ce n’est que positif en termes de progression et de croissance du jeu fĂ©minin sur Ă  l’échelle mondiale », a dĂ©clarĂ© Lawrence Ă  CBC Sports. REGARDER Lawrence nominĂ© pour le Ballon d’Or 3 Canadiennes nominĂ©es pour le Ballon d’Or Les mĂ©daillĂ©es d’or olympiques canadiennes Christine Sinclair, Ashley Lawrence et Jessie Fleming sont sur la liste restreinte pour le Ballon d’Or cette annĂ©e aprĂšs des campagnes nationales et internationales rĂ©ussies. Apprenez-en plus sur les 3 Canadiens qui pourraient remporter le Ballon d’Or, l’individu le plus prestigieux du soccer 211 Lawrence, un Torontois de 26 ans, a Ă©tĂ© l’un des joueurs les plus importants et les plus durables du Canada aux Jeux olympiques, commençant les six matchs et enregistrant 591 minutes sur une possibilitĂ© de 600 de temps de jeu. Comme elle l’a fait pendant la majeure partie de sa carriĂšre en Ă©quipe nationale, elle s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre une option polyvalente pour l’entraĂźneur national Bev Priestman, car elle a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e Ă  la fois comme arriĂšre et milieu de terrain Ă  Tokyo. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© un contributeur majeur pour une Ă©quipe du PSG qui a remportĂ© un championnat de France historique la saison derniĂšre mettant fin Ă  la sĂ©rie de 14 titres consĂ©cutifs de l’Olympique Lyonnais et a atteint les demi-finales de l’UEFA Women’s Champions League pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. La course aux quatre derniers a Ă©tĂ© particuliĂšrement douce pour Lawrence et le PSG alors qu’ils battaient Lyon qui Ă©tait le quintuple champion d’Europe en titre en quart de finale. Ancienne star de la NCAA Ă  l’UniversitĂ© de Virginie-Occidentale, Lawrence s’est imposĂ©e depuis sa signature avec le PSG dĂšs sa sortie des rangs universitaires en 2017. C’était un pas Ă©norme Ă  franchir Ă  l’époque pour un joueur aussi jeune et non Ă©prouvĂ©. Mais Lawrence a Ă©tĂ© l’un des contributeurs les plus rĂ©guliers du PSG depuis son arrivĂ©e. Jouer en premiĂšre division française et en UEFA Women’s Champions League a permis Ă  son jeu de se dĂ©velopper et de grandir. L’équipe fĂ©minine canadienne en a Ă©galement profitĂ©, car Lawrence est devenue une joueuse plus complĂšte et est largement considĂ©rĂ©e comme l’une des meilleures arriĂšres latĂ©rales au monde. Être dans ce club depuis plusieurs annĂ©es maintenant, j’ai vu le dĂ©veloppement du football fĂ©minin et faire partie de la Ligue des champions, ça a Ă©tĂ© la clĂ©. C’est connu dans le monde entier », a dĂ©clarĂ© Lawrence. J’ai participĂ© Ă  des matchs contre les meilleurs clubs – Lyon, Barcelone et le Bayern Munich – et ils sont toujours au coude Ă  coude pendant 90 minutes. Cela vous pousse, et c’est ce qui me pousse en tant que joueur et m’a aidĂ© moi je progresse. Cela m’a aidĂ© Ă  sortir de ma zone de confort et au PSG, nous avons vraiment dĂ» amĂ©liorer notre jeu au fil des ans. Nous nous sommes amĂ©liorĂ©s dans la compĂ©tition, en atteignant les demi-finales l’annĂ©e derniĂšre, donc cela montre juste la quantitĂ© de travail et l’attention aux dĂ©tails qu’il faut pour le gagner. » Le jeu de Buchanan a Ă©voluĂ© Buchanan, une Torontoise de 26 ans, a Ă©galement Ă©voluĂ© au cours de son mandat en France avec l’Olympique Lyonnais, et en se testant rĂ©guliĂšrement contre certaines des meilleures joueuses du monde en Ligue des champions. À la sortie de l’universitĂ© et avec quelques sĂ©lections pour le Canada, la plupart de mon jeu Ă©tait physique », a dĂ©clarĂ© Buchanan Ă  CBC Sports. J’étais trĂšs dominant physiquement, rapide, fort sur le ballon et fort dans mes tacles. Quand je suis arrivĂ© en France, ce n’était pas le style de jeu. C’était plus basĂ© sur la possession, trĂšs solide techniquement. Cela m’a aidĂ© Ă  acquĂ©rir un meilleur contrĂŽle du ballon et de la prĂ©cision avec ma capacitĂ© de passe, et Ă  vraiment regarder diffĂ©rents types de passes, comme frapper une diagonale sur un sou ou une passe divisĂ©e. Donc, mon jeu s’est amĂ©liorĂ© par rapport au fait d’ĂȘtre un joueur physique Ă  l’endroit oĂč je me sens au cours de la derniĂšre [few] annĂ©es, je me suis beaucoup amĂ©liorĂ© sur le plan technique. »

Plongezau cƓur de la course aux cĂŽtĂ©s des plus grandes championnes : dĂ©couvrez toutes les coureuses, suivez la course et les classements en direct, accĂ©dez aux vidĂ©os quotidiennes et participez aux jeux pour remporter des dotations exceptionnelles ! Aller sur le site. Club Parcours Classements Équipes Culture Tour Actus RĂ©actions Grands DĂ©parts Chiffres clĂ©s Enjeux
Bonjour j'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX Gary rĂ©alise un classement des champions le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l' est le mot secret en C9 ?Merci d'avance ! Oui c'est complexe...
Unclassement des Jeux Olympiques Mario & Sonic | 2022 2022. SAP BO - WEBI - Conception d'un classement. SAP BO - WEBI - Conception d'un classement. Table Des MatiĂšres: 5. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 ; 4. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques ; 3. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 ; 2. Mario & Sonic aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 Ă 
Le boxeur du BC Marcel-Cerdan avait connu des pĂ©pins de santĂ© et n’était pas au top pour ses deux derniers combats. Il a retrouvĂ© son potentiel. Cela promet pour son combat de ce samedi 18 dĂ©cembre. Jaouad Belmehdi a plus que jamais des fourmis dans les gants. Le boxeur biterrois trĂ©pigne d’impatience Ă  l’idĂ©e d’affronter Issa Mourzaev, samedi soir, lors de la Nuit Cerdan, le gala organisĂ© par son club le BC Marcel-Cerdan au Parc des expositions. Il combattra juste avant que Bastien Ballesta ne monte sur le ring pour tenter de remporter le titre de l’Union europĂ©enne. En cas de victoire, Jaouad Belmehdi, 23 ans, qui compte seize combats 13 victoires, 3 nuls grimpera au classement europĂ©en et pourra, alors, viser encore plus haut. Pour l’heure, il est dixiĂšme. Cela me fait un grand plaisir de boxer devant le peuple biterrois Il ne cache pas ĂȘtre excitĂ© Ă  l’idĂ©e de boxer devant son public et ses fans. Un grand honneur pour lui "Cela me fait vraiment trĂšs chaud au cƓur, de savoir qu’il va y avoir du monde, devant tous mes partenaires grĂące Ă  qui je suis lĂ , savoure le double champion de France de la catĂ©gorie lĂ©ger. Cela me fait un grand plaisir de boxer devant le peuple biterrois !" Issa Mourzaev n’est pas un inconnu pour le jeune boxeur du BCMC. Il l’a affrontĂ© au tournoi de France. Il l’avait dominĂ© en quart de finale de l’épreuve "C’est un boxeur trĂšs dur au mal, assure Jaouad. Il vient de rĂ©aliser de trĂšs belles prestations lors de ses derniers combats. Il frappe fort et travaille bien sa boxe. C’est un guerrier." Issa Mourzaev, 29 ans, a disputĂ© 31 combats. Il a signĂ© 12 victoires, 15 dĂ©faites et 4 nuls. Il a remportĂ© ses deux derniers duels. Il a notamment battu Meryl Vegas que Jaouad Belmehdi a dominĂ© en fĂ©vrier 2020. Un mental au beau fixe Comme Ă  son habitude, le boxeur biterrois n’a pas particuliĂšrement de pression sur les Ă©paules Ă  l’idĂ©e de monter sur le ring. Il a beaucoup travaillĂ© depuis deux mois et annonce ĂȘtre en forme. Pour se prĂ©parer au mieux, il a notamment mis les gants avec Sofian Ouhmia, double mĂ©daillĂ© d’or au championnat du monde amateur et qui a disputĂ© les Jeux olympiques de Rio et de Tokyo. Localement, il a aussi croisĂ© le fer avec le Marseillanais Moussa Gary "Je me sens bien, assure-t-il. J’ai de trĂšs bonnes sensations. J’espĂšre pouvoir donner le meilleur de moi-mĂȘme afin de livrer la meilleure copie possible." Le boxeur biterrois est en tout cas en meilleure forme physique et mentale que lors de ces deux derniers combats qu’il a toutefois remportĂ©s "Il ne faut pas se mentir, souffle-t-il. J’ai eu des problĂšmes de santĂ©. Dans ma tĂȘte, je n’étais pas, non plus, au top. Ce n’était pas le vrai Jaouad que l’on a vu lors de mes deux derniers combats. J’espĂšre que ce samedi, on retrouvera enfin le vĂ©ritable bombardier marocain ! La seule pression que j’ai, est celle de bien faire et d’ĂȘtre Ă  mon meilleur niveau." J’ai de trĂšs bonnes sensations. J’espĂšre pouvoir donner le meilleur de moimĂȘme afin de livrer la meilleure copie possible Rudy Ruiz, l’entraĂźneur de Jaouad Belmehdi, ne cache pas avoir rarement vu son boxeur aussi prĂȘt avant de monter sur un ring "Vraiment, il n’a rien Ă  voir avec ses prĂ©cĂ©dents combats, assure le technicien du BC Marcel-Cerdan. Il est de retour pour de vrai ! Et il va le prouver." Connu pour ĂȘtre expĂ©ditif et frapper trĂšs fort, le Biterrois ne fera certainement pas dans le dĂ©tail. Surtout devant son public qu’il ne voudra pas dĂ©cevoir.
Unclassement des Jeux Olympiques de Londres 2012 différent ! Le sport ce n'est pas que des médailles d'or.. revient bientÎt ! Le site Paris 2024 est actuellement en maintenance, nous revenons trÚs vite. Paris 2024 revient bientÎt ! Le site Paris 2024 est actuellement en maintenance, nous revenons trÚs vite.
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Sport et dopage ne font pas bon mĂ©nage trĂšs longtemps. Que ce soit un sportif dopĂ© Ă  l’EPO ou autres produits suspects, il est toujours rageant d’apprendre que ces sportifs qui nous ont fait rĂȘvĂ© par leurs exploits, ont truquĂ© les rĂšgles. Le dernier en date ? Lance Amstrong qui a avouĂ© s’ĂȘtre dopĂ© pour gagner ses 7 tours de France. Le dopage dans le sport existe depuis toujours et nous vous proposons donc un top 10 des meilleurs » sportifs dopĂ©s de l’histoire, du plus ancien au plus rĂ©cent. Et en bonus, deux vidĂ©os Ă  la fin sur Zinedine Zidane et Didier Deschamps
 1. Ben Johnson. Sportif dopĂ© en 1988. Ce sprinter canadien d’origine jamaĂŻcaine a remportĂ© la mĂ©daille d’or du 100 mĂštres des jeux Olympiques de SĂ©oul 1998 en seulement 9,79 secondes. Un record incroyable. Mais, seulement deux jours plus tard, le ComitĂ© International Olympique rĂ©vĂšle que le coureur est positif aux stĂ©roĂŻdes anabolisants. Il est instantanĂ©ment exclu des jeux et sera radiĂ© Ă  vie de toutes compĂ©titions aprĂšs avoir Ă©tĂ© encore contrĂŽlĂ© positif en 1993. DĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque, sport et dopage ne font pas bon mĂ©nage. Pour la petite histoire, il aura fallu du temps pour battre ce record de façon clean » puisque Tim Montgomery avait fait mieux, mais son record a Ă©tĂ© aussi annulĂ© pour cause de dopage il a avouĂ©. Justin Gatlin, Maurice Green et Linford Christie Ă©taient aussi des trĂšs bons coureurs qui Ă©taient capables de battre le record du 100 mĂštres, mais encore une fois ils ont Ă©tĂ© suspectĂ©s de dopage ou ont Ă©tĂ© pris la main dans le flacon. Il aura peut ĂȘtre fallu attendre Usain Bolt pour vraiment battre ce record de maniĂšre honnĂȘte. Affaire Ă  suivre. 2. Maradona. Sportif dopĂ© en 1994. Champion du monde en 1986 avec l’Argentine, plusieurs fois champion d’Italie et champion de la C3 en 1989 avec Naples entre autre, Diego Maradona a Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© positif Ă  l’éphĂ©drine en 1994 lors du Mondial exclu du tournoi et contrĂŽlĂ© positif Ă  la cocaĂŻne en 1991 lorsqu’il jouait Ă  Naples. Toxicomane, il sera de nouveau contrĂŽlĂ© positif Ă  la cocaĂŻne en 1997. 3. Richard Virenque et l’affaire Festina. Sportif dopĂ©s en 1998. Peu avant le commencement du Tour de France, un des soigneurs de l’équipe Festina s’est fait contrĂŽlĂ© au volant de sa voiture Ă  la frontiĂšre Franco-Belge. La police y trouve Ă©normĂ©ment de produits dopants et permettra notamment de mettre en Ă©vidence le dopage du coureur Richard Virenque. L’équipe Festina sera exclue du Tour de France 1998. Le dopage dans le sport et notamment dans le cyclisme n’a pas bonne presse depuis cette affaire. On se souvient tous des propos de Richard Virenque qui affirma avoir Ă©tĂ© dopĂ© Ă  l’insu de son plein grĂ© ». 4. Marco Pantani. Sportif dopĂ© en 1999. Le Pirate, comme il Ă©tait surnommĂ©, Ă©tait considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs grimpeurs de l’histoire du cyclisme. Mais il Ă©tait surtout dopĂ© et sera retrouvĂ© mort le 14 fĂ©vrier 2004 dans une chambre d’hĂŽtel suite Ă  une overdose de cocaĂŻne. Le dopage dans le sport a souvent conduit les anciens sportifs dopĂ©s Ă  de graves problĂšmes de santĂ© aprĂšs leur carriĂšre. 5. Carl Lewis. Avoue s’ĂȘtre dopĂ© en 2003. 10 fois mĂ©daillĂ© aux championnats du monde et Ă©galement 10 fois mĂ©daillĂ© aux Jeux Olympiques, Carl Lewis a Ă©tĂ© testĂ© positif plusieurs fois entre 1988 et 2000 et a reconnu les faits tout en plaidant l’inadvertance en 2003. 6. Marion Jones. RĂ©vĂ©lation de dopage en 2004. C’est en 2004 que l’affaire Blalco Ă©clate. Ce laboratoire informatique dĂ©nonce plusieurs athlĂštes pour dopage, comme Tim Montgomery qui Ă©tait recordman du 100 m Ă  ce moment lĂ  et Marion Jones dĂ©tentrices notamment de 5 mĂ©dailles olympiques. Niant les faits dans un premier temps, Marion Jones reconnaĂźtra 3 ans plus tard s’ĂȘtre dopĂ©e lors des Jeux Olympiques de Sydney. Ses mĂ©dailles olympiques lui ont Ă©tĂ© retirĂ©es depuis. 7. Martina Hingis. DopĂ©e en 2007. En 2007 la championne de tennis suisse est contrĂŽlĂ©e positive Ă  la cocaĂŻne Ă  Wimbledon. IngĂ©nieuse, elle dĂ©cide alors de mettre fin Ă  sa carriĂšre Ă  seulement 27 ans. Vainqueur de 43 titres dont 5 tournois du Grand Chelem, Martina Hingis se dit alors innocente, mais une nouvelle analyse confirma le dopage de l’ancienne numĂ©ro 1 mondiale. La FĂ©dĂ©ration internationale de tennis dĂ©cida donc de la suspendre de 2 ans en janvier 2008, malgrĂ© son dĂ©part Ă  la retraite »  8. AndrĂ© Agassi. Avoue s’ĂȘtre dopĂ© en 2010. DĂ©tenteur de huit titres du Grand Chelem et mĂ©daillĂ© d’or aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996, AndrĂ© Agassi a reconnu avoir consommĂ© de la drogue mĂ©thamphĂ©tamine au cours de sa carriĂšre. On apprend notamment dans sa biographie Open » comment et pourquoi il s’est dopĂ©, ainsi que de nombreuses anecdotes assez incroyables sur le champion de tennis. 9. Lance Amstrong. Avoue s’ĂȘtre dopĂ© en 2013. Le coureur cycliste amĂ©ricain et 7 fois vainqueur consĂ©cutif du Tour de France a avouĂ© s’ĂȘtre dopĂ© Ă  base d’EPO, de testostĂ©rones et de transfusions sanguines. Armstrong avait toujours niĂ© s’ĂȘtre dopĂ© et il aura fallu attendre l’interview d’Oprah Winfrey diffusĂ© aux États-Unis le 17 janvier 2013 pour connaĂźtre cette sombre vĂ©ritĂ©. Lors de cette interview, lorsque Oprah pose la question suivante Ă©tait-il humainement possible de gagner le Tour de France sans vous doper, sept fois d’affilĂ©e ? », Amstrong rĂ©pond A mon avis, non ». L’affaire du dopage Amstrong ne fait que commencer. A voir les derniers vainqueurs du tour de France comme Floyd Landis en 2006 qui a Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© avec un taux de testostĂ©rone onze fois supĂ©rieur Ă  la normale, il semble que Lance Amstrong ne ment pas cette fois-ci. [phpbay keywords= »livre le dopage » num= »4″ siteid= »10″ sortorder= »EndTimeSoonest » templatename= »columns » columns= »4″] 10. Bonus sur Zinedine Zidane et Didier Descamps. Qu’en pensez vous ? La gaffe de Johnny et l’interview de Didier Deschamps


NBA– Le coup de maĂźtre dingue Ă  61 millions de dollars des Warriors ! Comme d’autres Ă©quipes, les Warriors ont dĂ» faire des choix cet Ă©tĂ©, en laissant partir quelques joueurs. NĂ©anmoins, le front office a su se montrer malin au moment de compenser les pertes, au point de rĂ©aliser un Ă©norme coup Ă  61 millions de dollars.

A deux ans des Jeux olympiques de Paris, le prĂ©sident de la RĂ©publique souhaite rĂ©aliser un point d'Ă©tape, notamment sur les questions de la sĂ©curitĂ© et des transports. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 12/07/2022 1529 Mis Ă  jour le 12/07/2022 1530 Temps de lecture 1 min. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron rĂ©unira autour de la PremiĂšre ministre les acteurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 25 juillet prochain, "pour faire un point dĂ©taillĂ© de l'avancement de la prĂ©paration des JO", a annoncĂ©, mardi 12 juillet, la ministre des Sports et des JO, AmĂ©lie OudĂ©a-CastĂ©ra. A deux ans de l'Ă©vĂšnement et deux mois aprĂšs le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, l'exĂ©cutif passera en revue notamment les questions de "sĂ©curitĂ©", de "transports", a fait savoir le ministĂšre des Sports Ă  l'AFP, Ă  l'occasion d'un conseil d'administration du comitĂ© d'organisation. Celui-ci doit Ă©galement donner, mardi, son avis sur le futur lieu des Ă©preuves prĂ©liminaires de basket, dossier qui a beaucoup fait parler alors qu'il Ă©tait au dĂ©part prĂ©vu porte de Versailles. Outre les ministres concernĂ©s, comme le ministre de l'IntĂ©rieur, seront prĂ©sents le prĂ©sident du comitĂ© d'organisation Tony Estanguet ainsi que le dĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel aux JO, le prĂ©fet Michel Cadot, a prĂ©cisĂ© le ministĂšre Ă  l'AFP. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Jeux olympiques de Paris 2024 Distances Les rĂ©gates olympiques d'aviron se dĂ©roulent sur la distance de 2 000 mĂštres, y compris chez les femmes depuis 1988. Dans le passĂ©, les courses ont Ă©tĂ© disputĂ©es sur des distances diffĂ©rentes : 1 750 m en 1900, 1,5 mile en 1904 et 1908 et 1 880 m en 1948. Les courses se disputent entre 6 embarcations depuis les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1956. Comme d’autres Ă©quipes, les Warriors ont dĂ» faire des choix cet Ă©tĂ©, en laissant partir quelques joueurs. NĂ©anmoins, le front office a su se montrer malin au moment de compenser les pertes, au point de rĂ©aliser un Ă©norme coup Ă  61 millions de dollars. Une belle manoeuvre de la part des dirigeants, mais surtout des Ă©conomies pour Joe Lacob. Champions ou pas, les Warriors n’allaient pas Ă©chapper Ă  un certain mĂ©nage durant l’étĂ©, la faute Ă  des fins de contrat. Gary Payton II cherchait logiquement Ă  ĂȘtre payĂ© aprĂšs une belle saison, tout comme Otto Porter Jr, qui voulait se relancer. Les deux joueurs ont finalement quittĂ© le navire, le premier pour Portland, le second pour les Raptors. Deux dĂ©parts qui font mal, mĂȘme si Golden State a parfaitement rĂ©pondu sur le papier. Dans ces conditions, il faut souvent faire confiance au front office afin de rĂ©aliser de belles affaires, et on peut dire que le GM Bob Myers a rĂ©ussi son coup. Donte DiVincenzo a renforcĂ© les Dubs dĂšs les premiers jours de la free agency, lui qui Ă©tait Ă  9 points et 4 rebonds de moyenne l’an dernier. En dĂ©but de semaine ? C’est JaMychal Green, vĂ©tĂ©ran trĂšs prisĂ©, qui a trouvĂ© un accord pour rejoindre la Californie. L’énorme coup des Warriors sur le marchĂ© MĂȘme si Payton II va manquer avec sa dĂ©fense redoutable, on peut dire que Golden State s’en sort sur le papier. L’apport promet d’ĂȘtre intĂ©ressant de la part des deux joueurs, d’autant que Joe Lacob, le propriĂ©taire, peut avoir le sourire. En remplaçant ces deux joueurs ainsi, le management va Ă©conomiser beaucoup d’argent, plus de 60 millions Ă  vrai dire. Comme quoi, il faut voir le positif. REPORT The Golden State Warriors saved $61M in luxury tax and salary by letting Gary Payton II and Otto Porter walk and replacing them with Donte DiVincenzo and JaMychal Green. via gswcba Legion Hoops LegionHoops July 20, 2022 Les Warriors ont Ă©conomisĂ© 61 millions de dollars en luxury tax et salaires, en laissant partir Gary Payton II et Otto Porter pour les remplacer par Donte DiVincenzo et JaMychal Green. Niveau argent, on peut dire que le move est trĂšs solide pour les Warriors. Sur les parquets, est-ce que le manque va se faire ressentir ? En dĂ©fense, sans aucun doute, mais pour le reste ? Probablement pas. Une bonne manoeuvre pour les Dubs et Joe Lacob, qui se frotte les mains. Reste Ă  savoir dĂ©sormais si la franchise parviendra Ă  prendre un nouveau titre. Les Warriors ont encore rĂ©alisĂ© un joli coup sur le marchĂ©, du moins d’un point de vue Ă©conomique. Les arrivĂ©es de DiVincenzo et Green sont bien vues par les fans, eux qui auront un gros rĂŽle Ă  jouer en sortie de banc la saison prochaine. En attendant, c’est Joe Lacob qui peut sourire. Bonjour! j'aimerai rĂ©aliser un classement Ă  l'aide d'une table mysql voici ma structure de table : table classement (saison, equipeid, id_rencontre, num_journee, equipe, score)c'est pour un classement de tennis de table mais je vais changer ça ici pour faire avec du foot (ça va peut etre, ĂȘtre mieux compris :D)
  1. Ջዮήሜца Đ»Đ”ÎŸÎč ዡ
  2. Ő–Đ”Ő±áˆąá‹ŠáŠœÏ‚Đ”ĐČ Ń‰ á‹ ÎżĐ±Î”Î»ŃƒŃ€Đ”Ő·
Devenirchampion olympique au moins une fois dans sa vie est un rĂȘve inaccessible pour de nombreux athlĂštes. Mais certains chanceux parviennent Ă  remporter des mĂ©dailles d'or, d'argent et de bronze non pas une, pas deux, mais dix fois ou plus. Nous vous prĂ©sentons une liste des champions olympiques les plus titrĂ©s de l'histoire du sport WsMEj6K.